الفصل٣٢

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Cœur d'orient en Occident

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Chapitre :   
                      Juste tous les deux.

Palais AL-Calzar.

 Appartement privé, 5h xx...

Ses jambes fébriles s'étiraient doucement sous les draps et un souffle chaud et tremblant s'échappa de ses lèvres lorsqu'elle sentie la douceur de quelques caresses glisser tout au long de l'échine de son dos dénudée. Doucement, elle ouvrit ses yeux en les clignant plusieurs afin de retrouver sa vue qui était encore brouiller par la fatigue et vit directement le torse d'Alvaro où celle-ci reposait sa tête avant de relever son attention vers son visage et de se décaler doucement pour faire face à son regard qui était posé sur elle.

-Bonjour mon amour. ; Chuchota-t-il tendrement en dégagent une mèche de cheveux de sa joue.

-Bonjour Habibi. ; Murmura-t-elle en étirant doucement les draps qui ne recouvraient qu'à moitié son corps, laissant à nu son dos et ses jambes, les cheveux enfermés dans un chignon qui n'en n'étaient d'ailleurs plus vraiment un !

Toujours un peu fatiguée par la nuit passionnée qu'ils avaient passé tous les deux, elle releva faiblement sa tête qu'elle avait nichée au creux de son cou, et lui offrit un léger sourire avant de camoufler sans visage sous les draps de sapin qui, ironiquement, avait la même teinte que son visage à ce moment. Les souvenirs étaient bien nets dans son esprit, peut-être même un peu trop!

Chaque sensation était ancrée dans son esprit ou plutôt, sur chaque recoin de son corps qu'elle ne sentait quasiment plus. Leur gémissement, les morsures, les griffures qu'elle lui avait infligées dans sa passion, les marques faites l'un sur l'autre et encore plus, les coups effrénés de son amant qui, sur le moment, avait cru vouloir la faire devenir folle. Cependant, ce qui l'avait fait perdre la tête plus que n'importe quoi, était à chaque fois qu'il encrait son regard au sien afin de la rassurer avant de l'embrasser pour garder le peu de contrôle qu'il avait encore de son corps et ne pas la blesser.

Elle avait adoré chaque instant et voulait que cela ne termine jamais. Elle voulait rester à ses côtés, enfermé dans ses bras et qu'il la couvre de ses tendres et fougueux baisées encore et encore sans jamais que cela ne se termine! Pourtant... elle s'en voulait. Il l'offrait tant, jusqu'à devoir se retenir de ses propres envies et cela la blessait un peu. 

Remarquant les émotions de cette dernière, celui-ci souleva doucement le bout de tissu qui recouvrait le visage écarlate et tourmenté de sa belle qui avait le regard fugueur afin de ne pas croiser son regard qui devenait de plus en plus déchiffrable à mesure qu'elle le regardait et c'en était presque dangereux. Il était de plus en plus sauvage à mesure qu'il la regardait et Dieu seul savait les tortures qu'il s'infligeait pour ne pas céder à la folie et se consumé définitivement sur sa belle et entendre encore une fois ses gémissements résonner dans la pièce comme elle l'avait fait ce soir. Il avait cru en devenir fou à chaque instant! Et encore plus, lorsqu'elle l'embrassait de sa propre initiative, avec une fougue et une passion que lui-même ne connais et venait de découvrir d'elle, et mon Dieu! qu'est-ce qu'il avait adoré ça ! Cependant, au vue de son expression tourmenté, il craignait maintenant de l'avoir blessé ou d'avoir été trop rude avec elle et rien que pour ça, il se détestait déjà!

-Dit-le-moi si je t'ai fait du mal, je t'en pris! ; supplia-t-il en lui caressant tendrement sa joue, mais le regard sombre et emplie d'inquiétude.

-hum ! Oh non non !, ce n'est pas ça!! tu n'as rien fait de mal, je vais bien! au contraire... tu étais parfait!!, c'était... ; Répondit-elle dans un murmure en ne trouvant aucun mot pour décrire leur première nuit.

-ne cherche pas de mot, il n'en a pas.

Sur ces mots, il l'embrassa avec une douceur renversante et se retira doucement tout en la regardant dans les yeux, le cœur un peu moins lourd. Du moins, sur ce point.

-Qu'est-ce qui te tracasse tant alors, pour que tu n'oses même pas me regarder dans les yeux

-c'est que... tu fais toujours... tous... ; Murmura dans une voix presque inaudible pour lui.

-Je ne comprends pas ?

-Tu t'es retenu!... je t'ai vue te retenir... tu te retiens tout le temps avec moi, je sais que c'est pour me protéger, mais je ne veux pas que tu me protèges de... Toi ! Tu fais toujours tous pour moi, mais moi... je-

-Tu n'as aucune idée de l'effet que tu as sur moi Amore et je ne te déconseille pas de chercher à me satisfaire, tu n'as pas à le faire. ; Dit-il sous un ton sombre qui contrastait avec le feu qui brillait dans ses yeux au point de lui en donner d'agréables frissons. ; et tu sais pourquoi?

Elle ne put rien y répondre si ce n'était qu'un simple hochement négatif de la tête. Elle crut bientôt disparaitre tellement sa présence était imposante et faillis vaciller sur ses bras lorsque celui l'attrapa par la taille et l'attira près de lui, sa poitrine plaquée sur son torse, ses lèvres affleurants les siennes au passage et le souffle aussi chaud que les rougeurs de son visage. 

-Parce que, je ne veux jamais que tu te sentes obligée de me plaire ou de devoir me satisfaire, tu me satisfais plus que quiconque sur cette terre et ça sans aucun effort et parce que je suis fou de toi. Tu es la seule personne que je ne supporterais jamais de perdre Shamsou!  et encore moins à cause d'un sentiment purement égoïste que tu te sentirais obligé de comblée! Ti voglio sempre avere al mio fianco.

-tu es le seul qui réussi toujours à me faire pleuré...; Avoua t-elle en essuyant ses larmes qui à présent, ne faisais que coulaient sous le son ses petits rires amusés par la situation.

-Et est-ce une si mauvaise chose?

-Pas si, elle sont l'expression de ma joie et de mon amour pour toi.; répondit-elle en posant ses mains sur chaque coins de son visage, le regard rivée sur ses lèvres et ses yeux qu'elle ne pouvait cessée d'admirer depuis le tout début de leur rencontre et ceux, jusqu'à maintenant.

-Vous avez de beaux yeux mon roi, vous le savez?; Chuchota t-elle si près qu'il en ressenti de délicieux frissons qui le firent sourire.

-Les tiens me les dise chaque jours...

-et que vous dise mes lèvres?

-Vos lèvre, mmh...elle me raconte bien des histoires dont ma préférée est celle où les miennes se pose sur les vôtres.;  Dit-il dans un murmure, le souffle cour et l'esprit ne pensant plus qu'à elle.

-Alors faite donc...Embrassez-moi!; Ordonna t-elle en effleurant volontairement ses lèvres et en se redressant pour le dépasser de sa hauteur, sa peau caressant la sienne.

-à vos ordre Ma reine!

Et ce fut sans se faire prier que les deux se laissèrent encore une fois emporter par leur passion qui se fit plus sauvage, encore plus passionnée et torride qu'elle ne l'était déjà! Passant par les draps pour se terminer sous la douche tout les deux non sans en avoir fini. Ils se découvraient chacun de leur coté, par leur gestes, caresses, morsures et baiser déposer délicatement sur le corps marqué l'un de l'autre.

Cœur D'orient En Occident. |En Pause|Où les histoires vivent. Découvrez maintenant