Cœur D'orient En Occident. |En Pause|

الفصل٣٧

Cœur d'orient en Occident.

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Chapitre 37:
                          Choix et répercussions.

Du côté d'Hakim, il gardait un œil sur chaque recoin du palais, cherchant un moyen d'infiltré les  lieux et de pouvoir entrer dans les bureaux royaux sans se faire prendre. Il s'était préparer à l'avance de chaque éventualité dont celle de la sécurité qui, il l'avait su, serait au maximum.
Des soldats étaient posté sur chaque recoins du palais, sur les partie Nord, Sud, Est, et Ouest du palais du palais ainsi qu'aux portes de celui-ci et dans certains districts de la ville.

Le retour de la princesse et du nouveau futur roi avait suscité chez lui une inquiétude grandissante. Dans l'ombre, il avait mené des investigations secrètes sur Alvaro, dévoilant un passé intrigant et des liens étroits avec Valdo Reyes, une figure réputée dans la redoutable mafia italienne. Valdo, travaillant pour la puissante famille Muertemora, était une pièce maîtresse dans le monde interlope, à la croisée du crime et de la politique.

Les Muertemora, une des familles les plus redoutables du milieu criminel et politique, exerceait une influence occulte sur le monde politique et les pensées d'Hakim s'embrouillaient, alimentées par la crainte que l'ascension d'Alvaro ne soit qu'un subterfuge pour étendre davantage l'influence de la mafia sur le pouvoir royal. Une telle alliance risquait non seulement de renforcer le pouvoir criminel, mais également de ternir l'image internationale du pays.

Même si les actes d'Alvaro semblaient respectables et courageux, celui-ci ne pouvait occulter la méfiance qui l'habitait. Il avait croisé trop d'hommes au charme noble, dont les intentions dissimulées se révélaient douteuses. Les souvenirs du Cheikh Al-Azim, une figure autrefois admirée mais dont les véritables desseins s'étaient avérés sinistres, hantaient son esprit. Il était hors de question de laisser l'histoire se répéter.

C'est dans cette optique qu'il avait apporté une enveloppe confidentielle, contenant les fruits de ses investigations sur Alvaro. Il avait décidé de la remettre discrètement sur les bureaux de la princesse, laissant à celle-ci le soin de découvrir par elle-même la complexité des alliances et les enjeux cachés qui se tramaient autour du prétendant au trône. Une décision lourde de conséquences, car les révélations à venir pourraient changer le cours de l'histoire du royaume et plonger la princesse dans un dilemme entre l'amour et la loyauté envers Alvaro, et la préservation de la dignité et de la sécurité de son peuple.

Dans l'ombre oppressante du palais, Hakim, déterminé et méfiant, profita habilement de l'absence momentanée des soldats postés aux portes. Les gardes, vigilants et aux aguets, surveillaient les entrées et sorties du palais, mais leur attention était momentanément détournée. C'était le moment idéal pour ce dernier de s'éclipser, de se fondre dans l'obscurité qui enveloppait chaque recoin de ce lieu qui, autrefois, était un foyer de paix et de grandeur.

Contournant les patrouilles avec une habileté acquise au fil des années de conspirations et de dissimulations, Hakim se fraya un chemin jusqu'à l'une des sorties délaissées. Il avait appris à se méfier des regards indiscrets, à échapper aux serres d'une surveillance oppressante. La clarté de la lune, filtre intermittent à travers les nuages, éclairait fugacement son chemin incertain.

Accompagné d'un de ses hommes choisi avec soin, Hakim se faufila dans l'une des catacombes secrètes du palais. Ces passages, empreints du poids de l'histoire, résonnaient des murmures du passé. Les parois de pierre, témoins silencieux des intrigues et des conspirations d'antan, semblaient chuchoter des récits oubliés. C'était ici, dans ces passages obscurs, qu'il avait servi sous le règne du roi Jalal Al-sabah et de la reine Nour. Une époque qui semblait à la fois lointaine et douloureusement présente dans sa mémoire.