Chapitre 3

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— Les gobelins sont vraiment bizarres.
La banque de Gringotts est vraiment magnifique et immense, mais ces occupants sont très ... spéciaux. Bien que mon père ait été innocenté, beaucoup le pensent encore partisans de magie noire.
— Ils ne sont pas très commodes c'est sûr.
Nous sommes revenus sur le chemin de Traverse. Celui-ci est bondé au vu de la rentrée imminente. Je devais acheter mes nouveaux livres de cours ainsi qu'un peu de matériel pour le cours de potion. J'avais décidé de suivre un peu tous les cours. Excepté celui de divination. Hermione a promis de m'aider pour réviser. Je lui avais donné mes anciens livres de Beauxbâtons et elle les avait adoré. Bien qu'apparemment, le niveau n'était pas le même.
Un avion en papier vole dans notre direction et s'arrête devant nous. Mon père l'attrape et le lis rapidement. Il soupire avant de sortir sa bourse et me la tendre.
— Chérie, je suis vraiment désolé. Kingsley appelle tous les Aurors en urgence au ministère. Apparemment, ils ont retrouvé des partisans de Voldemort.
— Oh, pas de soucis.
— Je suis désolé. J'aurai tellement aimé rester avec toi.
— Ce n'est pas grave. Je pense que je devrais m'en sortir.
Il me prend dans ses bras puis dépose un baiser sur mon front. Il me fait promettre de me retrouver à la maison ce soir.
— Oh et n'oublie pas, je t'ai promis un animal de compagnie alors va t'en acheter un. Celui que tu veux. Même un crapaud si ça te dit.
— Beurk. Non merci.
On rigole ensemble une dernière fois avant qu'il ne transplane vers le ministère. Nous n'apprenons pas cette technique de magie à Beauxbâtons, j'espère le faire un jour.
Je me retrouve donc seule à essayer de me repérer dans l'allée. Je regarde autour de moi mais ne trouve que des petites boutiques qui vendent des babioles magiques. Rien d'intéressant. Harry était parti avec sa mère de son côté et Ron était allé avec sa sœur chercher de nouvelles robes de sorciers. Ça aussi, je vais devoir en acheter.
Je commence à marcher puis je tombe sur la boutique des Weasleys. En même temps, on ne pourrait pas la louper. Bon, quitte à être perdue, autant aller y faire un tour. Je rentre dans la boutique et me retrouve émerveillée.
Des gamins font péter des petits feux d'artifices et d'autres mangent des bonbons qui leur font avoir des furoncles sur tout le visage. Je me dirige vers les étagères pour regarder d'un peu plus près. Je me retrouve devant une petite bassine rose, remplie de potions. J'en attrape une et lis l'inscription. Filtre d'amour.
— Alors, tu cherches à rendre fou amoureux quelqu'un ?
Je relève la tête pour me retrouver face à un jumeaux Weasley. Je reconnais Georges. Il a une oreille en moins à cause d'un mauvais sortilège.
— Non, je ne connais pas encore grand monde. Peut-être que ça m'aidera à Poudlard.
— Qu'est ce que tu fais toute seule ? Tu n'étais pas censée être avec Sirius.
— Si, mais il a dû partir en urgence au ministère. Du coup, je me retrouve seule.
Une employée des Weasley nous interrompt pour demander un renseignement à Georges. J'en profite pour continuer ma visite à travers la boutique. Je suis sur le point de sortir quand Fred me barre la route.
— Tu passes dans ma boutique sans me prévenir que tu es là. Heureusement que mon frangin me l'a dit.
— Désolée, je ne t'avais pas vu. Votre boutique est incroyable.
Je ne peux m'empêcher de le regarder et de lui sourire. Ces cheveux roux sont en batailles, comme s'il venait de se réveiller. Lui aussi, me regarde en souriant.
— Mais tu allais t'en aller ?
— Oui, je dois continuer mes achats pour Poudlard mais j'avoue que je suis un peu perdue dans cette rue.
— Je vais venir avec toi.
— Quoi ? Non. Je veux dire, ne quitte pas le boulot pour ça. C'est pas important.
— Si, ça l'est. Attends moi là, je reviens.
Fred ne me laisse pas le temps de protester qu'il part en direction de l'arrière boutique. Je sors ma liste de mon sac et commence à le parcourir. Je pensais aller d'abord chercher mes robes de sorciers pour Poudlard puis mes livres. Je terminerai par l'animalerie.
— Alors, on commence par quoi ?
Je relève la tête et me retrouve à nouveau face à lui. Je bégaie avant de reprendre mes esprits.
— Une boutique de vêtements. Je ne pense pas que mon uniforme de Beauxbâtons sera approprié ici.
Il m'ouvre la porte pour sortir puis je le suis à travers la rue. Il me pose un tas de questions sur mon ancienne école et je fais de même sur Poudlard. Elle est réputée dans le monde entier et ça m'intimide un peu d'aller y étudier ma dernière année. Fred m'accompagne à l'intérieur de la boutique de Madame Guipure. Étonnement, il n'y pas beaucoup de monde à l'intérieur, du coup, elle m'aide directement pour mes nouvelles robes.
Le reste de l'après-midi, Fred me montre tout ce qu'il y a avoir sur le chemin de Traverse. J'achète mes livres de cours, des ingrédients de potion, que Fred me dit que c'est inutile vu qu'on peut les voler facilement au Professeur Slughorn.
— Alors Miss Black, que te faut-il encore ?
— Là, il ne reste plus qu'à choisir un animal de compagnie.
— Et tu sais déjà ce que tu veux ? Hiboux, chat, crapaud ?

— Je dirai un hiboux pour le côté pratique. 

— Alors viens, y'a une animalerie parfaite pour ça. 

Les rues sont un peu moins bondées. Nous marchons facilement sans devoir bousculer quelqu'un pour se suivre. Fred m'emmène alors au Royaume du hibou. Vu de l'extérieur, la boutique a l'air minuscule, mais une fois dedans, la boutique s'élève comme une volière. Le vendeur nous indique les escaliers pour grimper. 

— Choisissez le hibou que vous voulez. Ils sont très obéissants, vous n'aurez qu'à tendre votre bras pour qu'il vienne à vous. 

Je monte les escaliers en observant chaque côté de la volière. Tous ces hiboux sont magnifiques. J'en repère un, ces plumes sont d'un noir profond. Seules quelques plumes cuivrées se trouvent sur sa tête. 

— Il est magnifique celui-là. 

Fred se place derrière moi pour mieux l'observer. Je ne remarque pas vraiment qu'il est presque collé à moi. C'est quand j'entends sa voix me chuchoter à l'oreille que je comprends notre proximité. 

— Tends le bras pour qu'il vienne. 

Je tends alors le bras en regardant l'oiseau. Il me regarde un instant avant de comprendre. Il déploie ces ailes et vient alors se poser, délicatement, sur mon bras. Je lui caresse son plumage avant de redescendre près du vendeur. 

— Je n'ai plus qu'à te trouver un petit nom, mon ami.  


Another Weasley (love) storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant