12. Ai-je des sentiment pour elle ?

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" Les chanceux sont ceux qui meurent sur le coup, car les autres, ceux qui sont blessés de ma main, ne demanderont que ça."

Kibutsuji Muzan

PDV Tomioka :

Kocho et moi étions en train de manger lorsque je décida de lui parler de sa convocation.

- Kocho-san, Oyakata-sama aimerait que tu ailles le voir pour le bilan mensuel dès que tu sera rétabli.

- Oh d'accord, me répondit-elle. Vous lui avait parlé ce qui s'est passé hier soir, j'imagine.

- Oui, lui avouais-je. Je lui ai demandé de ne pas te convoquer tout de suite, le temps que tu ailles mieux.

- C'est très gentil de votre part Tomioka-san, me dit-elle en souriant.

Quelques minutes passèrent avant que je me décide de lui poser une question qui me tracassait.

- Kocho-san ?

- Oui ? Qui a-t-il ?

- C'est peut-être indiscret de ma part de te demander ça, mais, que t'est-il arrivée à la réunion ?

Elle me regarda les yeux emplis de surprise. Elle ne devait pas s'attendre à ce que je pose cette question.

- Eh bien, commença-t-elle, hésitante. Comment dire ? Shinaguzawa-san avait fait référence à ma sœur et... disons que cela m'avais fait revivre de mauvais souvenirs. Mais heureusement que vous étiez là, Tomioka-san ! Je ne sais pas ce qui se serais passé si vous ne m'aviez pas remarqué. Merci beaucoup. Sincèrement.

Ses yeux, d'abord fuyants et embarrassés, se mirent à me fixer avec une lueur de considération, au moment où elle me remercia. Je pris une légère respiration, un peu gêné, juste avant de lui dire ces mots.

- Ne me remercie pas Kocho, c'est normal. On est amis après tout.

Je ne savais pas vraiment pourquoi j'avais dis ça, mais ce qui était sûr, c'est que j'en avais envi. A l'entente de ces mots, je vis ses lèvres s'étiraient et ses joues prendre une teinte rougeâtre.

- Oui, c'est vrai, vous avez raison Tomioka-san, me dit-elle d'une voix douce. On est amis.

Nous finnisâmes de manger, et puis après avoir débarrasser la table, la jeune femme prit la parole.

- J'aimerais aller voir Oyakata-sama aujourd'hui, pour ne pas le faire attendre.

- Mais ta cheville ? lui demandais-je, précipitamment. Ça va aller ?

- Oui bien sûr, m'assura-t-elle. J'ai pris un antidote contre la fièvre et ma cheville est de nouveau fonctionnelle, tant que je n'en abuse pas.

Je souris face ses dires.

Cela ne m'étonne pas qu'elle réussisse à se soigner aussi vite. C'est la meilleur guérisseuse que je connaisse.

- Tant mieux, alors, lui dis-je. Mais je t'accompagne.

- Si cela vous fait plaisir, me répondit-elle, toujours en ayant le sourire au lèvre.

Nous sortîmes donc de la maison, marchant côte à côte, pour allait voir notre supérieur. Alors que nous étions presque arrivés à destination, un corbeau arriva.

- CROÂÂ ! TOMIOKA GIYU ! MISSION ! PATROUILLEZ DANS LES VILLAGES ENVIRONNANTS ! JE RÉPÉTE ! PATROUILLEZ DANS LES VILLAGES ENVIRONNANTS ! CROÂÂ !

Jamais je ne t'abandonnerai...(Giyu x Shinobu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant