17. Bien plus gentil que ce qu'on pense.

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" Le souvenirs sont comme des pierres précieuses. Tu ne peux les garder que si tu es prêt à te battre pour les protéger. "

KOCHO Shinobu

PDV Shinobu :

Je me réveilla lentement, ce matin-là. J'avais eu beaucoup de mal à trouver le sommeil, prise par un mauvais présentiment. Et le fait d'avoir songer longuement à l'hashira de l'eau ne fit qu'empirer la situation.

- Tout va bien, Shinobu-sama ? me questionna Aoi-chan, en me voyant arriver dans la cuisine. Tu es toute pâle.

- Ce n'est rien, je suis juste un peu fatiguée, tentais-je de la rassurer en souriant. Je vais prendre des vitamines et me coucher tôt ce soir.

- D'accord mais ménage toi aujourd'hui, d'accord ? me demanda-t-elle.

- Oui, ne t'en fait pas, lui dis-je, en essayant toujours de garder le sourire.

Après avoir mangé suffisamment au goût d'Aoi-chan, je pus enfin me rendre à mon laboratoire. J'avais encore beaucoup de travail à faire. En plus de la création de poisons et remèdes, j'avais mes missions de pilier à accomplir et une quantité colossale de papier et de rapport à remplir.

Elle me manque tellement cette période où j'avais à me soucier de rien... Comment tu faisait pour supporter cette pression Nee-san ?

C'est déjà épuisée que je commença à travailler. Les minutes me semblèrent des heures, mais je réussi tout de même à fabriquer quelques remède. Je mis les fioles contenant les médicaments dans une petite boîte pour l'emmener dans la réserve de l'infirmerie. Je venais d'en sortir lorsqu'un voix m'interpella.

- T'as une salle tête, dis donc, Kocho, entendis-je se moquer un de mes collègues.

- Konnichiwa, Shinaguzawa-san, le saluais-je, en restant polie. Que puis-je pour vous ?

- L'autre idiot est là ? questionna-t-il, sèchement.

- Vous parlez de Tomioka-san ? demandais-je surprise de voir qu'on avait attribué le même surnom à cet homme. Je ne l'ai pas revu depuis la dernière réunion où il était présent. Il doit bientôt rentrer d'une mission, il me semble.

- Justement, il avait dit qu'il serait de retour avant l'aube mais on approche de l'après-midi sans aucune de ses nouvelles, m'expliqua-t-il, en ayant toujours cet air énervé.

- Vous vous inquiétez pour lui, maintenant ? le taquinais-je, un sourire malicieux au lèvres.

- Bien sûr de non, idiote ! s'énerva-t-il. Si Oyakata-sama ne me l'aurez pas demandé, je me serai passé de venir ici.

- Je vois, dis-je, simplement. Et bien, désolé, il n'est là. Mais je vous préviendrai s'il vient au domaine.

- Hum, fut la seule réponse de l'hashira du vent, avant de se diriger vers la sortie.

J'allais retourner à mon travail lorsque je l'entendis dire une dernière chose avant de partir.

- Ne te surmène pas, elle n'aurai pas voulu te voir avec cette tronche là.

Surprise, je me retourna vers lui mais il avait déjà quitté les lieux. Cette allusion à ma défunte sœur me troubla légèrement. J'avais tendance à oublier que mon ainée et lui avait entretenu une relation assez sérieuse et qu'il avait autant souffert que Kanao-chan et moi lors de son décès. Je me souviens qu'après l'enterrement, il était venu nous voir pour nous dire qu'on pouvait compter sur lui, si besoin. Bien sûr, il l'avait dit à sa façon, mais je crois que depuis, il s'assure de notre bien-être en passant de temps en temps au domaine, prétextant qu'il était blessé. Cela doit être pour lui un moyen de faire honneur à la femme qu'il a aimé en s'occupant de ses petites sœurs.

Jamais je ne t'abandonnerai...(Giyu x Shinobu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant