L'asile

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La fille que Lo'ak regardait vena vers nous et dit au garçon qui m'observait tout à l'heure d'arrêter de se moquer de nos queues. À ce que j'entendis, il s'appelait A'o'nung. Et bien il semblait que mon frère ne l'aimais pas beaucoup puisqu'il lui jeta un regard noir.
Lo'ak regarda à nouveau la fille et dit :
- Salut.
Et cette gourde rougit et souria, je regarda Neteyam qui était non loin de moi et je lui signala que j'avais envie de l'étriper. Et il me répondit en disant qu'il m'aiderait car il voulait un mariage entre moi et Lo'ak. J'arrêta de lui parler et vit que Lo'ak me regardait et je détournas tout de suite le regard, gênée.
Neteyam rigola, on pouvait se comprendre en un regard.
Ensuite, le chef des Metkayina, le peuple du récif, arriva sur un animal marin, suivi d'autres guerriers. Il s'appelait Tonowari, connu pour être redoutable. Il se posa et nous rejoignit. On le salua et sa femme arriva : Ronal. Notre père s'inquiétait de son avis qui pourrait nous renvoyer avec le peuple de la forêt.
- Je te vois Ronal, déclara Jake.
C'était la tsahik des Metkayina, un peu comme notre grand-mère qui était Mo'at.
-Je te vois, Ronal, dit Neytiri.
- Qu'est-ce qui t'amènes chez nous, Jake Sully, demanda Tonowari.
- Nous demandons Oturu, répondit mon père.
- Oturu ? Répéta Ronal.
- L'asile, pour ma famille.
- Nous sommes le peuple du récif et vous êtes celui de la forêt, vos aptitudes ne valent rien ici. Dit le chef.
Ronal s'était approché de nous et nous observait.
- Nous adopterons vos usages, répondit Jake.
Ronal prit la queue de Neytiri puis la lâcha et de même pour le bras de Tuk.
- Leurs bras sont fins, leur queue est fragile. Dit-elle en touchant la queue de ma deuxième sœur qui lâcha un aïe.
- Jamais vous ne nagerez assez vite. Ces enfants, ne sont même pas de vrai na'vi ! Continua-elle en montrant les mains de Kiri à tout le monde. Les Metkayina furent choqués et Kiri protesta. Ronal s'approcha ensuite de Lo'ak et me poussa loin de lui ce qui me fit mal et je tomba. Le garçon et la fille de tout à l'heure rigolèrent et si je ne devais pas faire bonne impression, je crois que je les aurais frappés en pleine face et je crois que mes frères aussi. Lo'ak baissa la tête lorsque la femme du chef montra ses mains.
- Ils ont du sang de démon ! Cria Ronal.

Ma'reyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant