Ma'reya

Nouvel habitat

Pour défendre mon frère, Jake dit en levant sa main :
-Regardez ! Regardez! Je suis de ceux qui viennent du ciel et maintenant je suis un na'vi. On peut s'adapter ! Nous saurons nous adapter ! D'accord ?
- Mon époux a été Toruk Makto. Il a mené les clans à la victoire contre ceux qui viennent du ciel, continua ma mère.
Ce qui me fit légèrement rigoler car mon père parut gêné.
- Vous appelez cela une victoire, se cacher au milieu d'étrangers. Visiblement, Eywa t'as tourné le dos, à toi, l'élu, lâcha Ronal.
Neytiri cracha et Ronal grogna à son tour.
- Je tiens à m'excuser pour ma femme, le voyage a été long et elle est exténuée, insista Jake.
- Ne t'excuses pas.
Jake la gratifia d'un regard sévère.
- Toruk Makto est un grand chef de guerre, le peuple na'vi connaît bien son histoire, raconta Tonowari qui s'était approché de mon père et lui tenait l'épaule.
Nous les Metkayina, nous ne sommes pas en guerre. Pas question qu'on vous laisse importer votre guerre ici, continua- il.
- Nous ne sommes plus en guerre, d'accord ? Je veux simplement mettre ma famille en sécurité, déclara Jake qui tenait Tuk dans ses bras.
Après un long moment qui m'a paru être une éternité et où j'ai cru tomber une deuxième fois a cause de la douleur dans mes jambes, Tonowari parla :
- Toruk Makto et sa famille vont s'installer chez nous. Traitez les comme vos frères et sœurs. Ils ne connaissent pas l'océan, ils seront donc comme des enfants qui prennent leur première respiration. Transmettez leur nos usages afin qu'ils ne souffrent pas du sentiment effroyable d'être inutile.
Nous dîmes ensuite tous merci, j'étais rassurée même si au fond de moi j'aurais souhaité retourner dans la forêt.
- Mon fils, A'o'nung et ma fille Tsireya seront les guides de nos enfants.
A'o'nung protesta mais son père déclara que c'était décidé.
Et donc la fille s'appelait Tsireya, joli nom, jolie fille, jolie voix, joli sourire,  jolie réputation, ses parents étaient à peu près aimable et elle vivait dans un endroit incroyable sans le moindre soucis à se faire.

C'est clair... J'étais foutue !