Je suis Iron Man

Chapitre 3 :

La séparation entre Tony et Marie avait été douloureuse pour tout le monde. Une année s'était écoulée, Peter avait neuf ans et voyait très rarement son père, le juge avait statué deux week-ends par mois. Sa mère avait repris un petit appartement dans le Queens et avait emménagé. Leur rupture bien qu'il n'ai jamais été marié avait été très médiatisée les premiers mois. Beaucoup de paparazzis avaient interpelé Marie ou Tony dans la rue pour connaître la raison de leur rupture, certains s'étaient même rendus devant l'école de Peter à la sortie des classes pour trouver Marie et l'interroger. Elle n'avait jamais rien dit sur les raisons de leur séparation mais les journaux New Yorkais n'avaient pas tardé à faire le rapprochement eux-même entre l'annonce de Tony sur sa seconde identité et le départ de Marie avec leur fils.
Tony de son côté avait continué sa vie entre ses deux travails, celui de chef d'entreprise et de super-héros.

Elle se trouvait avec son fils dans la petite cuisine de son appartement. Le plan de travail avec la plaque de cuisson faisait la longueur de la pièce étroite. De l'autre côté il avait une petite table surélevé collée au mur avec deux chaises. En ce dimanche après midi Marie et Peter préparaient des cookies pour les manger au goûter. Il était assis sur l'une des chaises haute pour atteindre le plan de travail.

— On pourra en garder pour papa quand il viendra me chercher le week-end prochain ? demanda Peter alors qu'il mettait l'oeuf dans le saladier.

— Il ne seront plus très bon samedi prochain mon coeur, répondit Marie alors qu'elle mélangeait la préparation. Mais la semaine prochaine je ne travaille pas le vendredi après midi. Je pourrais en préparer pour votre week-end à papa et toi, répondit Marie.

— Papa il a prévu de m'emmener au cinéma voir Les Schtroumpfs. Tu pourras venir avec nous ?

— Tu sais que c'est le week-end que tu fais que avec papa, répondit Marie.

— Pfff papa et toi vous êtes pas drôle, dit Peter avec une mine renfrognée.

Marie tourna un peu la chaise de Peter pour se mettre face à lui.

— On te l'a déjà dit avec papa. Ce sont des histoires de grandes personnes. Papa et moi on s'est aimé très fort. Et on s'est aimé tellement fort qu'un merveilleux petit garçon est né, dit-elle en collant son front contre celui de son fils en souriant.

— Et c'est moi, répondit Peter en montrant son torse avec son propre pouce.

— Enfaite le merveilleux petit garçon c'est le fils du voisin Marcus, se moqua Marie.

— Mais, c'est même pas vrai, répondit Peter.

Ils éclatèrent de rire tous les deux.

— Tu sais que même si papa et moi on est plus amoureux ça n'empêche pas qu'on t'aime très fort mon coeur.

— Je sais, mais c'est pas vrai, papa et toi vous êtes encore amoureux c'est juste que vous êtes compliqué car vous êtes des adultes.

Marie était en train d'ouvrir le sachet de farine. Elle sourit ne sachant pas vraiment quoi ajouter et prit de la farine sur son doigt avant de le poser sur le bout du nez de Peter.

— Hé, répondit Peter en riant.

Il plongea sa petit main dans le sac et lança un peu de farine sur sa mère qui riposta en en mettant dans ses cheveux. Elle songea qu'elle avait de la chance que Peter n'est pas cours d'éducation physique demain à l'école, elle lui avait donné son survêtement de sport comme tenue à porter aujourd'hui et il n'aurait jamais été propre pour demain avec la quantité de farine qu'il avait sur lui. Il était sur le point de lui en mettre dans les cheveux quand Marie sentie une douleur fulgulrante dans sa cage thoracique. Elle colla sa main contre sa poitrine. C'est comme-ci son souffle venait de se couper. Elle s'appuya contre le plan de travail et elle sentie la douleur s'estomper légèrement.