Je suis Iron Man

Chapitre 6 :

Noël arrivait bientôt. Il était plutôt tard mais le soleil commençait à peine se coucher. Peter se trouvait sous un entrepôt en train de faire du roller à l'abri de la neige et des regards indiscrets. Il y avait deux semaines il avait eu une sortie scolaire au laboratoire Asclépios et s'était fait mordre par une drôle d'araignée. Depuis sa force était décuplée, il avait prit en muscle, il avait cassé la poignée de la porte de sa chambre. Ses mains et pieds étaient collants et il semblait qu'il avait comme un sixième sens qui l'alertait en cas de danger. Il avait fait attention à rabattre la capuche de son sweat sur sa tête. Il portait aussi son manteau.

Peter s'élança sur une planche qui formait une rampe et se colla au mur de l'entrepôt. Un sourire de surprise apparu sur son visage.

— C'est dingue, souffla-t-il pour lui même en décollant lentement ses mains.

Cela était sans compter ses rollers qui eu n'étaient pas adhésifs, Peter tomba sur les fesses. Il lâcha un grognement de douleur.

— OK on réessaye Peter, murmura-t-il.

Il roula de nouveau sur la planche, s'accrocha au mur avec ses mains. Lâcha l'une d'elle pour prendre de l'élan et attraper une chaîne suspendu. Il se balança et accrocha ses mains au plafond. Il sourit de joie, relâcha ses mains et atterrit sur ses pieds. Il roula en arrière avec ses rollers, prit une grande inspiration et lâcha un cri de joie.

Il était tard, il faisait nuit, Peter passa la porte de l'appartement, ses rollers sur ses épaules et entendit son oncle et sa tante

— Ben ne le dispute pas ce n'est pas grave.

— Un peu que c'est grave et il s'était engagé à te raccompagner.

Peter se rappela soudainement qu'il devait raccompagner sa tante dans le métro après le rendez vous chez le dentiste de cette dernière. Il arriva dans le salon, May était assise sur le canapé et Ben debout à côté de la table base.

— Ha te voilà toi. Tu crois pas que tu as oublié quelque chose ?

— May je suis désolé, s'excusa Peter en regardant sa tante.

— Ce n'est pas grave mon chéri...

— C'est sûr que c'est plus important d'aller rouler avec tes patins que de veiller à ce que ta tante rentre sans problème, s'énerva Ben.

— C'est des rollers et c'est bon tout va bien et j'ai dis que j'étais désolé, s'agaça Peter en posant ses rollers parterre.

— Ma femme, ta tante est rentrée seule à pieds dans le froid, dans le noir et a prit seule le métro parce que monsieur Peter ici présent à oublier. Il aurait pu arriver n'importe quoi, mais tout va bien !

Peter soupira.

— Écoute Peter, ton père a des tas de défauts mais je ne peux pas lui enlever, il a compris une chose, quand on peut agir, pour ce qui nous semble juste, pour aider son prochain et pour défendre nos valeurs, on a l'obligation morale de le faire. On te parle pas de choix, mais de responsabilités.

— Ah ouais et il est où mon père hein ?! Où il était pendant tout ce temps ?! Pour me voir rentrer au lycée, m'emmener chez le médecin quand je me suis casser le poignet quand j'avais onze ans ou encore quand j'ai gagner le concours de science du lycée cette année ? Il était pas là, il était plus occupé à jouer au super-héros. Alors s'il te plaît ne me parle pas de responsabilité. Parce que celles qu'ils avaient envers moi il les a jamais assumées.

Peter avait les larmes aux yeux.

— Peter, souffla Ben en posant une main sur son épaule.

— Non c'est bon et arrête de faire comme-ci tu étais mon père parce que c'est pas le cas ! Tu ne l'es pas ! J'ai pas besoin de papa et j'ai pas besoin de vous non plus, dit-il en se dégageant de l'épaule de Ben.