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Le lendemain, je me fais réveillé par le soleil. Un bras est autour de ma taille et un corps est collé au mien. 

“Salut…"

La voix rauque de Peter me fait sourire et je me tourne vers lui pour observer son visage.

"Salut…

-Bien dormi ?"

Je hoche la tête en m'étirant. 

Il m’embrasse le front avant de se relever pour commencer à se rhabiller. 

"Tu me dis dès que tu es prête et on y va.

-Je veux récupérer mes affaires avant. 

-C’est prévu. Tu devrais rendre visite à Paige ce matin." 

Je lève les yeux au ciel.

"Si elle avait des infos, elle me l’aurait dit."

Peter me lance des vêtements à la tête. 

"Fais le et tu verras.

-Ok… Attends-moi là, j’y vais.

-Retrouve-moi plutôt à ton lieu habituel.

-Où ?

-Au Bagelstein."

Puis Peter disparaît dans une fumée verte. 

Dans ma salle de bain, je me fixe pendant un moment dans le miroir. Et si tout ça était un rêve ? Le suçon dans mon cou me prouve que non. 

"Mais c’est du délire…" je murmure. 

Après avoir prit une longue douche, j’enfile un pantalon cargo kakie et un crop top noir avant de faire un sac rapidement, je le laisse dans ma chambre avant d’aller toqué à celle de Paige.

Je n'arrive toujours pas à croire ce que je vais faire.

Celle-ci ouvre la porte, encore endormie.

"Quoi… ?" 

Je la bouscule légèrement pour entrer. 

"Paige tu vas pas me croire mais…

-Est-ce que c’est un suçon dans ton cou ?

-Ouais mais on s’en fou. Écoute, il faut que je te dise un truc !" 

Pendant que je parle, je saute en tailleur sur son lit et attrape sa peluche kangourou. 

"Ok, calme toi Bea je viens de me réveiller et je ne comprend rien de ce que tu me dis. Tu veux un truc à boire ?"

Elle me tend une canette d’oasis, le visage encore endormi. 

"Merci, donc en fait…"

Je me stoppe.

"Tu as un nouveau bracelet ? 

-Hmmm ? Oh oui ! Je l’ai acheté il y a quelques jours chez Pimkie, il est beau hein ?

-Ouais… Il ressemble au mien non ? Tu sais celui dont je ne me sépare jamais.

-J’ai pas fait attention, peut-être… on a dû l'acheter au même endroit."

Je me mord la langue. 

"C’est quand que tu l’as acheté ? 

-Oh il y a quelques jours, peut-être bien mardi dernier pourquoi ? 

-Pour rien."

Mardi matin, je n’avais plus mon bracelet. 

Je passe une main dans mes cheveux. 

Green ButterflyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant