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Peu de temps après, je me réveille, nu, une caresse sur mon bras. 

“Hey…"

Je croise le regard de Peter, il m’embrasse l’épaule.

"Bien dormi ?" 

Je hoche la tête en étirant mes bras. 

"Tu es prêt à rejoindre les autres ?

-Encore cinq minutes…

-Ok…"

Je me tourne vers lui. Peter attrape la bague au bout de mon collier et joue avec.

"Tu ne m’as jamais parlé dis d'où vient cette bague…

-Je l’ai depuis que je suis à l'orphelinat… on m'a dit que ce sont mes parents qui me l'ont laissé, ils sont mortw quelques mois après, je n'en ai jamais su plus sur eux. J'ai rencontré quelqu'un il n'y à pas longtemps qui m'affirmait connaitre mes parents, il m'a donné un carnet où il y est écrit qui étaient mes parents, où on vivait et qui j'étais.. 

-Et donc ? 

-Je n’y croyais pas au début, puis je me suis dit que si tu étais Peter Pan, je pouvais bien venir de la forêt enchantée." 

Je porte instinctivement ma main sur la bague autour de mon cou.

"Bea ?

-Hmmm ? 

-Où est ton bracelet ?" 

Je fixe mon poignet. 

"J’ai dû le perdre à Paris…

-Paris ? 

-J’ai vécu à Paris mais ces trois dernières années j’étais à New York. 

-Tu n’as pas pensé à la magie pour le retrouver ?

-On était en froid, j’étais furieuse à l’idée que tu m’ai bannie." 

Peter m’embrasse le poignet.

"Je t’en ferai un autre". 

Je lui souris et me rapproche de lui. 

"Peter ?

-Hmmm ? 

-Non rien."

Je peux aisément deviner qu’il lève les yeux au ciel.

"Bea ?

-Oui ? 

-J’ai envie de…

Il s’arrête.

-De ?" 

Pas de réponse.

"De ? "

En parlant je me redresse vers lui. Il en profite pour m’embrasser.

"T’embrasser." 

Je lève les yeux au ciel et sort du lit.

"Tu fais quoi ?

-Je m’habille. "

J’enfile une tunique verte à manches évasées avec une ceinture corset et un leeging noir. Je me penche pour mettre mes bottes. Peter me devance et me prend ma botte des mains. Il a enfilé un boxer et est accroupi devant moi.  

“Merci d’avoir accepté Bea…"

Je ne sais même pas pourquoi je l’ai fait.

"Tu m’as manqué."

Ses yeux fixes mes lacets pendant qu’il parle donc il ne voit pas le sourire qui s’est formé lorsqu’il m’a dit ces mots. 

Peter me lace mes deux bottes et pendant qu’il s’habille, je m’attaque à mes cheveux dont je lie simplement mes deux mèches de devant derrière ma tête en tresse. Lorsqu’il s’apprête à mettre ses bottes, je répète le même manège que lui, sauf que je le regarde dans les yeux. 

Green ButterflyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant