Chapitre 5

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#Dans la Chambre

Je me retrouve assise sur le grand lit, les jambes croisées et toute nue. Ce n’est pas elles qui m’avaient laissée ainsi mais je ne veux retarder les choses quand il sera là. J’angoisse et tout, mais décide de ne pas baisser les bras et de lui montrer que je ne suis pas une femme faible.

La porte s’ouvre et j’entends déjà ses pas qui franchissent le seuil de la porte. Je ferme les yeux un lapsus de temps avant de les ouvrir et de faire face à son regard gris.
Il ferme la porte et s’avance lentement en ma direction, il se stoppe dès qu’il se trouve devant moi.

Sa main s’élève et je ne peux réprimer le dégoût qu’il m’inspire à être sans pitié.
Je n’ai pas eu le temps de comprendre que je sens un manteau me recouvrir les épaules. Je lève les yeux en rencontrant son regard ténébreux et ensorcelant.

Rachid : repose-toi

Il est sérieux ? Je n’arrive pas à croire qu’il s’agit du même que j’avais tout à l’heure en face de moi, ou bien il c’est un moyen de me déstabiliser.

Je décide de repousser ce manteau qui m’empestait de son parfum d’homme sauvage. Mes seins balancent quand je repousse ce tissu doux et moelleux.

Moi : inutile d’attendre encore longtemps, tu peux me baiser maintenant.

Il me lance un regard surpris mais plein de malice.

Rachid : hum.

Moi (imperturbable) : je suis là, nue et offerte. Baise-moi avant que quelqu’un d’autre ne le fasse.

Son regard change d’aspect, il passe d’un état d'amuse à celui d’un regard dur et sans compassion.

Quand il me prend le cou, ça ne m’étonne pas puisque que je sais qu’il ne connait que la rudesse et non la douceur. Il a été façonné ainsi, il ne peut changer, même s’il le voulait.

Il rapproche son visage jusqu’au mien.

Rachid : si un autre homme pose, ne serait-ce que les yeux sur toi, je le tue.

Je ricane alors que mon corps manque de souffle.

Moi (soutenant son regard) : ne te leurre même pas, à partir d’aujourd’hui dès que j’en aurais l’occasion, je me ferais baiser par n’importe quel homme qui porte des couilles.

Une gifle retentissante m’écrase la joue accompagnée d’un hoquet.

Rachid (furieux) : tu n’as même pas intérêt à y penser, parce que le jour où l’idée te traversera la tête, tu seras sous pied sous terre.

Je relève la tête en refoulant les larmes qui menacent de couler.

Moi : alors tue moi maintenant parce que je jure de le faire dès que j’en aurais l’occasion et sache que ceci ne manquera pas.

En deux mouvements, il se trouve au dessus de moi et contre toute attente, sa bouche s’écrase sur la mienne mais je refuse de lui donner accès à ma bouche alors que ses mains palpe mon corps d’une façon audacieuse, il enroule ses jambes autour de moi et m’emprisonne les poignets au-dessus de la tête. Cela ne devait lui coûter plus d’efforts que ça.

Moi (me tortillant) : lâche moi !

Ma poitrine se soulevait avec défi. Tous mes muscles se contractaient sous lui. Je continuais de me débattre, je refuse d’abandonner, mais cette dépense d’énergie prélevait son écot. En dépit de la colère qui étincelait dans mon regard farouche, je m’affaiblissais. Il n’avait plus aucun mal à me contenir.

Je prends progressivement conscience de mon corps nu et chaud agité de soubresauts pressé contre le sien et ce contact intime envahit mes sens de façon grisante. Ma chatte délicate est collée contre son abdomen, seul le fin tissu de son pantalon faisant barrage. Mes seins lourds et décidément brûlants se soulevaient contre son torse. Juste en dessous, je sentais l’affolement de mon cœur.

Sans me relâcher les poignets, il recule et me gifle le dessous du sein droit à pleine paume, puis le gauche du revers de la main.

Des sanglots s’échappèrent aussitôt de ma gorge.

Rachid (me fixant) : Ça te plaît ?

Doucement, il me fait relever le menton, les yeux écarquillés et le souffle court. Il guide la paume de sa main vers mon visage et touchait ma peau pour la première fois. L’intimité de ce simple geste me fait baisser les yeux. Je crains soudain davantage son attention que sa cruauté.
Il fait courir ses doigts sur son visage, retenant fermement ma main quand je tentai de la retirer. Il était rasé de près, il avait la peau douce, mais c’était indéniablement le visage d’un homme.

II lève la main droite, repousse mes cheveux par-dessus mon épaule et me caresse l’arrière du bras.

Un violent frisson descend le long de ma colonne vertébrale, me faisant tressaillir, il me touchait pour de bon, il m’intimidait et il me faisait peur.

Il me caresse le visage, titille de ses doigts le lobe de mon oreille, descendit le long de mon cou et le dos de sa main effleure ma clavicule. Ma respiration s’accélère aussitôt. Ce qu’il faisait n’était pas une bonne chose, mais ce n’était pas si désagréable. La peur restait lovée dans le creux de mon ventre, mais une autre sensation tout aussi envahissante était en train de prendre forme.

J’émets un faible grognement de protestation pour le prier de cesser. Il s’arrête, le temps de s’imprégner de mon odeur, puis reprit là où il en était resté. Je secoue lentement la tête, essayant de le détacher de moi, mais il me maintenait fermement de son autre main.

Rachid (d’une voix contenue) : Regarde-moi

Je ferme très fort les yeux et secoue de nouveau la tête.

Rachid (soupirant) : Je veux que tu me regardes.

Il fit courir ses mains le long de mes bras et me malaxe les seins à pleines mains. Mon corps se met à trembler.

Il me caresse de ses doigts, les yeux plantés dans les miens. Il ne me pénétra pas, mais ses doigts explorent chaque parcelle de mon intimité. Je le sentais partout.
Soudain, sans prévenir, une bouffée de chaleur se répandit en moi. Du plaisir, du désir, pas de la douleur. Toutes mes terminaisons nerveuses étaient reliées aux doigts de Rachid et ce qu’ils me faisaient. Mon cœur s’emballe et je réprime à grand-peine un grognement. Sa bouche dessine un sourire entendu et il retire lentement ses mains, me laissant pantelante.

Rachid : Dieu que tu es belle !

MARIÉE DE FORCE AU ROIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant