Sainte amnésie

Ste Amnésie - Chapitre 8

Attention : ce petit chapitre est un « spécial nuit d'amour » donc pour les âmes sensibles, vous pouvez directement aller au chapitre 9.

Sinon : bonne lecture du chapitre 8 :)

Chapitre 8

Les deux jeunes femmes ne tardent pas à enlever leur soutien-gorge et Beatrice attire Ava à s'allonger contre elle. Dès lors qu'elle sent sa poitrine collée à la sienne, Ava ne peut empêcher un gémissement sortir de sa bouche, rendant son amie encore plus folle de désir. Plus désireuse que jamais, Ava ouvre un peu plus la bouche pour faire entrer sa langue et l'entremêler avec celle de Beatrice qui ne peut s'empêcher de gémir plus fort. Elle qui avait jusqu'alors ses mains posées sur les fesses d'Ava se retrouve bloquée sous elle par son corps tout entier et sa jambe entre les siennes. Elle croit défaillir quand elle sent ensuite de nouveaux les lèvres de son amie dans son cou, lui bloquant également ses poignets au-dessus de sa tête.

« T'imagines pas à quel point je te veux là, tout de suite. » Chuchote Ava à son oreille la faisant soupirer.

Oh que si, Beatrice pouvait le deviner étant donné que c'était réciproque. Et elle le lui prouve en basculant sur le côté, inversant alors leur position et se retrouvant désormais au-dessus d'elle, la dominant complètement. Ava s'en mordait la lèvre tellement elle la trouvait sexy à ce moment précis. Ce simple mouvement de lèvres rendait dingue notre ancienne religieuse qui ne tarde pas à les embrasser de nouveau.

Quelques minutes plus tard, après une lutte acharnée de domination, Ava a fini par se retrouver définitivement allongée au-dessus de Beatrice. Les deux jeunes femmes étaient complètement nues, l'une contre l'autre, s'embrassant plus passionnément que jamais, leurs mains respectives effectuant de doux vas et viens, sur et dans l'intimité de l'autre.

Mince alors, c'est tellement bon !

Beatrice n'arrive plus à penser correctement quand leur premier orgasme les frappes toutes les deux quasiment en même temps.

Elle n'en revenait pas de ce qu'elle venait de vivre. Elle tente de reprendre ses esprits mais c'est difficile.

Surtout quand une femme très sexy est sur vous, en train de vous embrasser et de vous toucher partout.

Quelques minutes plus tard, Beatrice eut son deuxième orgasme lorsqu'elle se retrouvait assise sur Ava, ses jambes enroulées autour de ses hanches, se mouvant de haut en bas. La sœur guerrière, assise également, la tenait d'une main posée sur son bas du dos, son autre main effectuait en elle des mouvements de vas et viens de plus en plus rapide, tout en déposant des baisers sur sa poitrine. Emportée par l'excitation, elle s'autorise même à mordiller le mamelon de son amante qui n'arrivait plus à se contenir.

Elles n'ont pas besoin de se parler, elles se comprenaient simplement par leurs gestes, leurs baisers, leurs regards et leurs sourires. Ni l'une ni l'autre n'avait vécu une telle plénitude, un tel plaisir, jusqu'à maintenant. Se remettant doucement de son orgasme, Beatrice continue d'embrasser Ava, l'obligeant ensuite à s'allonger. Elle ne tarde pas à se positionner à califourchon sur elle, quittant ses lèvres pour lécher son cou, puis son lobe d'oreille et ce geste, Ava en était dingue.

« Bea... » Elle parvient à chuchoter mais l'ancienne nonne la fait taire de son index posé sur ses lèvres. Son doigt est vite remplacé par sa langue qu'elle s'amuse à passer autour, puis à l'intérieur pour rejoindre la sienne dans un bal enflammé. Sa langue quitte ensuite sa bouche pour se retrouver de nouveau sur sa clavicule, puis sur sa poitrine, lui faisant subir le même sort qu'elle, un peu plus tôt, en mordillant un mamelon, puis l'autre.

Ava était excitée comme jamais par cette langue experte qui descend ensuite vers son bas ventre. Mais Beatrice voulait la faire languir. Elle avait une telle envie de lui faire l'amour toute la nuit, qu elle prend son temps, déposant quelques baisers par ci, par là, sur ses cuisses, sur son ventre, sur le dessus de ses lèvres intimes.

Putain, elle va me rendre dingue.

Beatrice eut un léger sourire lorsqu'elle entend la frustration s'échapper des lèvres de son amante sous elle.

Mon dieu, pardonne-moi pour ce que je m'apprête à faire. Je l'aime et la désire tellement !

Ses mains effectuent de douces caresses sur les cuisses d'Ava pour ensuite tenir fermement ses hanches et glisser sa langue dans son intimité. Elle commence par des mouvements sur son clitoris de haut en bas, puis en cercle, parfois même à l'intérieur. Elle répète ce geste tellement de fois, rapidement par moments, lentement par d'autres que les mains d'Ava s'agrippaient fort aux draps.

Bordel, c'est tellement bon !

« Hummm... »

Elle ne pouvait s'arrêter de gémir tellement Beatrice était douée de sa langue. Un orgasme encore plus fort la fauche et un cri de plaisir s'échappe de sa bouche. Celle de Beatrice était toujours sur son intimité et elle ne peut s'empêcher de continuer à la goûter.

Satisfaite, elle rejoint son amante, se remettant au-dessus d'elle, à hauteur de son visage et l'embrasse, lui faisant alors partager le goût de ses lèvres.

« Je t'aime tellement, Ava. »

Débordante d'émotions, Ava la prend dans ses bras, lui caressant le dos au passage. C'était la première fois qu'elle l'entendait lui dire ces mots.

Elles restent ainsi longtemps avant que Beatrice ne finisse par se positionner à côté. Les deux amantes étaient désormais allongées côte à côte, se regardant tendrement, la main droite de Beatrice mêlée à la gauche d'Ava, leurs jambes emmêlées également.

[...]