Je les laisse aller se reposer et j'attrape mon portable avant de composer le numéro de ce connard de ricain.
... : Ouais ?
Moi : Espèce de connard de ricain. T'as cru que tes hommes allaient passer inaperçus dans mon territoire ? On est en Écosse ici, pas dans ton putain de pays !
... : Oh mais c'est ce cher Elios ! Je n'ai jamais envoyé d'hommes te menacer voyons.
Moi : C'était donc une menace en plus. Tu me prends vraiment pour un débile ? Enfin, tu peux dire adieu à tes hommes. Ils ont été tué donc ne ramène plus tes hommes dans mon territoire, connard. La prochaine fois, ce ne seront pas tes hommes qui seront tués. Je viendrais personnellement t'arracher les entrailles et je te pendrai avec.
Je raccroche à son nez et quitte la salle pour aller voir mes gars amochés.
PDV Clara :
Les chasseurs de sorcières... Putain de Vatican à la con ! Il a encore fallu qu'ils se mêlent de ce qui les regarde pas. Je me concentre sur la relecture de mon roman avant de l'envoyer à mon éditrice. Cela va faire bien 3 semaines que je ne suis pas sortie de la forêt, trop concentrée sur le manuscrit et les chasseurs. J'ai préparé la barrière de dissimulation pour les non-invités, en espérant que ça fonctionne bien. Cela faisait quelques siècles que je ne l'avais pas fait aussi puissant. Je n'en reviens pas qu'ils aient de nouveau fait appel aux chasseurs alors qu'on est dans une époque moderne et assez loin de l'époque de l'inquisition... Je soupire quand des coups à ma porte raisonnent. Étrange. Je regarde par la fenêtre mais il fait nuit. Encore plus bizarre.
... : C'est un homme en costard blanc avec une chemise noir et une cravate rouge foncé. Très sexy...
Moi : Eva, pourquoi tu parles toujours des vêtements des gens avant leur apparence ?
Je regarde la vieille femme en extase devant moi.
Eva : La mode ! J'y ai travaillé toute ma vie ! Bref, c'est un homme musclé et au regard déterminé.
Moi : Très bien, j'y vais.
Je me lève de mon bureau puis enfile mes chaussons avant d'ouvrir ma porte en bois. Je tombe sur le regard whisky de Elios. Je me doutais que ce serait lui mais pourquoi venir me voir ?
Moi : Bonsoir, Elios. Je suis surprise de te voir ici et surtout à cette heure-ci.
Elios : Bonsoir, Clara. Je devais te voir et te parler, es- tu disponible ?
Moi : Aaah... Tu as de la chance, je viens juste de finir d'envoyer mon manuscrit. Entre et enlève tes chaussures.
Je le laisse entrer et referme ma porte après avoir regardé les esprits de la forêt nous observer. Ils sont vraiment curieux. De vraies commères. Je guide Elios dans mon salon où la cheminée diffuse sa douce chaleur.
PDV Elios :
Je ne pensais pas qu'elle me ferait entrer. Je suis dangereux mais elle ne le sait pas. Le poids de mon flingue dans mon dos me paraît bien lourd... Je regarde les deux fauteuils en velours marron caramel et le canapé qui va avec ainsi que la déco très chaleureuse et agréable. Cela donne envie de rester chez elle. Je remarque vite les herbes qui sont en train de sécher près de la cheminée. Clara me laisse m'asseoir sur un des fauteuils puis elle prend place dans l'autre en face de moi.
Clara : Tu veux boire quelque chose ?
Moi : Je ne voudrais pas te déranger plus que je ne le fais déjà en venant en pleine nuit.
Clara : Pas grave. Je ne dormais pas de toute façon. Je vais faire chauffer du thé, je sens que nous allons en avoir besoin. Des allergies ?
Moi : Euh... Pas à ma connaissance.
Je la regarde se lever et quitter la pièce. Je me sens observer et c'est vraiment étrange. Il y a personne dans la pièce, j'en suis sûre. Du moins, je pense ? Je serre des poings, retenant à grande peine mes interrogations envers Clara. J'observe mon nouvel environnement et remarque des plantes séchées un peu partout sur le bureau en face de la fenêtre ainsi que des bocaux plus ou moins grands avec des étiquettes. Je me lève et en prends un pour regarder, curieux, mais je ne reconnais pas cette langue... J'en connais de visu une dizaine mais celle-ci, inconnu au bataillon. Je prends une photo discrètement quand de violents frissons me gagnent dans le dos avant de disparaître. Je me rassois quand j'entends ses pas revenir. Elle arrive avec un plateau où trône une théière avec deux tasses et une assiette de gâteaux secs. Elle nous sert et me tend la sous-tasse que je prends. Je goûte le thé et me détends un peu. Un silence règne quelques instants avant que je ne le brise en posant ma tasse.
Moi : Pourquoi tu me dis toujours de rester sur les sentiers ? Pourquoi ces hommes ont mystérieusement disparu quand tu es allée dehors la dernière fois ? Quels étaient ces herbes que tu as donné au gérant du bar ?
Je la fixe en fronçant des sourcils, pensant la déstabiliser mais elle hausse juste un sourcils avant de soupirer en posant sa tasse et en croissant sa jambe charnue devant mes yeux avides.
Clara : Tu veux que je réponde à laquelle de question en premier ?
Moi : Je m'en fous. Je veux des réponses.
Clara : Quitte à perdre plus que tu ne le penses ? Es-tu prêt à perdre une partie de toi à jamais ? Es-tu sûre de vouloir des réponses à toutes tes questions ?
Je reste silencieux, abasourdi. Est-ce que je veux savoir ce qui a tué ses hommes aussi rapidement ? Non. Je ne veux pas, mon instinct me le refuse mais je suis le chef de la mafia Glenn. Je me dois de savoir ce que risque mes hommes dans cette putain de forêt !
Moi : Réponds à toutes les questions. Je dois le savoir.
Clara : Tu dois le savoir pour tes hommes qui te suivent derrière. Pourquoi ce regard surpris ? Tu croyais que je ne saurais pas que tu es à la tête d'une des mafias les plus influentes d'Europe et que tu vis dans le manoir Kloss ? Je sais qui tu es, Elios Kloss, héritier de Erik Kloss.
Je me tends violemment. Comment elle peut savoir ça ?
Clara : Je sais aussi que tu as un flingue dans la ceinture. Je n'ai pas peur de toi, si c'est ce que tu veux que je ressens pour te protéger de moi ou protéger ton clan de moi. Sache que tu fais ce que tu veux de ta vie tant que je ne suis pas impactée par ton travail. Je ne suis pas une ennemie, Elios.
Je la regarde dans les yeux et comprends que je ne pourrai jamais avoir l'ascendant sur elle comme je peux l'avoir sur les autres. Elle est différente.
Clara : Bien. Maintenant, si je répondais à tes questions ? Tu vis depuis combien de temps en Écosse ?
Moi : Depuis ma naissance, soit 28 ans.
Clara : Sachant que votre famille a quoi, 150 ans, même pas ? Vous êtes encore des étrangers pour beaucoup de personnes dans cette ville, Elios. Des étrangers qui se sont bien adaptés, je le reconnais très bien mais ta famille et toi n'avez jamais compris que les habitants soient si superstitieux même si tu as un instinct très développé. Pourquoi tu crois que les légendes et les histoires sont toujours racontées ?
VOILA !!! Elios est-il prêt pour la vérité ? Une petite image de Elios ?
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Cottage Mafia
ParanormalAvez-vous peur du noir ? Non ? Vous devriez... Voilà pourquoi. Elios, chef de la mafia écossaise, est tout de l'homme dangereux que les gens ne doivent pas approcher. Il a une intuition qui l'a toujours sortit d'affaire peu importe les situations. M...