Sans prévenir, j'éclate de rire à la fin de ma lecture. Clara a un certain sens de l'humour... Je regarde la lettre manuscrite et soupire. Un acte irréversible... Je réfléchis pendant une bonne heure avant de me lever et d'allumer une bougie beige aux senteurs de poudre de riz puis je prends la pierre dans la boîte en bois. Je m'installe en tailleur sur mon canapé puis ferme les yeux. J'attends mais rien ne se passe pendant plusieurs minutes... Puis, je sens comme une présence à côté de moi, Clara. Je la sens près de moi, aussi étrange que cela puisse paraître. Je reste concentré pendant encore quelques minutes puis une chaleur arrive sur mon front, un peu piquante au début puis elle devient douce. J'ouvre doucement les yeux, me sentant étrangement détendu. Je cligne plusieurs fois des paupières pour enlever le flou puis je les frotte, maudits cils à la con. Je sursaute quand je vois une...salamandre dans le feu de cheminée. Il dort sur le dos, les quatre pattes en l'air. Je me fige et l'observe, tendu quand une chaleur m'approche. Je tourne mon regard et observe la petite créature qui est assise sur le dos de ma main. Elle est ... mignonne... Je lève prudemment ma main pour mettre la créature au niveau de mon visage. Elle est petite, la taille d'un petit oiseau, une robe verte et une coiffure en feuilles d'aubépine. Sa peau est toute noire avec des yeux en bille rouge. Je regarde son cou caché par un nid de petites branches.
Moi : Bonsoir, petite créature... Je ne me souviens pas t'avoir vu dans le livre de Clara...
Celle-ci semble me faire un sourire. Je change ma main de position et elle s'assoit dans le creux de ma paume. Je me lève prudemment puis attrape le grimoire avant de chercher dedans. Je trouve la créature et découvre que c'est un esprit d'aubépine. Je regarde l'esprit et lui souris, il est trop mignon et semble fragile. Il sautille de ma main puis part à la découverte de ma bibliothèque. Je regarde dans la boîte en bois et vois une lettre à lire après l'expérience. Je l'ouvre en m'allongeant dans mon lit.
" Cher Elios,
Tu as donc fais ton premier pas dans mon monde. Je pense que tu as donc découvert tes trois gardiens. "
Je m'arrête dans la lecture et regarde autour de moi mais il n'y a que deux esprits... Non ? J'écoute le silence puis entends une respiration derrière moi. Je me retourne et découvre une drôle de créature qui dort sur l'un de mes oreillers. C'est un libellaine. J'avais vu un schéma de cette créature dans le grimoire. Un espèce de mouton avec des ailes de libellules et qui est très doux. Je replonge dans la lettre.
" Cher Elios,
Tu as donc fais ton premier pas dans mon monde. Je pense que tu as donc découvert tes trois gardiens. Ce sont des esprits et créatures inoffensives si tu les traites avec respect mais sois toujours prudent. Maintenant que tu as ouvert ton troisième œil, il va falloir l'entraîner. Pour ça, tu habites au bon endroit. Tu iras rencontrer tes 5 résidents dans le manoir pour cela. Ils sont éparpillés dans tout le bâtiment et apprécieraient probablement un peu de discussion. N'oublies pas que c'est des fantômes plus ou moins anciens donc fais un effort sur ton vocabulaire et tes manières.
En attendant, repose-toi un peu. L'entraînement que tu vas avoir sera en plus de ton travail donc je préfère que tu te reposes quand tu es fatigué car une erreur arrive beaucoup plus vite en cas de fatigue.
Clara.
P.S : Pourrais-tu me dire si jamais de nouvelles têtes arrivent en ville ? Je risque d'être très prise pendant un moment avec ce fichu rapport à rendre... Sans parler de mon manuscrit à corriger. "
PDV Clara :
Je soupire en poussant le libellaine qui s'est endormi sur mes épaules pendant que je griffonnais dans mon nouveau carnet. Je remets mes lunettes correctement et regarde l'heure.
Erin : Tu as travaillé pendant 5 heures sans t'arrêter, tu ferais peut-être mieux de manger, non ?
Je souris en tournant ma tête vers l'homme qui lisait dans mon fauteuil, auprès de la fenêtre donnant sur mon potager. Il aimait beaucoup regarder la nature et traînait plutôt dans mon potager et mon jardin médicinal que dedans.
Moi : Je suis surprise que tu sois à l'intérieur... Oui, je vais me faire à manger.
Erin : J'avais pas envie de me prendre la flotte.
Moi : Pourtant tu ne sens plus la pluie sur toi.
Erin : Certes mais je n'aime pas.
Je souris puis me leva en m'étirant, regardant la pluie prendre en puissance, cachant le paysage de la forêt. J'aime pas ça. Cette pluie est surnaturelle. Je pris mes fioles et mis plusieurs petits tas de leur contenant au limite de mon territoire. Je releva mon parapluie et fis face au kelpie de la dernière fois, encore. On se fixa plusieurs instants, la pluie cachant le reste de la forêt.
Moi : Tu ferais mieux de te cacher. Les chasseurs de sorcières sont de retour au pays et ils n'ont pas de pitié pour les esprits trop puissants comme toi.
Je savais qu'il comprenait ce que je disais, j'avais au moins la décence de le prévenir, les esprits comme lui faisaient vivre une forêt, malgré la peur viscérale qu'ils provoquaient aux chasseurs de sorcières. Soudain, des clochettes retentirent. Je regarda une femme magnifique à la longue chevelure brune apparaître sur le dos d'un âne, accompagnée d'esprits. Le Kelpie s'écarta et abaissa sa tête au passage de sa Reine, Titania. J'inclina ma tête également mais ne quitta pas mon territoire. Elle descendit de l'âne et s'approcha de moi avec un grand sourire.
Titania : Clara, cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu.
Moi : En effet, je ne pensais pas vous revoir en dehors de l'Angleterre... Que me veut l'honneur de votre visite ?
VOILA ! Pourquoi Titania, Reine des fées, vient-elle voir Clara ? Mystère... Voici Titania en dessous. Je me demande si certains d'entre vous la reconnaitront...
Et voici un libellaine et une salamandre ! ^^ Et le dernier c'est l'esprit d'aubépine ^^
VOUS LISEZ
Cottage Mafia
ParanormalAvez-vous peur du noir ? Non ? Vous devriez... Voilà pourquoi. Elios, chef de la mafia écossaise, est tout de l'homme dangereux que les gens ne doivent pas approcher. Il a une intuition qui l'a toujours sortit d'affaire peu importe les situations. M...