Chapitre Dix

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Tp: Putain ! Journée de merde !

J'étais rentrée chez moi, la tête basse et la rage présente en moi. Je n'avais même pas pris la peine de faire mon rituel de pétale.

Tp: Je suis vraiment qu'une merde ! Autant crever !

Je suis partie en trombe dans ma chambre, toujours habillée du vêtement de mon ami décédé. J'ai fermé la porte dans un fracas pas possible avant de hurler de rage et de me mettre à frapper pratiquement tout les meubles de ma chambre, y compris les murs.

Tp: Je suis trop conne ! CONNE !

J'avais commencé à donner des coups de poings dans mon miroir, créant de grosses fissures.

Tp: Sale merde ! TU SERS À RIEN ! VAS CREVER !

Je continuais de crier après mon reflet dans le miroir grandement brisé et tâché de mon sang.

Tp: TRANCHE TOI LES VEINES ET ARRÊTE DE FAIRE CHIER LE MONDE AVEC TA PUTAIN D'EXISTENCE !

Des larmes de colère avaient commencé à couler.

Tp: MAIS MERDE QUOI ! TU VEUX PAS TE RENDRE UTILE AU LIEUX DE FOUTRE QUE DES CONNERIES ?!

Je me crachais littéralement à la gueule. J'étais fatiguée mais aussi en colère contre moi. J'avais vraiment merdé, je faisais que ça de toutes façons.

Je me suis recroquevillée sur les morceaux de verre, me blaissant sûrement au passage, puis j'ai recommencer à lacher mes larmes.

Tp: HAAAAA ! JE SUIS PAS À LA HAUTEUR DE TES ATTENTES KURAI, PARDON !

J'en pouvais plus. Cette pression sur moi, je devais lâcher un moment.

Mais alors que mes sanglots se calmèrent petit à petit, un bruit vient me sortir de mes pensées sombres.

Tp: Que...

J'avais tournée la tête ma table de nuit où se trouvait mon arbre à bijoux.

La chaîne de mon collier s'est brisée. Le bijoux était par terre, cassé en deux.

Tp: ...

C'est un mauvais présage...

Tp: Ayame ?

J'avais ouvert les yeux en grand.

Et si c'était pour me dire qu'elle allait mal ?!

Ni une ni deux, je me suis levée puis je suis partie vers la porte de ma chambre. J'ai continué à courir vers la porte d'entrée, puis je suis sortie dans mon jardin avant de sauter par dessus le portail.

Putain ! Plus vite bordel !

J'ai serrer les dent et contracté la machoir avant de mettre mon talent à rude épreuve, la vitesse.

Si mes coups sont si puissants, s'est grâce à ma vitesse. Je ne me bat jamais avec les poings simplement car c'est moin facile pour moi.

Shinichiro S. x ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant