Chapitre 4: Inspection des lieux.

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La voiture de la police avançait sur la route enneigée. Le commissaire regardait droit devant lui pour éviter tout accident, tandis que le cadet, lui, inspectait la carte routière de fond en comble.

Il s'arrêta sur le parking après environ 30 minutes de trajet. Le parking était assez rempli, surprenamment. Ils sortirent de la voiture et se dirigèrent vers l'hôtel. Le cadet essayait d'imiter l'air menaçant de son superviseur, malgré qu'il était doux comme un agneau. Le cadet ouvrit la porte, laissa passer son superviseur et entra dans le bâtiment. Les deux hommes se dirigèrent vers la réception. La jeune femme en face d'eux n'était visiblement pas au courant que deux clients aient contactés la station. Le cadet questionna à la réceptionniste que sont devenus M. Polask et son ami. Elle regarda sur l'ordinateur, il était inscrit que leur départ était prévu jeudi 13 et qu'ils étaient toujours présents dans l'hôtel, mais ne sont pas sortis de la chambre depuis la veille. Le commissaire demanda alors si lui et sa recrue pouvaient entrer dans la chambre 457, elle hocha de la tête et donna les clés.

Après avoir pris l'ascenseur, ils marchèrent dans les vieux couloirs de l'hôtel, qui donnait les jetons aux deux hommes.

« -Voici la chambre Louis. dit le commissaire en sortant les clés de sa poche

-Voulez vous que je prépare ma lampe ? questionna le cadet

-Il est peut-être préférable, si la lumière déconne ou je ne sais quoi oui. D'ailleurs, je vais mettre mon masque et toi aussi, ça se peut, les deux se sont suicidés ou que sais-je, il faut s'préparer à toutes éventualités. dit Johnson en enfilant son masque

-Oui chef. »

Le commissaire inséra la clé dans la serrure, la porte s'ouvrit et grinça. La lumière marchait, mais cependant, personne n'était là. Ils regardèrent futilement partout dans la pièce, il y avait uniquement les affaires que les deux hommes ont laissés derrière eux. Le commissaire soupira, pensant que tout le trajet n'a servi à rien, et qu'il allait, lui et son cadet, retourner au poste de police, écrivant un rapport avec écrit « Statut : indéterminé », laissant les familles sans réponse sur la disparition des deux hommes. Cependant, alors que le cadet fouillait toujours, il trouva une feuille, qui était un peu caché, posé sur la table de chevet, indiquant que la chambre était occupé le jour où ils inspectaient la pièce.

« -Regardez ceci chef.

-Laisse-moi voir ça, dit le commissaire inspectant le papier. C'est étrange, vraiment étrange. Ils ont peut-être était enlevé ?

-Je ne pense pas. répondit le cadet, sûr de lui »

Les deux hommes quittèrent la chambre et demandèrent à certaines personnes autours de la chambre si quelque chose d'étrange se serait produit, mais rien. Les voisins disaient que vers minuit, ils ont entendu du bruit, puis plus rien.

Ce n'était pas une grande aide, alors, ils décidèrent d'aller voir dehors, s'il y avait un indice. En arrivant dehors, proche de la façade de l'hôtel, il n'y avait aucun indice. Pas de trace de pas, de sang ou autre, juste de la neige qui n'a pas bougé depuis des jours. Le commissaire Johnson se rendit vers une cabine téléphonique, sortit cinq cents de sa poche, et les inséra dans le monnayeur. Le caporal répondit, et Johnson décrivit chaque chose qui se sont passées, dans les moindres détails. James écrivit sur un bloc-notes ce qu'il s'était passé, mais était, comme son collègue, pas satisfait. C'était étrange.

Après l'appel, le Caporal raccrocha, et tenta de contacter l'hôtel. Il attendit, pas de réponses, juste un bruit strident signifiant que personne n'était là. Il réessaya plusieurs fois, mais n'arrivait pas à avoir une réponse. Il décida alors de contacter une base plus loin de là leur (7 kilomètres de distance), pour leur demander s'ils arrivaient à rejoindre la base. La réponse fut négative. Il se posa sur sa chaise, et réfléchit. Pendant un court instant, il crût, à la seule explication logique, qu'il s'agissait d'une mauvaise blague. Cependant, comment expliquer la disparition des deux amis ? Ou même du message qu'il eut reçu quelques heures plus tôt ? Si c'était une blague, ça n'irait pas aussi loin, et puis, il y aurait eu des traces de pas ou autre, ce que le commissaire a bien démenti.

Plusieurs jours après les recherches du commissaire, l'hôtel fut fermé par ordre de la police forestière du coin. Un périmètre de sécurité, de rayon 10 kilomètre, a été mis en place. Les familles ont été mises au courant de la disparition des hommes. Les alentours de l'hôtel ainsi que la forêt étaient dorénavant inspectés jour et nuit.

Les équipes de nuit et de jour s'alternaient, des fois les gardes avaient des frayeurs, pensant trouver le cadavre de l'un des deux, mais toujours rien. Ce qui rendit le commissaire encore plus dans ses états. Il n'avait jamais eu affaire à une affaire de disparition de ce genre. Plus jeune, il avait eu affaire à plusieurs disparitions au Nouveau-Mexique, lorsqu'il était cadet. Un jour, comme tous les autres, une disparition avait fait la une des journaux locaux et nationale : la disparition d'une famille entière. Riche, sociable et heureuse, cette famille n'avait jamais eu de soucis avec le voisinage. Tout le monde les aimait et personne ne pouvait leur faire de mal. Cependant, l'avenir fut bien tout autre. La police a pu apprendre au fil des recherches qu'ils avaient été tous tués, après un différent entre le père de famille et un groupe criminel bien connu de la région. Leurs cadavres avaient été abandonnés dans une voiture, proche de la rivière "Pecos". La voiture était rouillée, et empestait la mort. Lors de cette découverte, qui avait été fait maladroitement par des touristes, le jeune Johnson était sans voix. Après cela, il passa une partie de sa vie au sud du pays, puis, lors d'un différent avec sa famille, partit au nord, pour rejoindre le Colorado. Là-bas, il aura affaire à plusieurs disparitions, avec comme principal suspect : Relientia.

Après avoir été appelé sur les lieux, il se rendit à la bibliothèque de la ville. Un vieil bâtiment datant du 17ᵉ siècle, comportant toutes les archives de la ville, une vraie mine d'or pour des curieux comme lui. Il se mit alors à faire des recherches sur des rapports que des collègues avaient écrits auparavant sur Relientia, un laboratoire national qui était financé par la présidence de Reagan.

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