Chapitre 8: Le Début de la Fin.

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Les touches de la machine à écrire raisonnaient dans le grand salon du Jack Hôtel. Michael s'était mis à écrire depuis plusieurs jours avec son journal intime. Il eut comme objectif d'inventer une histoire, inspiré de ce qui leur passe. En fouillant dans le grenier, il avait réussi à dénicher cette vieille machine à écrire noir. Elle était un peu rouillée, mais fonctionnait toujours, il se rappelait la machine à écrire qu'avait son grand-père. L'écriture était son passe-temps favori. Avant même d'arriver ici, il adorait écrire. Il n'était pas très bon en dessin, mais grâce à l'écriture, il arrivait à faire parvenir son imagination débordante. Son histoire serait à propos d'un couple, qui se serait perdus dans les montagnes. Un jour, ils trouvèrent une maison, aux fonds des bois. Ils y habitèrent alors pendant plusieurs jours, lorsqu'ils découvrirent qu'ils n'étaient pas seuls. Dès lors, ils essayèrent de partir, mais y arrivèrent en vain. Le propriétaire était un vieil ermite. Il avait une longue barbe blanche, des grosses cernes et portait toujours sur lui un béret qui cachait ses yeux. Il n'était pas méchant et voulait les héberger, avant que la tempête se termine. Puis.. Page Blanche. Cela ne lui ait jamais arrivé. Page Blanche. Michael n'arrivait pas à trouver une nouvelle source d'inspiration. Que faire de ce couple et de cet ermite ? Il ne pouvait pas juste écrire que la tempête s'arrêta, et que les amoureux sont partis comme ça. Il s'énerva à plusieurs reprises. Il froissait constamment ses feuilles. John s'était, malgré lui, habitué à son acharnement constant lorsque son esprit était vide de mots. Il le trouvait plus agressif que d'habitude, moins patient. Il était grand temps à eux deux de rentrer au bercail. La tranquillité et la solitude les rendaient malades, voir les effrayaient par moment. De temps à autre, John venait le voir pour le demander l'avancée de son histoire, mais rien n'avançait comme prévu. Comme il s'ennuyait, il décida d'explorer la cave, laissant Michael à l'écriture de sa prochaine œuvre littéraire.

La porte menant à la cave était situé à l'opposé du bureau du directeur. Elle était interdite au public, et uniquement autorisé au personnel compétent. Lorsque John entra dans la pièce, il découvrit une grosse porte en bois, avec écrit dessus « CAVE ». Il eut du mal à l'ouvrir, mais réussit au bout du compte. Il faisait terriblement sombre, il était équipé d'une lampe torche, et l'alluma. John n'était pas du style à être quelqu'un qui avait peur de son ombre, mais dorénavant si. Il avait très peur et se sentait encore plus seul qu'avant. C'était effrayant. Ces longs couloirs qui avaient l'air de jamais se terminer. Était-ce vraiment le cas ? Il passa plusieurs heures là-bas, sans même se rendre compte, puis commença à se demander s'il va retrouver son chemin. Aux bords du désespoir, il trouva une porte. Elle menait à une grande pièce, munis à l'intérieur de pleins d'interrupteurs en tout genre. Il n'avait malheureusement pas apporté un appareil photo, mais c'était fascinant. Il ne rêvait pas. Il y avait également partout des fils en tout genre, rouge, bleu, vert, jaune, etc.. et aussi un immense serveur. Ce n'était pas le genre de serveur qu'il avait pu voir au bureau, mais lui était.. Différent. Plus gros, comportant plus de données possiblement, et aussi un amas de lumière considérable sur toute la hauteur de la machine. Au centre, se trouvait un écran avec un clavier posé au-dessous. L'écran avait écrit dessus :

PROGRAMME NEP G2 EN COURS... 1984/MARS

> erreur détecté.. DECONNEXION DU SERVEUR

> POMPES HORS LIGNE. NEP G2 INSTABLE.

> BRECHE DETECTER. MODE BOUCLIER ENCLENCHER..

> MODE BOUCLIER DESACTIVER DANS L'UNIVERS 340

> OUVERTURE DE LA BRECHE DANS APPROXITEVEMENT 10 MINUTES

Il n'en croyait pas ses yeux. Peut-être qu'ils pourront enfin être libres ? Il courut le plus rapidement qu'il pouvait faire. Il trouva Michael avachi sur son siège, il arriva à la vitesse de la lumière et le secoua.

«-Michael, c'est finit ! On va pouvoir s'échapper ! s'exclama John

-Mais qu'est-ce que tu racontes.. répondit Michael à moitié endormi

-Je suis allé visiter la cave, y'avait une pièce ultra-bizarre avec un ordinateur. Dessus, il était inscrit qu'une brèche devrait bien se produire. En d'autre termes, on va etre libre.

-Oh.. oh putain enfin ! cria de joie John»

Les deux amis s'enlacèrent et commencèrent à danser comme des enfants. Ça faisait longtemps que les deux hommes étaient réellement heureux. L'heure approchait. John regardait pratiquement toutes les secondes sa montre. Il était inquiet, mais à la fois excité de sortir de ce pétrin.

Puis tout à coup, le sol commença à trembler, les murs aussi. Le vent poussait encore plus des soupires d'orgues tandis que les fondations commençaient à s'écrouler. Le salon, autrefois luxueux et magnifique, s'écroulait en poussière. Les deux hommes coururent pour atteindre la sortie. Ils arrivaient à voir comment l'édifice disparaissait petit à petit. L'Hôtel se détruisait comme si on aurait soufflé sur un château de cartes. La charpente n'arrivait plus à soutenir le toit, qui en même pas en une fraction de seconde s'écroula. L'Hôtel avait complétement disparu, même le panneau d'entrée n'était plus présent. Mais ce n'était pas fini. Les deux hommes soufflèrent quand tout à coup le ciel devenait rouge. Des éclairs apparaissaient tandis que de la neige continuait à tomber. John cria à Michael de courir, mais avec leur plus grande surprise, le sol commençait à se fissurer. Le chaos était total. Puis, dans leur plus grand désespoir, un portail s'ouvrit en hauteur. Ils n'avaient jamais vu ça. Ils décidèrent de monter au-dessus d'un arbre, puis sautèrent.

Ils étaient à dorénavant dans un toboggan interdimensionnel. Ils criaient de toute leurs forces, mais ils n'arrivaient meme pas à s'entendre. Ils pouvaient observer qu'en dessous d'eux se trouvait North Rock, qui commençait à se détruire lui aussi. Ils distinguaient des incendies, des explosions, etc..

Le chaos était total.

Infinite TimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant