Infinite Time

Chapitre 10: Espoir.

LE MESSAGE SUIVANT EST TRANSMIS SUITE À LA DEMANDE DE LA MAISON BLANCHE, CECI N'EST PAS UN EXERCICE. RESTEZ A L'ÉCOUTE.

Une catastrophe d'origine inconnue, menaçant la nation, s'est produite dans la ville de North Rock, située dans l'état du Colorado. L'heure exacte n'est pas encore connu, mais la situation est grave et nécessite une action immédiate. Les résidents de l'état du Colorado et des autres états doivent impérativement suivre les instructions suivantes, pour assurer leur sécurité et la sécurité des autres. Suivez attentivement les instructions.

Vous devez quitter la zone à risque, qui est délimité de...150 miles . Des militaires devront normalement vous conduire à la zone d'évacuation. N'apportez uniquement de la nourriture, à boire, une lampe de torche (pile rechargeable), et une radio fonctionnelle. Vous devez avant tout respectez les consignes de sécurité. Ne paniquez pas et restez calme.

Les autorités locales, les équipes de secours et les services d'urgence sont pleinement mobilisés pour faire face à cette catastrophe. Des mesures sont prises pour assurer la sécurité de tous les habitants du pays. Restez vigilant, suivez les instructions et soyez prêt à agir en conséquence.

La situation est toujours instable et va surement changer rapidement et de nouvelles informations seront communiquées dès qu'elles seront disponibles. Restez à l'écoute.

Dans un grand gymnase, John et Michael regardaient avec d'autres personnes évacuées le message d'alerte qui avait été fait sur le poste de télévision. Ils étaient tous sans voix. Les deux décidèrent de prendre un café. Alors qu'ils étaient en train de boire leurs cafés, ils tombèrent nez à nez en face de Mary et ses parents, qui, eux aussi, voulaient prendre une boisson chaude. Les deux hommes avaient déjà fini leurs cafés, ils saluèrent les deux parents, mais aussi Mary, elle sourit. Ils décidèrent de jouer à du poker, mais ils s'ennuyaient réellement. Ils voulaient eux deux rentrés chez eux, hors de tout ce bazar. Michael, qui réfléchissait, se demandait si un jour leur histoire serait connu un jour. John, lui, ne s'en fichait guère, tant qu'il était vivant, cela lui convenait, ils verront ça plus tard. Alors qu'ils étaient dans leurs pensées, plusieurs militaires s'approchèrent des civils. L'un d'eux cria que la zone allait être encore agrandi. Les deux soupirent, et s'avancèrent vers l'arrêt de bus. Les autres personnes marchèrent également. Ils étaient tous fatigués. Le commissaire Johnson et son cadet étaient aussi présents. Il mangea un biscuit qu'il avait gardé dans l'une de ses poches de sa veste. Son cadet, lui, était assis en train d'attendre. Puis tout à coup, son regard toucha John et Michael. Il bondit de son siège, en ne croyant pas ses yeux. Il se leva et s'approcha du commissaire en lui disant que c'était bien eux. Le commissaire qui avait entamé une cigarette, commença à s'avancer vers eux. Il se présenta, et leur demanda si c'était bien eux. Les deux, qui ne comprenaient pas ce qu'ils se passaient, hochèrent de la tête. Les deux policiers étaient sur le choc. Ils racontèrent toutes les démarches qu'ils avaient faites, John et Michael écoutaient toujours autant stupéfait. Puis, ils racontèrent aussi de leur côté. Les quatre hommes étaient tous stupéfaits. Après quelques minutes de discussion, les bus arrivèrent. Et c'est repartit, deux heures de route, dit John, ironiquement. Il n'y avait aucuns bruits dans le bus. Tout le monde dormait. Après environ deux heures de route, ils arrivèrent dans une base militaire qui avait été complétement réservée aux civils. Quand Michael ouvrit ses yeux, il apercevait depuis la fenêtre du bus, des militaires, des tanks, et des installations qui avaient été installés à là-bas vite (des tanks, des radios ,etc..). Avant de dormir, le poste de télévision était allumé. À l'écran, Ronald Reagan, face à la caméra. Il semble inquiet.

-Mes chers concitoyens. Ce soir, je me tiens devant vous le cœur lourd, accablé par le poids d'une catastrophe qui a frappé notre grande nation, alors que nous dormons paisiblement. Dans la magnifique ville de North Rock, nichée au milieu des paysages grandioses du Colorado, une calamité d'une ampleur considérable s'est manifestée, projetant une ombre sur notre terre et menaçant les fondements mêmes de notre nation. En de tels moments, il est facile de céder à la peur et au désespoir, mais rappelons-nous l'esprit indomptable qui a défini l'Amérique tout au long de son histoire. Nous sommes une nation bâtie sur la résilience, l'unité et une détermination inébranlable. Ensemble, nous avons traversé des tempêtes, combattu la menace du nazisme, la menace rouge et relevé des défis et émergé plus forts que jamais. Je tiens à vous le dire solennellement que nous allons continuer à nous battre. Je veux que nous nous réunissons ici ce soir, nos pensées et nos prières vont aux courageuses âmes touchées par cette tragédie. Les familles déchirées, les foyers perdus, les vies à jamais bouleversées - leur douleur est notre douleur. Pourtant, au milieu des décombres, nous trouvons des héros qui se lèvent. Les premiers intervenants, les volontaires, les voisins qui se serrent les coudes. Je suis venu vous dire, que nous devons faire face à cette épreuve ensemble, en tant que communauté soudée. Il est facile de se sentir impuissant devant une telle catastrophe, mais je vous assure que nous avons les ressources, le courage et la détermination nécessaires pour surmonter cette épreuve, c'est ce qui fait notre force. Nous mobiliserons toutes les agences gouvernementales, tous les moyens et toutes les ressources à notre disposition pour venir en aide à ceux qui en ont besoin. Je ferai appel à notre Congrès pour qu'il fournisse les fonds nécessaires à la reconstruction et à la réhabilitation de North Rock et de toutes les régions touchées. Nous ne laisserons pas cette catastrophe détruire notre nation. Je demande à chaque citoyen de faire preuve de compassion, de solidarité et de générosité envers nos concitoyens affectés. Que ce soit en offrant un abri, en donnant des vivres, ou en apportant un soutien émotionnel, nous avons tous un rôle à jouer pour aider à reconstruire et à restaurer ce qui a été détruit. Mes amis, bien que les temps puissent sembler sombres aujourd'hui, je crois fermement en la résilience et en la force de notre nation. Nous allons rebâtir le pays. En tant que président, je m'engage à soutenir tous les efforts de secours et de reconstruction nécessaires. Je m'engage également à faire en sorte que cette tragédie ne se répète pas dans d'autres régions de notre pays. Nous renforcerons nos infrastructures, nous investirons dans la préparation aux catastrophes et nous travaillerons sans relâche pour protéger nos communautés. Que Dieu bénisse les habitants de North Rock, que Dieu bénisse le Colorado et que Dieu bénisse les États-Unis d'Amérique. Je vous remercie.

L'écran devient noir, puis un présentateur télé fait part des actualités. Tout le monde était sur le choque, certains même pleurait de désespoir. Y a-t-il un espoir ? John et Michael eux ne savaient pas réellement quoi dire, ou même y pensé. Mais il était certain, qu'il fallait rester solidaire.

La nuit passa très vite, tellement ils étaient fatigués. Ils n'ont pas dormi longtemps, mais avaient tout de même bien dormis. Le dortoir était assez grand, il avait été bien réinventé pour des civils et non des militaires. Les journées dans la base étaient plus au moins convenables. Evidemment , l'ennui s'était installé parmi eux, mais John, Michael, le Commissaire et le Cadet essayaient de s'occuper avec ce qu'ils avaient. Des jeux de cartes, des parties sur la NES, etc.. 

Le lendemain, le 17 janvier 1984, il pleuvait. C'était bientôt le jour d'anniversaire de Michael. Mais il n'avait plus vraiment le moral de fêter quoi que ce soit. Il avait appris que ses parents étaient morts lors d'un grave accident d'avion. Ils devaient rejoindre leur fils à une conférence importante. L'appareil se serait craché quelques minutes seulement après le début de la brèche. En parlant de la brèche, North Rock était complétement rasé de la carte. Il ne restait plus rien, même un semblant de vie. Les militaires avaient dû quitter, en urgence, la zone lorsqu'une grosse explosion au niveau du laboratoire avait été ressenti. Malgré le discours de Reagan, qui voulait tant bien que mal essayer de donner de la force aux américains, l'espoir commençait peu à peu à disparaître. Les scientifiques ne donnaient à peine quelque jours aux États-Unis d'exister, avant d'être anéantis dans le chaos le plus total. Dans un appel d'aide, l'ONU décida d'envoyer des troupes de casque bleu.

Le congrès américain prit la décision, à la hâte, de relever la réalité de la catastrophe au monde entier. Absolument tout. Relientia, les téléporteurs NEP-G1, 2 et 3, ainsi que les personnes disparus. Un nombre conséquent de documents de la CIA ont été donc déclassifiés et rendu public. Beaucoup jugèrent et critiquèrent Reagan, le traitant d'hypocrite national. Mais qu'importe. Maintenant, il était question de temps. À vrai dire, le compte à rebours était quasiment terminé. Il ne restait qu'un jour ou deux. Pour la première fois de l'histoire de l'humanité, tous les peuples étaient réunis. Tous les aides y étaient acceptés. Mais même avec tous les efforts du monde, personne ne pouvait éviter le..

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