Quand deux mondes diamétralement opposés se rencontrent...
Jisung vit sa vie estudiantine tranquillement. Mais voilà qu'un jour, il est le témoin d'un meurtre. Pour Minho, le chef du groupe criminel Lee, il ne peut pas le laisser vivre après ce qu'...
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Decipimur specie recti
Nous sommes trompés par l'apparence du bien.
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« Il est inconscient »
L'homme derrière le volant jeta un regard à travers le rétroviseur pour observer la scène qui se déroulait derrière lui. Il regarda Jisung, les paupières closes, la tête contre la vitre de la voiture. Changbin rangea la serviette imbibée d'alcool dans un des sacs à dos. Il s'en était servi pour rendre le garçon inconscient.
« Parfait » Souffla Minho avant de se concentrer à nouveau sur la route. Il appuya sur la pédale d'accélérateur.
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Une douleur fulgurante élança le crâne de Jisung alors qu'il voulut ouvrir ses yeux. Il gémit de douleur et apporta sa main à son front, comme si cela allait le soulager de la douleur. Il papillonna des yeux car la lumière dans la pièce était trop forte. En plus de cela, il avait beaucoup trop chaud. Il retira la couverture qui recouvrait son corps puis se releva dans le lit. Ses yeux prirent du temps à s'adapter à la lumière mais lorsqu'ils le firent, ils balayèrent la pièce. Il soupira en comprenant où il était. Cependant, il se sentait légèrement rassuré d'être encore vivant. Mais pour combien de temps encore?
Il se trouvait dans une petite pièce, meublée seulement d'un lit et d'un bureau. Elle était vide de décorations ou même d'objets utiles comme une lampe ou des livres. Cela donnait comme indices que cette pièce n'avait jamais été utilisée auparavant. Jisung se leva du lit pour regarder par la fenêtre. Elle était condamnée par des barreaux en acier et donnée directement sur une petite ruelle. Il tordit son cou pour essayer de trouver à un indice qui lui indiquerait où il se trouvait exactement. À part des poubelles et une petite voiture rouge délabrée, la ruelle était vide. Il n'y avait aucun signe de vie.
Il fit le tour de la pièce en espérant trouver quelque chose qui l'aiderait à s'échapper mais il n'y avait rien. Il avait remarqué qu'il portait toujours les mêmes vêtements de ce matin et qu'aucun vêtement de rechange se trouvait dans la pièce. Il n'avait, cependant, pas de chaussettes et de chaussures aux pieds.
Il soupira tout en se rasseyant sur le lit. Son cerveau se mit à réfléchir à grande vitesse : il devait trouver une solution pour se retirer de cette situation très dangereuse. Au moins, on l'avait pas attaché. Il était libre de ses mouvements. La fenêtre n'était plus une option pour sortir de là. La porte était surement fermée à clef.
Le jeune garçon tourna subitement la tête vers la porte. Il fronça les sourcils.
« Non, elle est surement fermée » Murmura-t-il mais continua à la regarder.
Il stoppa sa respiration et un silence de plomb s'installa dans la pièce. Il se concentra afin d'entendre des éventuels bruits venant de l'extérieur. Il n'entendait rien.
