21. Un colère sourde.

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"Passer d'une émotion à une autre."

Xelina.


Crac.

C'est le bruit qu'émet mon cœur qui se brise une millième fois.

Quand je pensais avoir atteint l'enfer, à la perte de ma famille, ce n'est encore rien comparé à ce que je vis actuellement.

J'ai voulu croire en ce qu'ils me disaient tous sur mon frère mais faut croire que j'aurai dû croire mon instinct. Ne croire quand moi comme il me l'as appris...

Mais je me situe entre un de mes bourreaux, le parrain des Sons of night dans une villa plus chère que ma vie entouré de riche avident de ragots pour assouvir leur curiosité.

Qui dois-je croire à présent ?

Qu'est-ce que je fais ici ?

– Attends, il ne t'as rien dit ? - S'exclame en ricanant Lorenzo devant moi.

– Ferme t'as putain de gueule avant que je ne t'explose ton crane d'oeuf pourri.

Mon regard alternant entre le roux alias Andrew, Lorenzo qui vient de faire son entrée et le cinglé me rend dingue. Qui disait vrai ? Aucune putain d'idée intercalatique. Ils se contentent de se bouffer du regard, près à tuer l'autre a la moindre occasion.

– Xeli- - Tente le parrain.

– FERME LA, VOS GUEULE !! - Hurlais-je, complètement à bout.

Il m'a piégé. Il voulait me livrer au Cristens, a mes deux bourreaux dans mon dos. C'est cela le vrai plan, ils ont tous manigancé dans mon dos, j'étais leur proie dès le début pour faciliter leur négociation, ce n'était pas pour moi ni pour ma survie.

Le parrain savait très bien ce que j'avais vécu à cause d'Andrew, les traumatismes qu'il a réveillé en m'agressant à l'université. Et puis Lorenzo, mes proches ete au courant... Soan le savait !

Il en n'a rien n'eu a faire de moi.

Je n'étais qu'un plan parmi tant d'autres. Qu'un pauvre petit pion de pacotille qui devait éjecter de sa vie.

J'avais commencé à croire en lui, à ce qu'il me disait ! J'ai cru qu'il était de mon côté ce bâtard de babouin gymnaste !

Je suis conne.

J'arrache les gants qu'Isaac m'as offert et gratte mes poignet comme une folle dingue sorti d'un asile, la douleur de mes griffures me donne une sensation de couler ou plutot de flotter dans l'air avant la chute inevitable.

Je veux mourir.

– Némésis.

Une voix grave mais douce et à la fois presque silencieuse. C'est elle qui me sort de mes pensées qui sont devenues un chaos infernal.

– Ton regard, Némésis. - M'ordonne-t-il cette fois plus durement.

– R..Rain ? - Arrivais-je à prononcer.

A son regard, cette petite lueur de soulagement qui passe, je me laisse tomber à genoux tant je ne supporte plus la douleur qui m'assaille. Le monde me tombe dessus tant leur trahissons me fait mal.

Je sens plusieurs pas courir dans ma direction mais une seule ombre se dessine devant moi. Je sais qui est-ce directement quand l'odeur vanille m'enrobe dans une douce étreinte.

– J'ai tellement mal..

– Il est temps... - Me souffle-t-il pour que je sois la seule à entendre.

Soul Of The Moon (EN RÉÉCRITURE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant