Chapitre 4

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Nous rentrons à New York, je me sens plus seule que jamais surtout en revenant dans notre appartement. Je ne peux m'empêcher d'ouvrir l'armoire et de renifler l'odeur de ses vêtements sur les cintres. Je ne sais pas si un jour j'arriverai à me remettre de sa mort.

Pour couronner le tout, une partie de New York fut bombardée pendant notre absence y compris la maison où résidait ma mère, elle n'a pas survécu. J'allais enterrer non seulement mon mari mais aussi ma mère. Comment ne pas souffrir de ça ?

À l'enterrement, je suis vêtue de noire, j'ai complètement perdue ma joie de vivre, je n'arrive plus à manger, à m'amuser, à rire, à dormir. J'ai perdu ma seule raison de vivre sur cette terre, j'étais si proche de le rattraper, j'aurais pu le sauver.

Le soir même, je suis allé à notre bar qui s'est fait bombarder, il ne reste pas grand chose. Steve est déjà assis au bord d'une table avec un verre à la main. Je le rejoins et me serre un verre, on ne parle pas, il souffre autant que moi de la mort de Bucky, nous trois sommes une famille. L'agent Carter nous rejoint.

Peggy : Ce n'est pas de votre faute.

Rebecca : Vous avez lu le rapport ?

Peggy : Oui.

Rebecca : Alors vous savez ce qu'il en est.

Peggy : Vous avez fait ce que vous pouviez. Vous aviez confiance en lui ? Alors ne vous accusez pas de ce qu'il lui est arrivé. Faite lui l'honneur de penser que c'était son choix et qu'il vous a suivi parce qu'il pensait que vous en étiez digne.

Ces mots sont forts et durs mais reflètent la vérité pure. Mon objectif aujourd'hui c'est d'en finir avec cette guerre et HYDRA, une bonne fois pour toute.
Lors d'une réunion au QG, nous sommes tous réunis pour arrêter Schmidt.

Colonel Philips : Yohan Schmidt devra être enfermé dans une asile. Il se prend pour un Dieu et veut faire exploser la moitié de la planète pour prouver qu'il en est un, à commencer par les États-Unis.

Howard : Il dispose d'une puissance de feu qui dépasse nos capacités. S'il traverse l'Atlantique, il pourrait dévaster la totalité de la côte Est en une heure.

Gabriel : Combien de temps on a ?

Colonel Philips : Selon mon nouvel ami, nous avons 24h.

... : Schmitt, il est où ?

Colonel : HYDRA a encore une base, ici, dans les Alpes enfouie à 550m de profondeur.

... : Et comment on fait ? On va pas aller cogner à la porte, non, ça paraît exclu.

Steve : Et pourquoi pas ? C'est exactement mon intention.

Partir en mission me changera les idées, j'arrêterai de penser à lui pendant un temps. On se rend dans les Alpes. Steve sert d'appât pour attirer l'attention de l'intérieur pendant que l'on arrive via les tyroliennes et les autres par la forêt. On prend d'assaut la forteresse et prend le dessus sur l'ennemi.

Crâne Rouge essaie de s'enfuir sur un avion mais Steve réussit à monter dessus pour l'arrêter. Nous sommes dans la salle de contrôle attendant que Steve nous contacte par radio.

Steve : Allô ! Ici, le Captain Rogers, est-ce que vous me recevez ?

Rebecca : Steve, c'est toi ? Ça va ?

Steve : Rebecca, Schmidt est mort.

Peggy : Et l'avion ?

Steve : C'est un peu plus compliqué à expliquer.

Peggy : Quelle est votre position ? Que je vous trouve un terrain pour atterrir.

Steve : Il n'y aura pas d'atterrissage. Je peux le faire piquer du nez, c'est tout.

Peggy : Heu ... On contacte Howard, il nous dira ce qu'on peut essayer de faire.

Steve : On a pas le temps, l'appareil va trop vite et il se dirige vers New York. Tout ce que je peux faire c'est le mettre à l'eau.

Rebecca : Mais non, surtout ne fais pas ça, on a le temps, on peut trouver une autre solution.

Steve : Je suis encore au milieu de nul part, si j'attends trop il y aura beaucoup de morts. Rebecca, c'est ma décision.

Rebecca : S'il te plaît, ne fais pas ça, je ne peux pas te perdre aussi.

Steve : Je suis désolé, je n'ai pas le choix... Peggy ?

Peggy : Je suis là.

Steve : Il faudra reporter notre soirée dansante.

Peggy : Très bien, à samedi en 8 alors au star club.

Steve : D'accord.

Peggy : À 8 heures tapante. Surtout, ne soyez pas en retard, compris ?

Steve : Oui mais je ne sais toujours pas danser.

Peggy : Soyez là, à l'heure, je vous apprendrai.

Steve : On pourra peut-être leur demander un slow. Je ne voudrais pas vous marcher sur les ...

Rebecca : Steve ? Steve ?

Peggy : Steve ?

Elle comme moi pleurons, on essaie de se réconforter l'une l'autre. Steve nous a quittés à son tour en nous sauvant tous. La mission fut terminée, nous rentrons tous chez nous. La guerre prit fin.

La Veuve noire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant