Chapitre 3

8 2 0
                                    

Le jour se lève, nous marchons tous vers le camp, Steve nous a tous sauvés et sortit de cette merde dans laquelle nous étions. Les soldats du camp applaudissent et nous, nous étions seulement content d'en être sorti vivant.

Bucky : HEY ! ON APPLAUDIT CAPTAIN AMERICA !

La foule frappe des mains aussi fort et crie pour acclamer Steve d'avoir réussi sa mission apparemment secrète.

*****

Une semaine plus tard, nous sommes rentrés à New York, nous avons passé des examens médicaux et des interrogatoires interminables. On va bientôt repartir sur le front mais en faisant partie d'une équipe spéciale avec Steve en tête afin d'arrêter Crâne Rouge et son organisme qui s'appelle HYDRA.

Physiquement, on est épuisé mais la volonté est là pour continuer à se battre. En attendant, on se prépare pour passer une dernière soirée. Je me mis sur mon trente et un, Bucky fait également un effort.

Bucky : Tu es magnifique ! Il me regarde avec des yeux rempli de désir.

Rebecca : Toi aussi !

Bucky : Tu sais, j'arrête de revoir certaines images du front enfin plutôt quand on était attachés à ces tables.

Rebecca : Bucky...

Bucky : Laisse moi finir ! Voir ton corps inanimé, cela permis de prendre encore plus conscience que tu es indispensable dans ma vie et que je t'aime énormément.

Rebecca : Moi aussi, j'ai eu peur. Avant de perdre connaissance, je ne pensais pas que je survivrais. Mais nous sommes plus unis que jamais. Je t'aime aussi James Buchanan Barnes !

Je mets les bras sur ses épaules caressant ses cheveux tout en l'embrassant. On part en direction du bar où tout le monde est déjà là à picoler. On s'assoit au bar pendant que Steve recrute son escradron pour la mission, ceux avec qui nous étions capturés. Il revient quand tout le monde accepte et l'escadron se met à chanter.

Rebecca : Tu vois, je te l'avais dit, tous des idiots.

Steve : Et vous deux ? Vous êtes prêts à suivre Captain America jusqu'au jugement dernier ?

Rebecca : Ah ça non, le petit gars de Brooklyn qui est assez bête pour ne jamais fuir une bagarre, c'est lui que je vais suivre.

Bucky : Mais garde au moins la tiraille.

Steve : En faite, il me plaît de plus en plus ce gars.

Le chant de l'escadron s'arrêtent soudainement, on se penche en arrière et l'agent Carter est là dans une robe rouge moulante qui la met en valeur.

Peggy : Captain.

Steve : Agent Carter.

Elle nous fit un signe de tête à moi et Bucky.

Bucky : Mademoiselle.

Peggy : Howard a du matériel à vous faire essayer, demain matin.

Steve : Entendu.

Un silence se créé et Steve regarde l'agent avec désir, ce qui me fait sourire, c'est la première fois que je vois mon meilleur ami sous le charme d'une femme aussi intimidante que l'agent Carter.

Peggy : Votre commando d'élite se prépare à passer à l'action ?

Rebecca : Vous êtes contre la musique ?

Peggy : Pas du tout, au contraire. J'espère que quand tout sera fini, je retournerai danser.

Elle regarde Steve avec une intensité qui me rappelle celle que j'échange quand je regarde mon mari.

Bucky : Et qu'est-ce qu'on attend ? Je lui lance un coup de coude dans le ventre qui le fait légèrement plier.

Peggy : Le bon partenaire, dit-elle en ne lâchant pas Steve du regard. Demain, 8 heures, Captain !

Steve : J'y serais.

Elle s'en va, on continue à profiter de la soirée.

Rebecca : C'était quoi ça ?

Steve : De quoi ?

Rebecca : Toi et l'agent Carter, cette tension ...

Bucky : ... sexuelle !

Steve : Vous dîtes n'importe quoi.

Rebecca : Arrête un peu, ça se voit qu'elle te plaît et je parierai que tu lui plais aussi.

Il ne dit rien de plus, ses joues sont rouges écarlates. On rentre chez nous, à peine la porte ouverte, je sens l'excitation de mon mari qui me fait des bisous dans le cou. Je ferme la portederriere nous quand il me détache ma robe et atterrit à mes pieds. Je me tourne vers lui et échange des baisers plus que fougueux.

Je lui enlève ses vêtements à mon tour tout en se dirigeant vers la chambre. Je le pousse sur le lit et m'allonge sur son corps nu. On finit la nuit sous la couette.

*****

Le lendemain matin, on repart sur le front en Europe avec notre commando d'élite. Nous achevons plusieurs missions qui fut un succès, on a détruit beaucoup pde base d'HYDRA, un vrai jeu d'enfant.

La prochaine mission me déplaît, avec une tyrolienne, nous allons monter à bord d'un train en marche, pour intercepter le docteur Arnim Zola, l'auteur de nos injections avec Bucky, qui est censé s'y trouver.

Bucky : Tu te rappelles quand je t'ai embarqué sur le grand 8 à Coney Island ?

Steve : Ouais, j'ai vomi.

Bucky : Tu veux toujours me le faire payer, c'est ça ?

Steve : C'est pas du tout mon style.

Gabriel : C'est confirmé ! Le docteur Zola est dans le train. Le centre de commandement d'HYDRA les a apparemment autorisé d'accélérer. Je ne sais pas où il va mais ils sont pressés de le recevoir.

Union Jack : Allez-y alors, parce qu'ils vont à une vitesse du diable.

Steve : On a une fenêtre de 10 secondes, si on loupe, on s'écrase comme des moustiques sur un pare choc.

Union Jack : Attention à la marche.

Dugan : Allez les moustiques c'est parti !

Steve part devant moi, Bucky passe après. Je serre mes mains sur la tyrolienne et me jette en avant, le truc c'est de ne pas regarder dans le vide. Nous lâchons prise et atterrissons sur le train, on court vers l'avant jusqu'à un escalier qui nous emmène à une entrée à l'intérieur d'un wagon.

On avance avec prudence nos armes à la main. Les portes se ferment devant Bucky et moi, nous séparant de Steve. Des soldats nous tirent dessus, on riposte et on se cache derrière des caisses. Il ne reste un soldat à éliminer mais mon arme est vide et celle de Bucky aussi. Steve ouvre la porte, donne son arme à mon mari et élimine le dernier.

Bucky : J'allais en faire qu'une bouchée.

Steve : J'en doute pas. ATTENTION !

Steve nous protège avec son bouclier mais je suis propulsée plus loin me prenant le mur dans le dos avant d'atterrir au sol. Bucky prend le bouclier de Steve avec un pistolet essayant d'arrêter le tireur mais celui-ci à une force de tir superieure qui le propulse en arrière hors du train. Steve neutralise l'ennemi avec son bouclier et je me relève en toute hâte pour aider Bucky qui s'est agrippé à une rembarde contre la paroi du train arraché.

Rebecca : Bucky, tiens bon, prends ma main.

Je me rapproche de lui, faisant attention de ne pas tomber, je lui tends la main mais avant même qui ne l'atteigne, la rembarde qu'il tient cède et tombe dans un ravin. Je l'entends crier et je fais de même, les larmes montent instantanément aux yeux.

Rebecca : NOOOOOOON !

Steve me fait signe de revenir vers lui avant que je ne fasse la même chute. Il me prend dans ses bras fort pour me réconforter mais je ne pouvais pas arrêter de pleurer. La douleur est horrible et profonde. Comment vais-je faire pour vivre sans lui ?

La Veuve noire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant