Before my Withering [FR]

Chapitre 12

À travers le couloir profond et étroit, Qi Shu tordit la porte la plus intérieure et me jeta dedans.

Heureusement, le sol de la pièce était recouvert d'un long tapis de laine. Ça n'avait pas fait mal quand j'étais tombé.

"On dirait que la leçon d'hier ne t'a pas suffi, tu as encore la force d'agir comme une salope."

Qi Shu enleva sa cravate et le jeta, puis il me donna un coup de pied sur le côté de la taille.

TN: LE BÉBÉ ???!!!!  (⁠╯⁠°⁠□⁠°⁠）⁠╯⁠︵⁠ ⁠┻⁠━⁠┻

"Tu as grandi, tu as même osé séduire Zhou Chen."

Le coup de pied était si puissant que je me recroquevillai de douleur, ne doutant pas que s'il avait été un peu plus éteint, il m'aurait cassé les côtes.

"Non...." La douleur m'avait fait lutter même pour terminer une phrase, "Ce n'est pas... ce que tu penses..."

"Non ?"

Qi Shu marcha sur mon épaule et me retourna pour que je puisse lui faire face.

"En échangeant des regards coquins devant moi, tu penses que je suis aveugle ?"

Je ne savais pas si c'était une raison physique ou psychologique. Mon cœur se serra, comme si une lame tranchante m'avait poignardé un à la fois, dedans et dehors.

Pourquoi ne me croit-il pas ?

"Xiao Yu, pourquoi tu es si bon marché ?"

TN: C'est ta bite qui est bon marché, imbécile !

La semelle sûre de sa chaussure me cassa presque la clavicule. Je serrais les dents pour m'empêcher d'hurler de douleur.

"Non..."

Ma défense n'avait pas changé. Qi Shu n'avait ménagé aucun effort pour m'humilier avec les mots les plus déplaisants.

"Tu t'en tiens à un alpha quand tu en vois un. Quelle est la différence entre toi et une femme en chaleur ?"

"Pas étonnant que tu sois si impatient de me quitter. Heh, Zhou Chen, Wen Yan et celui surnommé Xu. Combien d'autres personnes est-ce que je ne connais pas ?"

"C'est dur pour toi si personne ne t'a baisé pendant une journée, n'est-ce pas ? Tu ne te vois pas horrible dans un miroir ? Tu penses que quelqu'un voudrait une chienne pourrie bon marché avec qui on a pas mal joué ?"

......

Ça faisait mal...

Comment se fait-il que ça fasse si mal ?

Je ne savais pas si c'était ce qu'il avait dit. Je savais juste que j'avais été un aveugle et un imbécile.

Qi Shu n'avait toujours pas exprimé sa colère. Il m'avait donné des coups de pied spécifiquement dans mes endroits les plus vulnérables. Notre force physique était très différente, donc s'il voulait me torturer, je ne pouvais qu'endurer.

J'avais protégé mon ventre et j'avais fait de mon mieux pour me lever. Agenouillée sur le sol, les mains levées, je m'étais penchée et j'avais eu le souffle coupé.

J'avais le goût sucré du sang qui remontait dans ma gorge, et ma lèvre portait des traces de morsure.

Tout ce qui se trouvait devant mes yeux était flou, et comme si quelqu'un avait installé un moteur surpuissant dans ma tête, le rugissement était assourdissant.

Chaque partie de mon corps me faisait souffrir.

À un moment donné, j'avais même eu l'impression que mon âme essayait de se détacher de mon corps physique. Ils se déchiraient l'un l'autre, aucun ne voulant épargner l'autre.