Before my Withering [FR]

Chapitre 17

Le salon était si silencieux que je pouvais entendre ma propre respiration.

Zhou Chen sortit un petit flacon de pilules de sa poche et m'en versa une. Je mangeai lentement pendant un moment avant de réussir à me sentir plus à l'aise.

« Est-ce que Qi Shu me cherche ? » demandai-je en serrant mon oreiller.

Zhou Chen rassura : "Tu est en sécurité ici, n'aie pas peur."

Je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir peur.

Des cicatrices jonchaient encore mon corps jusqu'à ce jour, un rappel constant de ce qui était arrivé à mon corps.

ll y avait aussi certains moments où je protégeais inconsciemment mon ventre, mais cela me rappelait aussi que j'avais autrefois eu l'enfant de Qi Shu et que je l'avais perdu à cause de Qi Shu.

La suture de ma plaie à cộté du sourcil venait d'être enlevée il y a quelques jours. Chaque fois que je me voyais dans le miroir tous les matins, je pouvais repérer la vilaine cicatrice serpentant sur mon front.

Si Qi Shu pouvait me voir, il se désintéresserait définitivement de moi pour toujours.

Il avait épargné Wen Yan et Wen Ziging, mais il était prêt à me faire ça.

Quelque chose me vint soudain à l'esprit.

Je demandai à Zhou Chen: "Est-ce que je vous ai causé des problèmes..."

"Comme je l'ai dit, tu n'as pas à y
penser." Zhou Chen s'en fichait vraiment. "S'il avait un autre moyen, il ne me parlerait pas au téléphone."

Je l'espèrai.

Zhou Shen ne sortit pas pendant les jours suivants. Je m'étais seulement foulé le pied et il y avait des domestiques et des femmes de ménage à la maison, mais il devait encore me regarder personnellement.

Il avait décidé que j'étais un bouffon estropié et négligent avec une capacité de soins personnels négative de niveau 10. Je ne pouvais pas discuter.

Lorsque mon pied s'améliora finalement, Zhou Chen revint un jour et sortit une grande boîte de la voiture. Le majordome aida soigneusement à déplacer la boîte dans le salon. Zhou Chen se tint à cộté de moi et dit:

"Ouvre-le et regarde."

Si énorme, qu'est-ce que ça pourrait être ?

Après avoir déballé la boîte, un boîtier en bois de noyer brillant fut révélé à l'intérieur.

..Un instrument ?

Mon souffle stagna et mon cœur accéléra son rythme.

Lorsque J'ouvris l'étui, un magnifique violoncelle était à l'intérieur.

C'était vraiment un instrument.

"Je l'ai reçu d'un ami de confiance, tu l'aimes ?" demanda Zhou Chen.

Je n'avais pas touché l'instrument depuis longtemps.

Lorsque mes doigts glissèrent sur la surface lisse et exquise de l'instrument, il me sembla entendre les années couler dessus, et les cellules de tout mon corps se ravivèrent en suivant les notes de musique dans mon esprit.

Il s'avère que j'ai toujours quelque chose que j'aime passionnément.

"J'aime ça."

Je levai les yeux vers Zhou Chen.

"Est-ce pour moi ?"

Il se figea un instant, détourna son regard de manière légèrement anormale et dit :