~Chapitre 32~

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‼️🚨 Coucou mes chéries, j'espère que vous allez bien ! Je vous retrouve avec un nouveau chapitre qui j'espère vous plaira ! Pour une meilleure lecture je vous conseille vivement d'écouter la musique suivante en même temps : « Take me in your arms Arabic song ( slowed) » ! ‼️🚨

À très bientôt 🫶🏼

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Pdv de Yesmine :

C'est le moment.

Le soir est tombé et je suis dans l'une des chambres du palais, rien de bien inhabituel sauf que je ne suis pas allongée à lire mais assise entrain de me faire préparer pour le jour le plus horrible de ma vie.

Et ce sera sans doute pas le dernier. Car je sais qu'en liant ma vie à la sienne je serais dans un cauchemar sans fin.

Mais je n'ai aucun autre choix alors je subis silencieusement et ravale mes larmes qui ne feront qu'empirer la situation.

Je ne veux plus rester assise sur cette chaise car j'ai l'impression de suffoquer.

J'ai besoin d'air.

Je tourne ma tête vers la droite et mon regard accroche celui de mon amie qui me regarde d'un regard larmoyant.

On partage ma douleur.

La douleur de notre perte et celle de mon union.

Je n'oublierai jamais tout ce que cette fille a fait pour moi. 

Notre relation a plus qu'évoluée. Et j'en suis reconnaissante.

-On a finis, vous êtes ravissante. Me dit la maquilleuse.

J'ignore royalement ce qu'elle me dit et me lève avant de contourner la chaise et de me diriger vers la porte de sortie.

Mon cœur me fait mal.

J'ai envie de pleurer, de pleurer ma peine mais j'ai l'impression de ne plus avoir de larmes, du sang coulera sûrement à la place de l'eau salée si je force trop.

-Mais où allez-vous ? Prononce de nouveau la voix cristalline de la jeune femme mais je l'ignore de nouveau.

J'ai besoins d'oxygène. Je veux sortir au plus vite d'ici.

Je suis attirée à l'extérieur de manière inexplicable, je ressens le besoin de sortir d'ici.

Je descend les escaliers après être sortie de ma chambre en ignorant tout le monde sur mon passage.
Même les gardes, je n'en avais rien à faire qu'ils me voit sortir ou pas.

J'arrive à l'une des portes qui conduisent aux jardins arrière et l'emprunte.

Immédiatement le vent frais caresse mon visage alors que je prend une bouffée d'air et m'enfonce un peu plus dans le jardin.

Il y fait sombre, seul quelques lampadaires illuminent les alentours et c'est mieux ainsi.

Je m'assois par terre et me contre fou de la robe cousue aux fils d'or et ornée de diamants que je porte actuellement.

Je m'en fou qu'elle se tâche ou pas. Qu'elle s'arrache, ça m'évitera peut-être d'assister à cette mascarade.

Le sol froid me fait un peu reprendre vie, je ferme les yeux et m'adosse contre l'arbre derrière moi alors qu'un goût de déjà vu me foudroie. 

Moi, assise par terre, la nuit, dehors dans le jardin du palais. Alors qu'un inconnu au charme rare s'approchait de moi.

Tu me manques. Murmurais-je.

L'épée du désert Où les histoires vivent. Découvrez maintenant