partie 30

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Salam.

             On perd sa nature du moment où on commence à se refléter dans la peau de quelqu'un....

Après avoir prié, je me couche directement.

Lui: viens, on doit partir voir un médecin..

Moi: non...ça peut aller.

Lui: t'es sûre !?

Moi: oui.

J'entends ses pas s'éloigner. J'étais couchée sur le tapis de prière, un tourbillon de vertiges s'empare de moi. Ohhh mon Dieu que m'arrive-t-il!?

Je récite des invocations, des invocations et au bout d'un certain temps, ces malaises disparaissent. Je sentais juste la fatigue et des douleurs dans le corps.

Je me levais quand il entra avec un plateau de petit déjeuner.

Bien qu'on soit un peu proches maintenant, c'est bizarre qu'il soit si attentif à mon égard et qu'il prenne soin de moi.

Lui: ça va mieux?

Moi: oui alhamdoulillah.

Lui: je sais pas si ça va te plaire mais voilà...

Moi: tu as fait ça pour moi?

Nos regards se croisent. Ça fait un bail que je l'ai plus fixé comme ça. J'ai l'impression que ses yeux avaient embelli et qu'ils étaient devenus plus beaux. Ma shaa allah.

Je baisse les yeux et sans faire exprès je lâche : arrête...

Je l'entendais sourire, quel homme!!

Nous prîmes le petit déjeuner ensemble. Bon faut pas se mentir c'était pas trop bon mais mangeable quand même.

Lui: alors tu notes combien?

Moi: 3/10

Puis j'éclate de rire.

Lui: quoi!? T'es sérieuse !?

Moi: bah oui. C'est peu mangeable hein...

Je rigolais face à sa mine.

Moi: bon OK j'ajoute 1.

Il me fixait comme tout à l'heure.

Moi: tu me regardes depuis quand!?

Lui: je sais plus...

Moi: pourquoi tu me regardes hein!?

Lui:

Mon regard finit par tomber sur le sien et voilà que je n'arrive plus à le détacher. Ce jeu de regard, je sais à quoi il aboutira si on arrêtait pas. Je dirai pas tentation vue que nous sommes mariés...mariés c'est bizarre de la dire car on ressemble à tout sauf un couple. Mdr quelle vie !!!

Et ce que je craignais finit par arriver. On finit par s'embrasser et c'est parti pour un laps de temps que je ne saurai délimiter. J'avais envie d'aller plus loin, de continuer, je pose ma main sur sa joue et lui sur ma nuque. On s'embrassait comme si nos vies en dépendaient.
Jusqu'à s'intensifier et fallait stopper. Au moment où je m'attendais le moins, il brisa l'étreinte. OK. Je me sentis un peu bête de ne pas l'avoir fait déjà.

Moi: euh....de...désolée....

Je voulais grave disparaître d'ici, j'avais tellement honte. Pourquoi n'arrivais-je pas à le stopper à chaque fois qu'on est sur le point de s'embrasser !? Pourquoi je réponds toujours à son baiser!? Mon Dieu aide moi, je ne veux pas que mes pensées deviennent réelles. Non je ne peux pas l'aimer. Non...impossible qu'il y ait quelque chose entre nous. Il m'avait clairement fait comprendre ça.

Nouria: Péripéties de la vie.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant