La promesse du cheikh

Chapitre 27

Quand était-ce la dernière fois qu'elle avait été si heureuse ?

Peut-être était-ce le jour de ses cinq ans ?

Ou alors le jour de son mariage... Non non le jour de son mariage elle avait ressenti plusieurs sentiments mais le bonheur... non.

Durant sa lune de miel dans le désert du mal... oui elle avait le souvenir d'y avoir vécu des jours idylliques, durant cette période là elle s'était surprise plus d'une fois à s'imaginer enceinte portent l'enfant de son âme sœur, elle s'était imaginée un nombre incapable des fois la joie qu'elle verrai dans son regard de braise lorsqu'elle attendrait leur première enfant.
Mais malgré toutes les fois où elle avait rêvé de ce moment rien ne l'avait préparé à tout ce bonheur, non rien, car ce qu'elle vivait en cet instant était au-delà de tout ce qu'elle aurait pu s'imaginer.

Les larmes plein les yeux elle serra un peu plus fort la main de l'homme qu'elle aimait alors que tout deux avaient le regard river sur l'image qui montrait leur enfant.

Leur enfant...

Elle avait encore du mal à y croire, mais alors qu'elle pensait que rien ne pouvait rendre ce moment plus magique, elle sentit son cœur raté un battement et la prise sur sa main se raffermit davantage lorsque pour la première fois ils attendirent les battements effrénés du cœur de leur progéniture.

Était-ce donc ça le bonheur ?

Elle laissa échapper un sanglot alors que le cheikh plantait un doux baiser sur son front.

- Safnath... souffla-t-elle d'une voix enrouée par l'émotion.

Il plongea son regard de braise dans le sien et ce qu'elle y lu lui parut être la chose la plus merveilleuse qu'elle n'ait jamais vue.

Elle descella cette lueur dans ses beaux yeux sombres, cette lueur qui témoignai de cet amour infini qu'il ressentait déjà pour cet être qu'elle portait, un amour pur et inconditionnelle que jadis elle n'avait vu que dans les yeux d'une seule personne :

Son père...

Et aujourd'hui dans les yeux de Safnath elle pouvait voir cet amour qu'on ne pouvait ressentir que pour son enfant et à cet instant plus que jamais elle se sentit chanceuse de partager sa vie avec un tel homme.

- Deux garçon ! Vous allez avoir des jumeaux toutes mes félicitations ! Les félicita chaleureusement le docteur fière d'annoncer une si bonne nouvelle à ses souverains.

- Mon Dieu des jumeaux... souffla la future maman qui n'en revenait pas. Nous allons avoir des jumeaux...

- Des jumeaux... souffla Safnath à son tour tout aussi abasourdi que son épouse.

Ils restèrent touts deux comme dans une bulle avant de revenir brusquement à la réalité et laisser s'exprimer leur joie dans des éclats des rire.

- Je n'arrive pas y croire ! Nous allons avoir deux garçons, dit le cheikh en prenant en coupe le beau visage de sa femme et d'y parsemé milles baisers.

- Tu fait de moi l'homme le plus heureux du monde habibti je ne sais comment te remercier. Lui murmura-t-il d'une voix profonde en sondant son sombre regard au sien si lumineux.

- Tu n'a pas à me remercier Safnath, au contraire c'est moi qui te remercie de me donner la famille que j'ai toujours désiré.

Il se fixèrent intensément durant des minutes avant d'être interrompu par jafar accompagnée de sa fiancée qui n'en pouvait plus d'attendre sagement dans le couloir.

- Jafar... grogna le souverain d'un air menaçant qui arracha un rire à Rosasse et une grimace à Rosario.

- Excuse-moi Safnath mais je n'en pouvait plus, Rosario n'arrêtait pas de tourner en rond comme une lionne en cage, essaya-t-il de ce défendre lamentablement.