La promesse du cheikh

Chapitre 20

- Il est temps mon amour. Lui souffla Safnath alors qu'elle était perdue dans la contemplation de cette grotte où serait à tout jamais enfermé le souvenir des moments magiques de leur inoubliable lune de miel.

C'est nostalgique qu'elle se tourna vers lui les yeux
larmoyants qui semblait lui posé une question silencieuse.

Il lui pris le visage en coupe faisant relever sa tête pour croiser son regard argenté.

- Je te promet que nous y reviendrons habibti, déclara-t-il d'une voix solennelle remplie d'une telle force qui apaisa comme par enchantement les craintes de la jeune femme.

C'est ainsi qu'ils se mirent en route pour leur palais qui avait tant manqué à Safnath peu habitué à le quitter et surtout pour si longtemps, mais les moments qu'il avait passé avec  sa charmante épouse avais sût lui faire tout oublier, absolument tout.

Mais alors qu'ils venaient de franchir l'immense portail du palais il redevenait cet homme implacable qu'il a toujours été, car contrairement aux fabuleux moments passés dans le désert du mal, ici il n'était pas qu'un mari follement épris de sa femme , ici il était le puissant souverain que tout le mon respecter et craignait, cependant il était convaincu qu'il parviendrait à trouver le juste milieu et réussir à satisfaire tout le monde même si le bonheur de sa belle Rosasse passé avant tout le reste.

- Soyez les bien venu vos majesté. Les salua respectueusement Zarafah alors que Safnath aidé Rosasse à descendre de Hedhar.

- Merci Zarafah tu nous as beaucoup manqué ! S'exclama Rosasse heureuse de la revoir.

Mais malgré sa joie Rosasse remarqua assez vite que quelques chose semblait ne pas aller, car même si elle avait passer peu de temps en compagnie de Zarafah ce voile de tristesse qui recouvrait son regard ne lui es pas passé inaperçu. Mais alors qu'elle comptait lui demander ce qui n'allait pas elle fut devancée par le cheikh.

- Qu'il y'a t-il Zarafah, pourquoi tant des tristesses voile ton beau regard ? Lui demanda-t-il d'une voix doucereuse qu'il n'utilisait qu'avec les gens qui lui était cher.

Zarafah qui avait essayé de rester forte fondue en larmes dans les bras de son souverain qu'elle avait toujours considéré comme son propre fils.

- Zarafah calme toi je t'en pris, dit Rosasse qui ne comprenait pas qu'est-ce qui pouvait bien la mettre dans pareil état.

- Oh mon enfant si tu savais !

De plus en plus désorienté Safnath et Rosasse échangèrent un regard rempli de confusion. Mais alors qu'ils pensaient que Zarafah avait enfin décidé d'éclairer leur chandelle ils furent tout deux stupéfaits de voir la personne qui descendaient les accueillir.

- Mais qu'est fais-tu là ? Questionna Rosasse n'y comprenant plus rien.

- Rosasse je dois te dire une chose très importante...

- Mais enfin...

- Nous seront plus alaise à l'intérieur, l'interrompit
Safnath ayant repris les contrôles sur ses émotions.

C'est ce qu'ils furent tous, et une fois confortablement assise à côté de son mari la jeune sultane dit d'une voix fébrile.

- Je t'en prie Rosario dit nous enfin ce qu'il ce passe.fit-elle presque implorante, elle sentit le cheikh lui serré tendrement la main comme pour lui donner de la force pour ce qu'elle s'apprêtait à découvrir.

- Rosasse je... je ne sais pas comment te l'annoncer, dit douloureusement Rosario la gorge noué les regarde remplie d'une tristesse insoutenable.

- Rosario pour l'amour de Dieu, dit moi ce qu'il ce passe ! implora-t-elle alors qu'elle pouvait sentir son cœur battre de plus en plus vite t'en l'attente lui était pénible elle avait comme un mauvais pressentiment elle voulait entendre se que sa sœur craignait tant de lui dire et en même temps elle avait peur que la vérité ne la détruise.