La promesse du cheikh

Chapitre 14

- Rosaura ? Mais que fait tu là ? Questionna Rosasse dont la colère avait laissé place à la stupeur.

- Je suis désolé de vous interrompre, je sais que vos problèmes ne me regarde pas et que je n'avais rien à faire dans cette partie du palais mais...

- En effet nos problèmes ne vous concerne nullement et vous n'avez rien à faire ici, l'avait interrompu Safnath avec une telle froideur que Rosaura pâlit d'un coup.

- Je... je voulais juste...

Mais une fois encore le cheikh ne la laissa pas finir et lui lança sèchement.

- Assez, votre présence n'est pas désirée en ce lieu aussi je vous demanderai de bien vouloir nous laisser. Trancha-t-il d'une voix cruelle et implacable.

- Je vous interdit de parler ainsi à ma sœur, intervînt Rosasse avec la même froideur que le cheikh. Et sans ce démonter devant le regard sombre que lui lançait le cheikh elle rajouta en invitant sa sœur à entrer.

- Si elle est ici c'est sûrement pour une bonne raison, alors j'aimerais que nous écoutions ce qu'elle a à nous dire, enfin si ça n'est pas trop vous demander votre majesté, finit-elle d'une voix remplie de sarcasme.

Safnath observa un moment ce petit bout de femme qui ne semblait pas décider à laisser tomber, il contemplant ses sourcils froncés sa petite mâchoire contractée qui ne mettait qu'encore plus en valeur sa petite bouche aux lèvres pulpeuses réveillèrent une vague de désir vorace dans son être, il dû serrer fort ses points pour tenter de ne pas laisser apercevoir son trouble.

- Bien, c'est comme tu voudra habiba, abdiqua le roi d'une voix rendue rauque par le désir en ayant qu'une seule envie: que sa belle-sœur quitte son bureau au plus vite !
- Prenez place miss Warner, proposa Safnath en prenant lui-même place derrière son bureau, imité par les deux jumelles qui prirent place juste en face de lui, et pendant une fraction de seconde il eu l'impression d'avoir à faire à une seule et même personne tellement elles étaient identiques, apart cette peau de pêche, cette masse indomptable des cheveux sombres et ses mystérieux orbes argenté les deux sœurs étaient identiques de telle sorte que si l'une d'elle venez à ce faire passer pour l'autre personne ne remarquerait rien.

Personne sauf lui parce qu'au delà de l'apparence Rosasse avait cette aura lumineuse qui l'entourait et ça personne ne pourra jamais le lui volé.

- Vas-y Rosaura dit nous tout, l'encouragea Rosasse en lui prennent ses mains dans les siennes voyant bien que sa sœur était intimidée par l'aura écrasante du cheikh.

- Et bien voilà, je eu vent de ce qui c'est passé avec le cuisinier et je comprends très bien la réaction du cheikh...

- Mais enfin Rosaura ! S'insurgea Rosasse sous le regard impassible du cheikh qui avait croisé ses mains sous son menton.

- Attend Rosasse, je comprends également que cette situation te fait te sentir coupable, c'est pourquoi j'ai pensé à quelque chose qui pourrait convenir à tout le monde.

- Et quel est donc cette solution ? Questionna Rosasse curieuse de savoir quelle moyen avait trouvé sa sœur pour éviter à ce pauvre jeune homme le renvoi mais aussi l'exile.

- Je ne suis dis qu'il pourrait venir travailler chez nous en Amérique.

Safnath toujours silencieux fronça les sourcils ne comprenant ou cette jeune femme voulait en venir.

- Quoi ? Mais et le cuisinier qui travail pour vous que va-t-il devenir ?

- J'y viens, et comme le cuisinier qui travail pour nous est digne de confiance et qu'il n'a jamais fait un faux pas, je me suis dis qu'il pourrait venir ici et vous servira comme il nous a servi durant des nombreuses années tu n'as pas eu la chance de le rencontrer parce qu'il était en vacances mais il travaillait déjà pour la famille avant notre naissance Rosasse et il te connaît depuis toute petite, il saura prendre soin de toi et votre cuisinier ira le remplacera comme ça personne ne perd son travail, qu'en dites-vous ?

Rosasse resta perdu dans ses penser se disant que si réellement il la connaissait il pourrait peut-être l'aider à retrouver la mémoire.

- Tu dis qu'il travailler déjà pour nous bien avant notre venue au monde ?

- Oui c'est ça.

- Je trouve que c'est une très bonne idée Rosaura, si le cheikh n'y trouve pas d'inconvénient, le regard de Rosasse croisa celui de Safnath qui ne l'avait jamais quitté avec l'espoir qu'il serait d'accord.

- Alors êtes vous d'accord ? Demanda-t-elle anxieuse.

Safnath se leva dominant la pièce de sa hauteur vertigineuse l'on avait l'impression que le majestueux bureau du souverain avait rétrécit, il fixa sa belle-sœur et déclara d'une voix neutre.

- Je vous remercie pour votre suggestion, vous pouvez nous laisser à présent.

Sans demander son reste Rosaura les salua et s'en allant après avoir lancé un regard lourd de sens sur le cheikh, elle se dis intérieurement que tout marché comme elle le voulait elle espérait seulement que sa sœur réussissent à convaincre le cheikh d'adhérer à son idée et là sa victoire serait garantie.

- Vous accepté ? Demanda Rosasse après que sa sœur soit partie en faisant un pas vers le cheikh.

- Je n'est pas dis ça, dit calmement le cheikh en s'avançât vers elle d'une démarche volontairement lente et calculée, presque prédatrice.

- Vous... vous refusez ? Questionna-t-elle difficilement alors que le visage du souverain n'était plus qu'à quelques centimètres du sien.

- Je n'est pas non plus dis ça, lui murmura-t-il de sa voix séductrice et macabre luisante d'un désir brut et sauvage qui fut tremblé le corps de sa belle.

- Alors que voulez-vous ? Demanda Rosasse une fois de plus en manquant de soupirer sous la sensation du souffle brillant du cheikh dans le creux de son cou, elle tentant de lui échapper mais ce dernier l'en empêcha en plaçant ses bras de part et d'autre de son corps l'emprisonna ainsi entre lui et le mur derrière elle

- Toi. C'est toi que je veux, lui souffla Safnath d'une voix de gorge.

Contre toute attente ces mots prononcés par le cheikh avec tant de sensualité ne choqua pas la jeune femme mais bien au contraire elle sentit une vague de chaleur embrasée son être entier au point où elle se colla complètement au mur derrière elle pour ne pas défaillir.

Safnath emprisonna le menton de la jeune femme entre ses doigts l'emmenant à rejeter sa tête en arrière pour que son regard croise des enfin le sien, il avait l'impression que ses yeux si clair et pur était assorti aux siens sombres et luisantes de désir. Il passa son pouce sur sa lèvre inférieur sans jamais la quitter des yeux et il aurait juré avoir détecté un sentiment tout nouveau logé au plus profond de ses orbes argenté.

- J'accepte à une seule condition, dit-il énigmatique.

Rosasse interdite, préféra garder le silence et laisser ses yeux exprimer sa curiosité, mais c'était sans compter sur le cheikh qui refusa obstinément de répondre à sa question silencieuse, au lieu de sa il laissa ses lèvres dur effleurer sa peau tendre et délicate, il lui fit un baisé presque aérien sur le front et plus bas sur son nez et encore plus bas...

Rosasse était comme hypnotisé par toutes ces sensations explosives qu'elle ressentait, quelle en perdait la raison elle oublia presque dans le bras de qui elle était avant que son bon sens ne revienne au galop, et qu'elle se rendent compte de ce qu'elle était entrain de faire.

Elle s'écartait brusquement de lui la respiration saccade comme si elle avait été brûlée par le soleil.

Safnath qui ne s'attendait pas à cette réaction si brutale de sa part ressentit soudain une vive colère inondé tout son être.
Ses yeux qui étaient habité par un désir vorace il y'a à peine quelques secondes ne dégager à présent que froideur et cruauté.

Il serra ses poings, et s'efforçât de régulariser sa respiration qui n'avait plus rien d'humain et claqua d'une voix froide et implacable.

- Je n'accèderai à ta demande que si tu accepte de m'accompagner de ton plein gré dans le désert. Fit-il  d'une voix sombre.

- Mais pour quelle raison ? Dit-elle en craignant sa réponse.

- c'est la que nous passerons notre lune de miel, laissa t-il tomber comme une bombe en claquant la porte de son bureau derrière lui y laissant une Rosasse complètement désarmée.