La promesse du cheikh

Chapitre 30

- Tu sais que je ne te jugerai jamais mon ange, jamais. Lui murmura-t-il en prenant son beau visage en coupe.

Dans son regard sombre elle pouvait y lire toute la douceur et la patience du monde, il attendait patiemment qu'elle se livre à lui.
Elle pris une grande inspiration et décida de se lancer.
Pour le meilleur et pour le pire.

- Il.. il y'a longtemps Safnath... avait-elle débutée d'une voix tremblante alors que sa vision devenait de plus en plus obscure. J'ai fait quelques choses de terrible.

Oui quelque chose de terrible c'était bien le moins qu'elle pouvait dire, et le pire de tout était que même des années plus tard jamais ce jour n'a pu quitter son esprit.

- Rosasse, dis le moi. L'encourageât-il.

Et c'est ce qu'elle fit elle lui dit tout, absolument tout...

17 ans plus tôt...

Alors qu'elle était enfermée dans cette pièce lugubre et froide la petite Rosasse âgée de 5 ans ne souhaitait qu'une seule chose : revoir sa maman.

Les yeux humides, la peur d'être si loin de sa famille lui donner l'impression de suffoquer. Elle qui n'était jamais allée nulle part sans ses parents et ses sœurs
n'avait de cesse de répéter cette phrase comme une prière:
- je veux voir ma maman, je veux voir ma maman, sanglotait elle.

Entourée des plusieurs petites filles ayant presque le même âge qu'elle, étonnamment les autres ne plairaient pas elles semblaient être là depuis longtemps vu l'état dans lequel elles étaient.

- Ne pleure pas, sinon la méchante dame va venir. Lui souffla une petite voix à sa gauche.

- La... la méchante dame ? Fit-elle curieuse en frottant de ses petites mains ses joues rosie à force de pleurer.

- Oui, elle dit qu'on a pas le droit de pleurer sinon on sera puni.

- Mais moi je vais voir ma maman.

- Moi aussi j'aimerais voir ma maman, mais la méchante dame a dit que je ne la rêverait jamais, et ce fut à son tour de fondre en larmes et comme si ses pleures étaient contagieux toutes les petites filles se mirent à pleurer.

Alors sorti de nul part une femme qui semblait avoir été faite dans le but de faire peur aux petites fille lui saisit brusquement les épaules en lui crient:

- Tu va la fermer à la fin ! Je veux voir ma maman, je veux voir ma maman. Fit elle en se moquant.
Ta maman ne plus la ! Elle lança aux autres fillettes un regard foudroyant, et toutes se turent aussi tôt se recroquevilla sur elle-même chacune dans un coin.

Elle reporta son attention sur Rosasse, et lui dis d'une voix froide qui pétrifia de peur la petite fille.
- Tu voit bien que tu n'es pas la seule petite fille ici alors arrête tes jérémiades, parce que ta maman ma petite tu ne risque pas de la revoir de si tôt.

Et elle avait raison, elle pouvait prier, pleurer, crier mais sa maman n'était jamais venu la chercher alors au fil du temps elle commença à se faire une raison.

Peut-être ne révérait-elle plus jamais sa famille.

Elle était entourée de plusieurs autres filles qui avaient elles aussi été enlevées à leur famille, c'est ainsi qu'elle se fit beaucoup d'amies et la vie lui parut mois dure, cependant c'est à l'aube de ses 12 ans que les choses prirent un tout autre tournant.

Comme d'habitude elle était entrain d'effectuer les tâches qu'on lui avait attribué lorsque la " méchante dame" comme on la surnommait pénétra en trombe dans la cuisine. La personne qu'elle détester plus que n'importe qui, celle qui lui faisait vivre depuis sept ans un cauchemar éveillé dans cet endroit sordide: Oxana Gorsoy.