Chapitre 28

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- Je me demande bien comment elle est. Pensa Rosasse à voix haute alors que Zarafah finissait de coiffer élégamment sa belle chevelure sombre.

La gouvernante fit une légère grimace avant de lui répondre sereinement.
- On va dire que la cheikha du sud est une femme particulière.

- Ça je crois l'avoir comprise, monter au trône en étant une femme n'ai pas une chose facile mais  en plus elle est si jeune.
Dis moi Zarafah ce qu'on raconte sur elle est vrai ? Questionna-t-elle d'une voix mal assurée.

- Et que dit-on d'elle ?

- Et bien qu'elle est...

- Glaciale, autoritaire, tyrannique et j'en passe ? L'interrompit-elle d'une voix où pointer l'amusement.

- Elle est vraiment si terrible ?

- J'aimerais te dire le contraire mais ça serai un mensonge mon enfant, lui avoua-t-elle en finissant de relever sa longue chevelure soyeuse dans un élégant chignon.

- Tu crois qu'elle va m'apprécier ? Questionna Rosasse d'une petite voix.

- Tu ne dois surtout pas lui donner l'impression qu'elle t'intimide, elle aime bien inspirer la crainte c'est presque une obsession chez elle : tout le monde dois la craindre, mais toi ma belle, lui dit-elle en lui tenant les épaules, tu es notre reine et tu ne dois pas la laisser t'intimider, lui sourit la gouvernante avant de la laisser seule.

Est-ce que les sage conseilles de Zarafah l'aidaient ?

Absolument pas !

Au contraire elle ne faisait que rajouter de l'huile sur le feu, elle avait encore le souvenir de Safnath lui annonçant qu'ils étaient attendus dans le royaume de Shedhane pour le 17 ans du prince cadet.

Si de prime abord elle avait crû pouvoir passer là un bon moment dans cette fête elle était vite redescendue sur terre une fois qu'elle eut demandée à Latifah de lui en dire plus sur la mystérieuse cheikha du sud, et bien sûr la jeune femme n'avait pas mâchée ses mots en qualifiant la sultane du royaume voisin de «  froide, implacable » elle était même allée jusqu'à la qualifier de «  cruelle » mais ce qui avait laissé Rosasse sans voix c'est lorsqu'elle avait pris connaissance que cette femme venait à peine de souffler ses 23 ans.

Elles avaient le même âge alors comment pouvait elle être tout ça ?

Comment est-elle devenue une sultane si implacable en étant si jeune ?

Mais en plus elle avait deux frères, bien qu'elle était l'aînée de la fratrie mais elle avait un frère qui avait à peine deux ans de moins qu'elle, c'est lui qui était sensé devenir roi non ?

En tout cas elle était certaine d'une chose: Elle ne voulait pas aller à cette fête !

Finalement elle avait décidée de fausser compagnie à Safnath et de ne pas y aller mais c'était sans compter sur ce dernier qui souhaitait à tout prix que les deux femmes fassent connaissance persuadé qu'elles s'entendraient bien.

Elle avait tout essayé pour lui faire changer d'avis, elle avait prétexté que Rosario avait besoin d'elle pour finalisai les préparatifs de son mariage qui arrivait à grand pas, mais rien y faisait le sultan restait camper sur ses positions au grand damne de Rosasse qui avait fini par baisser les armes après une ultime tentative qui avait lamentablement échoué comme les précédents et maintenant elle était là devant ce miroir à contempler l'excellent travail de Zarafah lorsque la personne qui ne quittait ses pensées fit son entrée.

Il s'approcha sans jamais détacher son regard du sien à travers le miroir, il la couvrait de son regard enflammé rempli de promesses silencieuses qui fit vibrer tout les fibres de son corps.

La promesse du cheikh Où les histoires vivent. Découvrez maintenant