Cᴏɴᴠɪᴠᴇɴᴄɪᴀ ༉‧₊˚✧ - [𝑲𝑶𝑶𝑲𝑻𝑨𝑬]

⎡❀ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟐𝟒 ❀⎦

— Enfin seuls.

Mon organe vital se mit à pulser plus rapidement lorsque Jackson se mit en marche dans ma direction. Et plus il avançait, voulant réduire toute distance entre nous et plus je reculai, mon corps se mettant à trembler.

Ok là j'avais vraiment très peur.

Qu'est-ce qui m'avait pris sérieusement ? Pourquoi n'avais-je pas écouté Jungkook ? J'aurais dû rester avec lui à l'appartement car j'avais la sensation que je m'étais mis dans une belle merde.

Mon torse montait et descendait rapidement, attirant le regard du noiraud. Il remonta ses yeux vers moi et m'offrit un doux sourire. Peut-être tentait-il de me détendre mais ça ne fonctionnait pas. Je n'étais pas bien.

Je commençais à avoir du mal à respirer.

— Taehyung. Tout va bien. Je ne vais rien faire, parla-t-il délicatement comme on parlerait à un enfant.

Je mis une main sur ma poitrine, tentant d'apporter l'oxygène nécessaire à mes poumons et me calmer. Mais je n'y arrivais pas. Même en comptant dans ma tête, en tentant de penser à Jungkook, ce n'était pas possible de trouver un quelconque apaisement.

Jackson le comprit et quelque chose passa dans son regard. Mais il ne dit rien. Il contrasta juste la mâchoire avant de me prendre le verre de la main, me faisant sursauter de peur au passage, pour le reposer sur son bureau plus loin.

Il revint vers moi et s'assied sur son lit.

— Calme-toi je ne vais vraiment rien faire. Respire doucement.

Il me guida et à travers ses mots rassurants. Je ne sus comment mais ça fonctionna. Les tremblements, la peur et l'angoisse quittèrent peu à peu mon corps et me délivrèrent. Déboussolé, je sentis des larmes se former aux coins de mes yeux et ne voulant pas du tout pleurer surtout pas devant le noiraud, je fixai le mur en face de moi. Je clignai plusieurs fois des paupières pour qu'aucune larme traitresse ne roule sur ma peau.

Ça fonctionna.

Je sentais son regard me bruler la peau et c'était... dérangeant.

Quand je rencontrai ses iris sombres je n'y vis aucun jugement. Il n'y avait rien que cette mer qui était dorénavant calme et apaisée.

Je me détendis un peu plus et pris alors place sur le lit, pivotant mon corps dans sa direction pour lui faire face.

— Pourquoi t'as pas répondu tout de suite à mon message ? attaquai-je aussitôt, d'une voix tremblotante.

Je triturai mon pantalon en lin blanc, ignorant mes mains moites.

J'avais la sensation que dans cette histoire, personne ne me disait rien. J'étais spectateur. Pas même personnage principal de ma propre histoire. De ma propre vie. On me cachait toujours quelque chose. Rien était clair et tout était flou. J'avais trop de questions laissées sans réponses car on refusait toujours de m'éclaircir sur des points que je jugeais essentiel. Mais non on m'écartait de tout comme si j'étais un bébé.