Cᴏɴᴠɪᴠᴇɴᴄɪᴀ ༉‧₊˚✧ - [𝑲𝑶𝑶𝑲𝑻𝑨𝑬]

⎡❀ 𝑪𝒉𝒂𝒑𝒊𝒕𝒓𝒆 𝟐𝟗 ❀⎦

( cr : bnn_mlk sur twitter)

Je n'arrivais pas à dormir.

Les effets de la drogue s'était quelque peu dissipés et j'étais là impuissant commençant à me faire de nouveau ronger le cerveau par ces atroces pensées.

Et puis je n'arrêtais pas de fixer son numéro dans mes contacts comme si nous étions reliés par télépathie et qu'il m'entendrait pour m'appeler. Je savais qu'il ne le ferait jamais et pourtant j'attendais comme un imbécile.

Même que ça faisait longtemps que j'attendais.

Je n'avais aucune photo de lui pour le regarder. Je n'avais aucun de ses réseaux sociaux et quelque part je m'en voulais de ne pas lui avoir au moins demandé son instagram.

Peut-être que c'était un mal pour un bien.

Peut-être qu'il fallait vraiment que je tourne la page concernant le livre entier que j'avais écris sur sa personne et sur nous.

Peut-être qu'il était enfin temps de l'oublier.

Seulement, cette simple idée réussissait à me déchirer le cœur. Au point où je ne me mette à de nouveau pleurer en silence car Lisa dormait à point fermés à mes côtés. Nous étions restés au sol malgré que nos membres ankylosés commençaient à nous faire mal. Mais encore une fois ce n'était rien comparé à mon cœur qui ne demandait qu'une paix intérieure et de la sérénité.

Une sérénité que je n'ai plus connu depuis que Jungkook et moi avions commencé à coucher ensemble.

Je m'en souvenais comme si c'était hier. Et c'était ça le pire. Les souvenirs.

Ça me torturait l'esprit jour et nuit, minute comme heure. Jour comme semaine. Mois comme année. C'était si horrible de sa part de me laisser comme ça. Avec tous ces putains de souvenirs sans savoir quoi en faire.

Je voulais du plus profond de mon cœur l'oublier mais une autre partie en moi mourrait à l'idée de le perdre pour toujours comme si je ne pouvais vivre sans ce garçon. Pourtant j'en étais capable sauf que ça faisait beaucoup trop d'années que je l'avais dans la peau. Un peu comme s'il était devenu une partie de moi. Un bout de mon âme.

Je fixais ce petit "supprimer le contact", revenant de temps en temps zieuter ce fichu surnom qu'il s'était donné dans mon téléphone. "Mon colloc sexy".

J'avais tellement envie de lui envoyer un dernier message, lui faire parvenir un bout de ma pensée, un poème déchirant de mon cœur qui témoignerait de mon état actuel. Mais je ne pouvais me laisser aller à une telle absurdité alors que lui ne devait même pas penser à moi.

Il fallait que j'aille de l'avant et que je l'oublie vraiment même si cela me détruisait.

Je le savais pourtant... mais c'était beaucoup trop dur.