Chapitre 08

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Volkov dénoua et retira sa cravate, puis il ôta sa veste, la pièce du dessus de son costume et déboutonna sa chemise qu'il posa sur le fauteuil avec le reste de ses vêtements. Éléna leva rapidement la tête sur lui. Malgré les larmes qui brouillaient sa vue, elle découvrit la silhouette parfaite du criminel, avec un buste magnifique et saillant de muscles. Son torse, taillé en V, était constitué de muscles naturels obtenus à la suite d'efforts physiques importants et répétés. Des tatouages parachevaient le travail sur ses omoplates, ses pectoraux et ses deux bras puissants. Mark était beau, mais cet homme l'était encore plus. Il plaisait davantage à la jeune femme qui eut honte d'éprouver une telle pensée, encore plus en cet instant.

Lorsqu'il défit sa ceinture et enleva son pantalon, Éléna se pinça la bouche et déporta son regard sur ses escarpins, pendant qu'il ôta ses chaussures en cuir et ses chaussettes. Elle eut le temps d'apercevoir son fessier musclé. La chaleur s'empara d'elle, contre son gré.

Volkov rejoignit Éléna qui gardait les yeux fermés, à la fois honteuse et gênée, mais aussi troublée par la beauté de cet inconnu, autant que par cette situation. Le beau brun retira ses escarpins qu'il jeta à côté du lit, caressa ses petits pieds et remonta ses mains le long de ses jambes avant de prendre place entre elles, tout en remontant la jupe au-dessus de ses cuisses.

Éléna respirait fort, sa poitrine se soulevait. Elle était terrifiée et, malheureusement, elle ne pouvait pas se défendre. De toute façon, le type sur elle était grand et musclé ; il n'aurait donc aucun mal à la maîtriser, même d'une seule main s'il le fallait.

Elle sentit le parfum du criminel. Il sentait bon et au moins, il était propre sur lui. Éléna n'aurait jamais cru que son patron puisse l'offrir en pâture à un client, un parfait inconnu, un criminel de surcroît. Karp devait protéger ses employés et non pas les donner à des clients en échange d'argent, mais la désillusion frappa la jeune femme de plein fouet. Son patron ferait n'importe quoi pour de l'argent et les filles n'étaient que des pions à ses yeux, tout juste bonnes à lui rapporter des billets chaque soir.

Volkov tendit sa main en direction du visage pâle de la blonde, ce qui eut pour effet de la braquer. Le trentenaire caressa sa joue humide et constata la présence d'autres marques et de bleus laissés par les coups de son tyran de mari. Son buste et le haut de ses cuisses en étaient couverts. Certaines étaient plus frais que d'autres.

Le brun se pencha sur le visage d'Éléna, déposa un baiser sur sa joue, puis dans son cou et descendit sur sa gorge et sa poitrine. Il caressa ses bras pendant qu'il passait ses mains derrière son dos pour dégrafer son soutien-gorge.

— S'il vous plaît, monsieur Volkov, ne me l'enlevé pas. Vous ne pouvez pas tout me demander.

— Si je ne m'abuse, ton patron t'a demandé de prendre soin de ses clients importants, non ? Serais-tu désobéissante ?

— Je ne suis pas une prostituée, répondit-elle, la voix brisée par un sanglot.

— Je le sais, ça, je sais que tu n'es pas une entraîneuse. C'est pour cette raison que tu m'attires et me plais. Je ne couche pas avec les putes non plus, ajouta-t-il en déportant sa bouche du côté gauche de son cou pour le lécher.

— Mon mari va me tuer.

— Ton mari... Tu l'aimes ? Honnêtement ? s'enquit-il sérieusement en se redressant, avant d'allonger la jeune femme en appuyant doucement sa main sur sa gorge qu'il s'empressa d'embrasser.

— Je l'ai aimé, au début.

— Tu crois qu'il t'aime lui ? poursuivit-il en déposant des baisers sur la partie supérieure de son ventre.

MafiyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant