1. Le commencement

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Je me suis un peu surestimer en emmenant avec moi trois valises. Sérieux, comment je vais monter tout ça à moi toute seule et sans ascenseur ? il y'en a pas ici et même si il y'avait, jamais je ne resterais plus d'une seconde dans un endroit fermé, à moins que je ne veuille avoir une crise de panique ou pire encore, une crise de nerf parce que je peux vraiment être colérique si je le veux ou bien si on me provoque.

Je n'ai aucun problème avec les escaliers, je suis assez sportive, toutefois c'est un peu nul d'être au tout dernier étage mais au moins on a droit à un balcon grâce à ça et d'une chambre spacieuse. En temps normale, je n'aurais pas les moyens de me payer tout ça mais j'ai une bourse complète donc le logement est gratuit tout comme mes études.

Je ne pourrais clairement pas emmener les trois valises avec moi, c'est impossible parce que premièrement, je n'ai que deux bras et deuxièmement, ça pèse une tonne tout ça.

- Besoin d'aide ? c'est un mec tout musclé, grand comme un arbre et mignon tel un bébé, il a un visage angélique avec ses cheveux blond et un peu bruns qui lui tombent sur le front, ses yeux bleus océan et ses deux fabuleuses fossettes qu'il courbe en me regardant, Je m'appelle Noah, ton amour de vie, Barbie.

- Anastasia, je me présente un peu embarrassée de mon accent, en fait il est compréhensible grâce à la pratique avec maman mais je parle un peu bizarrement tout de même, et oui, j'ai clairement besoin d'aide, Ken.

Si il m'appelle Barbie parce que je suis blonde aux yeux turquoises clairs alors pourquoi je ne l'appellerais pas Ken moi aussi ? Et puis il a l'air d'un gentil garçon si on ignore son look qui crie que c'est un Bad boy avec son jean déchiré, son pull noir et sa veste en cuir. Il donne un air d'un motard ou bien d'un biker ou on peut même dire qu'il fait des rallyes. Je suis très observatrice comme personne, par exemple je sais qu'il vient tout juste de coucher avec une fille du foyer et je paris que ce n'est pas sa copine.

- Tu es russe, Barbie ? il me demande tandis qu'il prend aisément deux valises dans ses mains alors je me charge de l'autre, qui est la plus petite, ne t'offense pas mais vu la façon dont tu parles on pou...., je le coupe:

- Je suis russe et je sais que je parle super mal mais merci pour le coup de main.

- De rien mais seul un con n'aiderait pas une si belle demoiselle et surtout si c'est une russe.

Bien sûr, il faut toujours que les mecs réfléchissent avec leur bites, ils sont exaspérants mais loin d'être comme ces salauds qui venaient aux bars où je travaillais . C'était tellement humiliant de travailler dans ce genre d'endroit mais ma mère a supporté tellement pire alors je lui valais bien ça, paix à son âme.

Nous arrivons devant ma chambre, elle est au fond du dernier étage, éloignée des regards mais j'ai une coloc. J'aimerais bien qu'elle soit sympa, je veux quand même me faire une amie et puis on va passer toute une année ensemble alors autant s'entendre.

- Bon, Ken, je dis en ouvrant la porte de ma clé, je peux m'en charger toute seule d'ici.

- À ton service Barbie, il lâche en me lançant un clin d'œil, il y'a une fête dans la fraternité du coin, je compte sur toi pour venir, beauté fatale.

Il s'en va sans me laisser la chance de lui répondre et j'en suis ravie parce que j'ai déjà épuisé mes batteries de gentillesse et de tendresse.

Elle commence plutôt bien cette première journée. Il me reste plus qu'aller récupérer mon emploie du temps mais avant je dois aussi ranger mes vêtements. Les cours commencent dans deux jours, lundi le dix octobre plus exactement.

We started together, we finish together Où les histoires vivent. Découvrez maintenant