We started together, we finish together

9. Soiree désastreuse

J'ai vraiment sous estimer le nombre de conquêtes des garçons, je crois qu'ils ont baisé avec tout le campus parce que toutes les filles ici présentes nous foudroient du regard et quant à nos chers amis, ils ont disparus quelques minutes après notre arrivé. J'ai vu Ace et Noah monter à l'étage avec des filles chacun de son côté, Alex est dans les toilettes avec une rousse tandis que Dax et Jace embrassent chacun une fille dans le canapé rouge situé dans un coin de la villa et le charmeur du groupe, il est à coté du dj qui est bien sur une fille et ils se roulent des joints alors Flora et moi sommes toutes seules dans la cuisine ouverte sur le salon et on sirote nos boissons.

- Ça aurait pu être pire, je siffle en regardant mon amie aigrie, ne boude pas, ils sont des obsédés de sexe, on n'a qu'à nous amuser toutes seules comme des grandes filles.

- Ils vont voir ce qu'ils vont voir ces connards.

Son commentaire me fit rire et j'avoue qu'une Flora énervée est juste adorable mais je me retiens de le dire sinon elle m'attaquerait directement. On se dandine un peu et je finis par lui rendre le sourire en lui racontant une anecdote de ma première fois dans une soirée. Inutile de préciser que je me suis tellement soulée que j'ai dansé pendant des heures et que mes amis pensaient que j'étais hantée par un démon de la danse.

- Viens, on danse ! je hurle en l'entrainant avec moi quand la chanson "Gasolina" de Daddy Yankee retentit dans les enceintes de la villa.

Je ne lui laisse pas le temps de refuser qu'on est déjà au milieu de la foule et que je me déhanche rapidement sur le rythme de la musique. Je lui prends la main et la fait tourner sur elle même pour qu'elle s'adapte ce qui ne tarda pas à arriver et aussitôt, on danse toutes les deux ensemble comme des folles sur la musique. Je me déhanche tout en levant les mains en haut, des mecs se collent à nous mais on les ignore, tant qu'on ne nous touche pas trop perversement.

- Salut poupée, c'est un brun avec qui je danse depuis quelques secondes maintenant, il a l'air plus âgé que nous, comment tu t'appelles ?

- Anastasia et toi ?

- C'est Gary Olsmen, il se présente puis il me tire hors de la foule et je tire à mon tour Flora, rassure toi, je ne suis pas entrain de te draguer, il me rassure quand il me voit froncer les sourcils, j'ai vraiment adoré ta façon de danser ma chérie avec ton amie, que dites vous de passer les auditions pour faire partie de ma troupe de danse ? On organise un grand événement pour faire l'ouverture de la course final des rallyes, elle se passe la veille du nouvel an, entre temps l'équipe ouvre toujours toutes les courses et je serais vraiment heureux de vous voir dans notre troupe.

J'ai bien vu son équipe danser avant la course de l'autre jour, elles étaient vraiment trop bien mais elles ne supportaient que les hell's angels pendant la course.

- Et votre équipe supporte que les hell's angels ?

- On ne supporte personne, c'est une troupe de danse non pas de cheerleaders, il nous explique, on est engagé par le propriétaire du Jade Bar, Ramiro, pour mettre de l'ambiance pendant les courses.

Le Jade Bar c'est le terrain où toutes les courses se produisent et juste à côté de ces circuits se trouve un bar où les gens restent quand il n'y a pas de courses ou bien qu'il y'a une pause.

- Donc ce n'est pas parce que vous détestez les Outlaws ?

- On les déteste ces salauds, ces gens viennent d'un autre campus et c'est pour ça qu'on a l'air d'encourager que les angels la plupart du temps.

Je comprends mieux pourquoi je ne voix pas les Outlaws fréquemment. D'après Flora, Nick a lui même crée The hell's angels quand il était encore au lycée. Il avait 16 ans et il faisait des rallyes ce qui lui a permit de gagner beaucoup d'argent et il s'est ensuite ouvert au monde des gangsters grâce aux paris mais les Outlaws ne sont venus qu'après deux ans de tout ça, l'époque où il était au campus de mission district lui aussi. Flora m'a dit aussi qu'il a toujours été aussi riche grace à sa famille mais qu'il a choisi de construire sa propre fortune en déclarant de zéro.