20-Séparation douloureuse

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Depuis que Lo'ak m'a fait sa déclaration, j'étais comme sur un petit nuage.

Mon esprit était même sur une autre planète, je savais plus où donner de la tête. Holly a remarqué mon comportement, mais essayer vous de cacher votre sourire béa de jeune fille amoureuse. Mais bon, elle était dans le même état à cause de Wanoï. Alors elle ne fait que me sourire en retour, accompagné d'une bénédiction sans un mot.

L'amour n'avait jamais fait parti de ma vie, ce n'était même pas une option pour moi à l'époque. Mais maintenant que je l'ai expérimenté, je ne regrette rien. Les papillons dans l'estomac ne sont pas un mythe, ils existent bels et bien.

Mais malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Et pour moi, tout s'est effondré quelques jours plus tard.

J'étais en simple mission de chasse avec Täfìa et les autres chasseurs à dos de Neni'uk, quand on a repéré des traces suspectes dans le sable en plein canyon. Et c'était des traces non-animale. On descend de nos montures pour les inspecter et leurs formes très reconnaissable entre tous. Des empreintes de pieds humaines.

Täfìa et moi, on se regarde avec un air inquiétant. Täfìa se retourna vers ses chasseurs afin de leur signaler que la présence potentielle d'humains dans le secteur, si c'est vrai on a beaucoup de soucis à se faire. Deux chasseurs se font la malle, sûrement pour revenir prévenir le village et demander des renforts. Ne laissant plus que moi, Täfìa et trois autres chasseurs pour aller dans la direction des empreintes pour en avoir le cœur net.

À pied, en laissant nos Neni'uk sur place, on marche doucement, mais sûrement. Täfìa se retourna vers ses chasseurs afin de leur signaler que la présence potentielle d'humains dans le secteur, si c'est vrai on a beaucoup de soucis à se faire.

Grâce à Täfìa mes mouvements sont devenu presque aussi discrets qu'une souris. J'ai l'impression que le canyon grossit de plus en plus à mesure qu'on avance.

Et plus on avance plus je sens mon corps se tendre et mon rythme cardiaque devenir frénétique. Le stress de revoir des humains après tout ce temps me rend très nerveuse. Et lorsque on arrive à notre destination, je ne peux m'empêcher de lancer un juron devant ce petit spectacle, Täfìa aussi, mais dans sa langue.

"Putain de merde !"

En plein milieu du canyon, se trouve un Gunship actuellement posé au sol avec toute une petite armée de soldats armée de mitraillettes et de fusils d'assaut. Ils chargeaient quelque chose dans à l'intérieur de l'appareil. Des sortes de boîte en forme de cylindre attaché les uns aux autres par un ruban de protection. Peut-être des bombes. D'après le rapport il y a 16 ans, la RDA à tenté de faire larguer des bombes dans l'arbre des âmes des Omatikayas, mais ce plan a été un échec complet, grâce à Jake Sully et son armée.

L'arbre des Anurai ne peut pas être leur cible, il est bien caché et protégé par le volcan Txepkriyä. Aucune chance à moins que leur plan, c'est de le faire entrer en éruption et récréer l'épisode de Pompéi.

Täfìa me fit un signe et je commence à la suivre pour grimper et me cacher en haut des roches du canyon. Elle ordonne aux autres chasseurs en face de nous de rester en Stand by. De là, notre surveillance est meilleure et la lumière du soleil ne nous atteint pas et on peut rester dans l'ombre. Et dans l'ombre ma peau violette offre la meilleure des couvertures.

Täfìa arme son arc et j'en fis de même. Je n'avais utilisé cet arc que pour chasser, j'espère être à la hauteur de mon premier raid.

Mais presque au moment de tirer, la vue de quelque chose ou plutôt d'une personne me fit hésiter. À mon grand choc, je vis Emily descendre de l'appareil, un fusil dans le dos.

My World is Blue (Lo'ak)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant