13-Acceptation

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J'étais stressée et angoissée de tout partager ainsi. Mais je suis résolue à bien leurs faire comprendre que je ne suis pas une ennemie.

D'un calme olympien, je me suis mise à expliquer ce qui m'a amenée jusqu'ici.

Le programme d'enfants-soldats, mon arrivée sur Pandora, ma fuite avec Holly, notre captivité et les futurs dangers qui planent sur eux.

Le plus dur a été de raconter mon passé, à part Holly, je n'en avais pas parlé depuis.

À cette partie du récit à mon grand étonnement, la Tsahìk a été d'une grande affection envers moi.

Elle a pris mes mains dans les siennes durant toute mon histoire et à chaque passage douloureux, elle m'a serré fort pour savoir que je n'étais pas seule.

Wanoï ainsi que la mère de Tala étaient présent avec un traducteur Na'vi qui se charge de traduire pour eux.

Après mes explications et beaucoup de retiens sur mes émotions. Je me sentais mal à l'aise au milieu de tout ces Na'vis qui se questionnent sur moi. Mais les interrogatoires ne me sont pas étrangers, donc j'ai l'habitude.

Grace au traducteur, je pouvais me faire comprendre d'eux. À la fin de mes explications, des débats éclataient entre eux. D'après ce que j'ai compris Wanoï était toujours méfiant envers moi. La mère de Tala par contre dont j'ai appris qu'elle s'appelait Täfìa était devenue plus douce à mon égard.

Peut être que le passage au sujet de ma mère l'a rendue plus compréhensive. L'amour d'une mère est toujours rempli de mystère.

C'est ce que m'a toujours dis ma propre mère en tout cas.

Mais lorsque j'ai raconté ma petite excursion à l'oasis, je me suis retenue de mentionner les détails de ma rencontre avec mon mystérieux Omatikaya.

Je ne pense pas qu'ils seraient heureux de savoir que quelqu'un a traversé la frontière sans y être autorisé et je ne veux pas que Lo'ak aient des ennuis à cause de moi.

Ce n'est que lorsque la partie où je rencontre une petite méduse blanche sur ma route que leurs yeux s'écarquillèrent et qu'un silence fit place ensuite à des cris de surprise.

"Sais-tu au moins ce qu'est cette "méduse" dont tu parles ?"Me demande Koarä

"Juste qu'ils viennent de l'arbre sacré, ils sont très précieux."

"Ils sont bien plus que précieux, ce sont des êtres très purs et que seul une personne elle-même au cœur pur peut approcher"

Une personne au cœur pur ? Moi ?!

"Cela doit être une erreur, je ne suis pas..."

"Les Atokirina ne commettent jamais d'erreur, c'est Ewya qui tu t'as guidée jusqu'ici alors je respecterais sa volonté, tu es la bienvenue parmi mon peuple."

Koarä posa sa main sur mon front et dit quelque chose à Wanoï qui partit de la tente pour revenir quelques minutes plus tard avec une jeune Na'vi du même âge que moi.

"Srane nawm sa'nok ?"

"Zïa tsal Uniltìranyu lu 'awpo frrtu, zet fa leioae"

"nìltsanb nawm sa'nok"

"Voici ma petite fille Zïa elle t'apprendra tout ce que tu auras besoin de savoir, elle sait ta langue donc elle comprend, si tu es pxan tu aura droit au regard d'Eywa"

Ce qu'elle appelle regard d'Eywa et la possibilité de transférer mon âme à mon corps de Na'vi pour l'éternité. Jake Sully a fait la même chose avec succès.

À la fin de ma formation ici telle sera ma décision. C'est une chance pour moi.

"Et pour mon amie Holly ?"

"Elle également notre invitée, si ce que tu dis sur elle est vrai."

"Je me porte garante pour elle, je promets qu'aucune de nous deux ne vous causera de problème."

"Qu'Eywa t'accompagne."

Je fis preuve de respect avant de suivre la dénommée Zïa hors de la tente. Elle et sa grand-mère on beaucoup de ressemblance physique entre elles. Celle-ci une fois dehors me salua d'un sourire joyeux.

"Kaltxì je suis Zïa."

"Kaltxì Zïa moi c'est Alice."

"Alice"Zïa testa mon nom sur sa langue"Je n'ai jamais vu de Uniltìranyu d'aussi prêt."

My World is Blue (Lo'ak)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant