Maladie d'Amour

Chapitre 1 : L'annonce

AVANT-PROPOS

Bonjour à tous/toutes !👋

Je tenais particulièrement à vous partager cette histoire (issu de mon imagination et inspiré de faits réels). Je précise qu'elle traite d'une maladie - le cancer - et que par conséquent certaines scènes pourraient choquer un public sensible.

De même, certains passages sont abordés avec une touche d'humour noir, ce qui, je le conçois, pourrait ne pas convenir à tous.

Bonne lecture à tous/toutes ! Et prenez soin de vous.💖

PS : N'hésitez pas à vous abonner, à partager vos impressions en réagissant ou en commentant. Votre avis est important. 😘

~ Tooty ~

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Assis devant mon grand bureau en chêne, je termine de signer quelques documents lorsque l'on frappe à la porte.

- Entrez.

Je relève la tête et observe ma secrétaire, Jessica, une femme d'une cinquantaine d'années, passer le pas de la porte avec tout un tas de nouveaux documents dans les bras. Ses talons claquent sur le carrelage jusqu'à moi. Elle se tient bien droite et ses yeux noisette me fixent avec sérieux.

- J'ai tout ce que vous m'aviez demandé, Monsieur Rigault.

- Déposez-les ici Jessica, je m'en occuperai plus tard.

Je lui désigne un endroit sur mon bureau.

- Bien, Monsieur. J'ai aussi reçu cinq appels de votre médecin, le docteur Esperanza, qui vous demande de la rappeler le plus tôt possible.

Je hoche la tête machinalement, et Jessica ajoute :

- Elle dit que c'est urgent et vous devriez la rappeler. Elle semblait très agitée au téléphone.

Je fronce les sourcils noirs et passe ma main sur mon menton recouvert d'un léger chaume.

- Je la rappellerai, lâché-je sèchement, une pointe d'agacement dans la voix.

Jessica se tend et affiche un petit air affligé avant de se reprendre. Elle se racle la gorge, puis elle fixe l'horloge accrochée au mur, impatiente.

- Avez-vous encore besoin de mes services ?

- Non, vous pouvez disposer. Nous nous reverrons demain matin.

- Bonne soirée, Monsieur Rigault.

Je reste silencieux tandis qu'elle s'éclipse discrètement en refermant sa porte derrière elle.

Finalement fatigué pour une raison inconnue, je décide d'aller me chercher un café. À peine relever de ma chaise, Chris, mon fiancé ouvre la porte sans frapper au préalable. C'est un homme brun, aux petits yeux gris perçants. Sa silhouette, fine et athlétique, est parfaitement mise en valeur par un débardeur dévoilant ses muscles élancés et un jean ajusté qui souligne ses courbes que j'apprécie tant.

À son regard vindicatif, je sais de suite que quelque chose cloche. D'autant plus que son front est plissé et ses lèvres incurvées en une grimace presque rageuse.

- Tu travailles encore ? me reproche-t-il. Est-ce que tu sais répondre à ton téléphone de temps en temps ? Je me faisais un sang d'encre à t'attendre.

À son ton sec, je me raidis et pousse un soupir. Il supporte de moins en moins que je passe la plupart de mon temps au bureau. J'ignore pourtant sa remarque. Il en fait toujours des tas pour pas grand-chose. Ce n'est pas comme si j'utilisais mon temps pour batifoler avec d'autres hommes.