CHAPITRE 4 : RÉVÉLATION

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Maleek avait finalement atteint le lieu du rendez-vous, enveloppé d'un silence oppressant. Les ruelles sombres de Gyona semblaient retenir leur souffle, comme si elles anticipaient un événement extraordinaire. Des murmures étouffés semblaient flotter dans les airs, mais il ne voyait personne à l'horizon. Soudain, une main se posa doucement sur son épaule, le faisant sursauter de terreur. Il poussa un cri d'effroi, déstabilisé par cette intrusion inattendue.

Le temps sembla se figer alors que Maleek, le cœur battant la chamade, se retournait brusquement pour faire face à son mystérieux interlocuteur. Son regard scrutait les ténèbres, cherchant désespérément à percer le voile de l'inconnu. Et puis, comme sorti de nulle part, il la vit.

Une silhouette émergea de l'ombre, se dévoilant lentement à la lumière tamisée de la lune. C'était une femme à l'apparence étrange, mi-humaine, mi-robot. Elle se tenait devant Maleek, entièrement nue, mais cela ne semblait pas la déranger le moins du monde. Ses longs cheveux noirs tombaient en cascades soyeuses autour de son visage au teint clair. Sa silhouette svelte était mise en valeur par des courbes féminines parfaitement dessinées.

Maleek restait figé, incapable de détourner le regard de cette vision surréaliste qui se dressait devant lui. Un mélange d'émerveillement et de méfiance se lisait sur son visage alors que ses yeux cherchaient des réponses dans les traits de la mystérieuse femme. Il voulait savoir qui elle était, pourquoi elle l'avait convoqué ici, dans ce lieu isolé de la ville en proie à l'obscurité.

Le silence était presque palpable, brisé uniquement par les battements frénétiques du cœur de Maleek. Et puis, la femme éclata de rire. Son rire, cristallin et mélodieux, résonnait dans l'air nocturne, amplifiant le mystère qui l'entourait. Elle semblait prendre plaisir à la confusion et à l'inconfort de Maleek, ne pouvant s'arrêter de rire malgré les exclamations de ce dernier, qui lui demandait de décliner son identité.

Le temps semblait se dilater alors que les secondes s'écoulaient lentement, amplifiant l'agacement grandissant de Maleek. Finalement, sous l'effet de l'exaspération, il sortit de sa poche son couteau improvisé. Il brandit l'arme devant lui, espérant faire taire la femme énigmatique et obtenir enfin des réponses à ses questions brûlantes.

À la vue de l'arme, la jeune femme cessa brusquement de rire. Son expression narquoise se mua en un sourire énigmatique. D'un ton calme, elle lui dit

: "Je suis ta sœur. Appelle-moi ANTI." Ces mots, prononcés avec une assurance troublante, semblaient flotter dans l'air, portant avec eux des significations inexpliquées et des secrets enfouis.

ANTIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant