𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝟏𝟒 : 𝐀𝐁𝐒𝐄𝐍𝐂𝐄

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J'appuie sur la montre et me retrouve dans un quartier de New York où le jour s'est levé et où la population est déjà en activité. Je tente de me lever mais le voyage a été trop rapide donc je tombe au sol dès que mes pieds touchent parterre.
Cependant, je me force à me relever pour rejoindre mon appartement en 4e vitesse, mais aussi car je ne veux pas attirer l'attention des gens dans la rue.
En effet, je dois absolument parler à Luisia, cela en devient vital que je vide mon sac auprès de mon amie. Néanmoins, je n'espère pas qu'elle est au travail, sinon, je vais devoir l'attendre jusqu'à ce qu'elle rentre chez nous.

Dès lors, je commence à marcher en direction de notre appartement, avec les rayons du soleil me brûlant le visage mais me faisant un grand bien. J'essaye de ne pas montrer mon côté désorienté suite à mon voyage dans les dimensions.
De plus, j'essaye d'oublier au maximum ce qui s'est passé avec Miguel : cette fois, je ne veux plus le revoir. Notre histoire est utopique, nous sommes trop différents de l'un comme de l'autre. Et puis, c'est de ma faute si j'ai gâché les plans de Miguel, mais je pensais faire ce qui était le meilleur pour Miles, et pour ceux qui le soutenaient.

Bref, je dois me sortir toutes ses histoire lugubres de ma tête et cette culpabilisation que j'ai en moi.

J'arrive au pied de l'immeuble et pénètre dedans rapidement pour monter à notre étage.
J'ouvre la porte et le silence me fait face : je crois qu'il n'y a personne. Je commence à appeler Luisia dans chaque pièce mais aucunes réponses.
Je m'assois à la table de la cuisine et souffle péniblement : je dois attendre 18h le temps qu'elle finisse son travail.
J'espère qu'elle ne sera pas trop fatiguée pour qu'on ait cette discussion.

En l'attendant, je décide de m'occuper au maximum l'esprit pour ne pas y penser. Je travaille, regarde un film, dessine, écoute de la musique, enfin bref, j'essaye de sortir ma tête de toutes ces aventures surréalistes.

D'un coup, j'ai une idée : je vais nous faire un bon repas avec tout ce qu'elle aime. C'est peut être une bonne façon de montrer mon affection pour elle mais aussi de lui présenter honnêtement mes excuses pour mon comportement déplorable de ces derniers jours...

Alors, vers les coups des 14h, je sors acheter ce dont j'ai besoin pour le repas de ce soir. Je vais sûrement faire ce dont raffole mon amie :  un bon saumon cuit au four, avec du gratin et un tiramisu café en dessert

Afin d'accomplir ma quête, je passe par des petits magasins car je ne veux pas tout prendre au supermarché.
Je passe chez le poissonnier où j'ai dû mettre les pieds 3-4 fois en 2 ans.
Ensuite, je passe chez le marchand de fruit et de légume pour prendre mes pommes de terres. C'est fou comment les prix augmentent de nos jours, j'ai intérêt à garder mon post chez Neil.
Et pour terminer, je me suis quand même arrêté à une épicerie, pour prendre les ingrédients pour le tiramisu, où le caissier est un ancien flirt à Luisia, mais je crois que ça a mal fini entre eux.

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