A New start : Gang, sexe, drogues, alcool, amour... (terminé)

Chapitre 23

Je rentre dans l'appartement et range mes affaires, j'aurai pu partir, si il n'avait pas réalisé son erreur.
- Je vais voir Jenny à l'hôpital, j'en ai pour trente minutes, me dit-il avant de me faire un câlin et de partir.
Je décide de regarder la télé pour me changer les idées, je tombe sur un film d'action. Je le regarde et au bout d'une demi-heure, j'ai besoin d'air, j'ai l'impression d'étouffé.
Je me lève et je me dirige vers la fenêtre. Je respire de grandes bouffées d'air frais. Je me retourne et me dirige vers le canapé, prise de vertige. Je ne comprends plus rien et tombe au sol, l'air me manque, je n'arrive plus à respirer. Je ferme les yeux et m'endors profondément, trop profondément…

Je ne sens plus rien, je ne vois plus rien. J'entends juste un bip énervant.
J'ouvre les yeux après de longues heures de luttes pour réussir à les ouvrir. Je suis dans une chambre d'hôpital.
- Je voudrai lui parler, seul à seul, explique le médecin à Alison, Thomas et Alex qui sont dans ma chambre.
Ils sortent tous de la chambre et le médecin se tourne vers moi.
- Mademoiselle, il n'y a rien de grave, juste un petit problème au niveau des poumons. Je sais que vous avez déjà bénéficié d'une greffe, m'explique-t-il en souriant.
Je sens un énorme soulagement m'envahir.
- Merci de me l'avoir annoncé, dis-je en souriant.
- Vous sortez dans deux heures. Vos poumons ont juste eu un « dysfonctionnement » en quelques sortes.
- D'accord, dis-je en me levant de mon lit, pour me préparer à partir.
Le médecin sort et laisse la place à Thomas, Alison et Alex.
- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Me demande Thomas en m'enlaçant.
- Rien, j'ai juste un problème de vitamine, mais ça va aller, dis-je en savant pertinemment que ce n'est pas vrai.
- Ok, je surveillerai ce que tu manges à partir de maintenant, dit-il en souriant.
- Oui, dis-je en mettant mes affaires dans un sac qu'Alison m'a emmené.
Je m'assois sur mon lit, avec les autres et parle pendant deux heures.
- Jenny et Cla', comment elles vont ? Je demande à Alison.
- Elles vont mieux, mais elles doivent rester à l'hôpital pendant au moins deux semaines, le temps de savoir si elles ne risquent pas d'avoir une infection, s'exclame-t-elle.
- D'accord, dis-je. On peut rentrer ?
- Oui, dit Thomas en consultant son portable.
Je me lève du lit, et me dirige vers le couloir avec les autres sur les talons. Je parle avec eux jusqu'à ce qu'on arrivent à l'appartement. Je m'assois dans le canapé pour la deuxième fois de l'après-midi.
- Tiens, me dit Thomas en me tendant une pomme avec un gros sourire.
- Merci, dis-je en attrapant la pomme.
Je croque un morceau et parle avec Thomas. Alison et Alex sont restés à l'hôpital pour être avec Clara et Jenny.
- Ta sœur va bien ? Je demande en m'asseyant à côté de lui.
- Oui, elle va mieux. Je suis vraiment désolé de t'avoir crié dessus et d'avoir dit que c'était de ta faute.
- C'est passé, dis-je en souriant.
- J'ai vraiment de la chance de t'avoir.
- Ouais, je sais, dis-je en le narguant.
- Petite peste ! Dit-il en explosant de rire.
- Oui, c'est moi, dis-je en posant ma tête contre son torse.
Il soupire et m'embrasse sur la tête, ce qui a le don de me faire sourire.
- Je t'aime, dit-il. J'aurai pu te perdre aujourd'hui.
Il me serre plus fort contre lui.
- Moi aussi, je t'aime…
Je relève ma tête et lui souris.
- Il y a un feu de camp sur la plage ce soir, tu veux y aller ? Me propose-t-il en souriant.
- Oui.
Je me lève et pars dans la chambre pour me préparer. J'enfile un legging noir, un tee-shirt blanc, une veste noire en cuire, et des converses blanches. Je m'attache les cheveux en un chignon fouillis. Je vais dans la salle de bain. Je me maquille d'un trait d'eye-liner et d'un peu de mascara.
Je reviens dans le salon, vingt minutes avant de partir au feu de camp, et trouve Thomas, qui est bizarrement assorti avec moi. Il porte un jean noir, des chaussures blanches, un tee-shirt blanc, et une veste en cuir noire. Je rigole en nous voyant exactement pareils.
- Au moins, on est assortis, dit-il en souriant.
- Oui, c'est sûr.
Je prends mon téléphone, et sors de l'appartement.
Heureusement, la circulation est rapide et on arrivent au feu de camp juste à temps.
Je repère Alex, Alison, Jackson et Jay qui sont assis sur un vieux tronc d'arbre au bord du feu. Je prends la main de Thomas et le tire vers eux. Je m'assois sur ses genoux, comme il n'y a pas assez de places.
Je vois des garçons de dernière année arriver et enflammer le feu. Je souris et regarde Thomas. On est tellement loin de tous les problèmes, c'est tellement mieux…
Je l'embrasse sur le coin de la bouche, ce qui le fait frémir. Je rigole doucement et regarde le feu à nouveau.
- Salut !
Je lève la tête et vois Randy.
- Salut, dis-je en lui faisant la bise.
- Depuis le temps. Je voulais juste te souhaiter une bonne soirée.
Il me sourit et part avec les dernières années.
- Je ne l'aime pas beaucoup ce type, me dit Thomas en le suivant du regard.
- Il est cool.
- Ouais, mais moi je ne l'aime pas.
- Tu es jaloux ?
- Pas du tout !
Je soupire avant de lui sourire. Soudain, j'entends de la musique démarrer. Alison me tire par la main pour aller danser. Je danse avec elle parmi une foule d'étudiants, dont la moitié est déjà éméchée. Je vois Thomas me surveiller de près, je lui souris et continue de danser avec Alison pendant quelques temps, avant de retourner m'asseoir sur ses genoux.
- Pourquoi tu me surveilles ? Je demande en souriant.
- Je ne te surveilles pas, je te regarde, se défend-t-il en rougissant.
- Oh, donc je peux aller danser avec Randy ? Je demande en le regardant dans les yeux.
- Non.
- Donc, tu es jaloux, et tu me surveilles.
J'affiche un air de victoire sur le visage.
- Oui, peut-être un petit peu.
Il rougit de plus en plus, il est encore plus mignon comme ça. Je l'embrasse sur la tempe et regarde le feu de camp une nouvelle fois. J'entends des cris de bagarre, et remarque qu'Alex n'est plus là.
Je plisse les yeux et remarque deux personnes en train de se battre plus loi, je distingue Alex.
- Thomas, viens ! Alex est en train de se battre !
Je cours vers Alex avec Thomas, Alison et Jackson.
- Alex ! Cri Thomas en prenant ce dernier par les bras, pour le séparer de l'autre mec.
Le mec en question, est celui qui était dans la voiture avec Dylan et un autre.
Il a la bouche en sang et l'arcade également. Alex lui est indemne, à par quelques hématomes.
Le mec part en s'essuyant la bouche.
- Pourquoi tu t'es battu ? Je demande à Alex.
- Rien, il a manqué de respect à Cla' ! Il a dit que c'était dommage qu'elle ne soit pas morte.
- Quel connard ! Je m'exclame en regardant Alex.
- Ouais, dit-il.
- Aller, viens, on y va, lance Thomas en se retournant tout comme moi.

On rentre chez nous après avoir déposé Alex à la résidence universitaire. Je me dirige directement vers la chambre. J'enlève mes vêtements et me couche en attendant Thomas, qui me rejoint quelques minutes plus tard, en caleçon. Je regarde surtout ses abdos parfaits. Il s'allonge à côté de moi et je pose ma tête sur son torse comme toujours.
- Tu veux faire quoi demain ? Me demande-t-il.
Je ferme les yeux.
- Je ne sais pas, j'aimerai rester ici, au calme.
- Je comprends, dit-il en caressant mon bras. On restera ici, et on jouera à la console.
Il rigole sur les derniers, et je joins mon rire au sien.
Je continue de parler avec lui pendant des heures jusqu'à ce que je m'endorme contre son torse chaud. Je le sens bouger pendant la nuit, ce qui me réveille. J'ouvre les yeux, et le regarde. Il se débat comme un déchaîné. Je me place à califourchon sur lui pour le calmer.
- Tommy !
Aucune réaction.
- Tommy, réveilles-toi !
Toujours rien. Je lui colle une baffe. Il se réveille enfin.
- Tommy, dis-je en plaçant mes mains sur ses joues. Je suis désolée de t'avoir mis une baffe, mais tu ne te réveillais pas.
- Merci, dit-il en me tirant vers son torse.
Je pose ma tête sur la sienne et l'embrasse sur le nez.
Je me rallonge à côté de lui.
- J'ai rêvé de mon père, m'explique-t-il.
- Oh, tu veux en parler ?
- Demain.
- D'accord.
Je l'embrasse sur le coin des lèvres et ferme les yeux pour m'endormir dans les bras de mon amoureux.
- Je t'aime, me dit-il.
- Je t'aime.
- Bonne nuit.
- Elle le sera puisque je suis avec toi.
Il sourit et ferme les yeux. Je fais de même et m'endors contre lui pour la deuxième fois de la nuit.

Thomas me réveille et pose un plateau remplit de fruits, de croissants, de muffins, de jus d'orange,…
- T'es trop mignon ! Dis-je en l'embrassant.
- Aller manges, il faut que tu grossisses.
Je rigole et mange une poire, une pomme, et un muffin au chocolat.
- C'est bien, dit-il en souriant.
- Merci papa, dis-je en me moquant de lui.
Il sourit et prend le plateau pour l'emmener dans la cuisine.
Je le suis et m'assois sur un tabouret. Il range les choses que je n'ai pas mangé et une fois fini, m'emmène vers le canapé pour prendre sa revanche à Mario.
Je rigole avec lui dès la première partie.
- Pousses-toi !
Je rigole en le poussant pour qu'il rate sa partie, ce qu'il fait. Je rigole de plus belle, et il me fait la même chose. Je ne rate pas et gagne finalement la partie.
- T'as triché ! Dit-il en rigolant.
- Et alors ? Je lui murmure à l'oreille, en passant mes lèvres sur le lobe de cette dernière.
- C'est pas important, dit-il en frissonnant.
Je continue de jouer pendant quelques heures, et décide d'aller au parc, avec Thomas.
Je me prépare, j'enfile un survêtement noir et blanc très joli, j'attache mes cheveux en une queue de cheval, et je retrouve Thomas en bas dans la voiture. Je monte et on part pour le parc.

Je m'assois au pied de « mon » arbre et Thomas s'assoit en face de moi et me regarde.
- Tu aimes cet endroit ? Me demande-t-il en scrutant mon visage.
- Je l'aime d'un côté, et je le déteste de l'autre. Je l'aime, car c'est calme, et je peux réfléchir dans ce calme. Et je le déteste, car ma meilleure amie est morte ici.
- Je comprends, dit-il.
Je ferme les yeux.
- C'est quoi ton film préféré ? Me demande-t-il soudainement.
- Peter Pan, pourquoi ?
- Je m'intéresse. Tu aimes Peter Pan pourquoi ?
- Je l'aime bien, parce qu'il ne grandit jamais, et j'aimerai, moi aussi, ne jamais grandir, dis-je en regardant le ciel.
- Je vois, dit-il.