Chapitre 11

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Je monte dans la chambre de Thomas pour aller dormir. Je lui pique un tee-shirt, l'enfile, et m'assois sur le lit de Tommy. Ce dernier rentre quelques minutes plus tard, se déshabille et s'allonge à côté de moi.
- Tu sais, quand on étaient en France, j'ai parlé avec ton frère. Et il m'a dit que votre n'a pas été vraiment facile, et que la tienne était très compliquée. Pourquoi ? Me demande-t-il en caressant mon bras.
- Je ne veux pas en parler Tommy...
- Si, dis le moi, s'il-te-plaît, je suis là pour toi...
- Je... D'accord, dis-je en soupirant pour le regarder dans les yeux.
Il s'assoit en face de moi, en tailleur et me prend les mains.
- Ok, alors, quand je suis née, j'ai été déclaré morte née, je ne respirais plus lorsque je suis née. Mais heureusement, le médecin m'a sauvé. Ensuite, lorsque j'ai eu dix ans, les médecins ont compris que quelque chose n'allait pas chez moi, car lorsqu'il fallait courir en sport, mes poumons réagissaient mal, et ne m'envoyaient pas assez d'air, masi je pouvais quand même faire de la gymnastique. J'ai donc été voir un chirurgien spécialiste dans les problèmes aux poumons. Il m'a fait passer des examens, et après plusieurs jours à passer les examens, il m'a annoncé que j'avais un cancer qui se développait au niveau du poumon droit. J'étais petite, mais j'ai pleuré en comprenant que j'allais peut-être mourir. Vers mes douze ans, le cancer s'est propagé et je me suis retrouvée dans un lit d'hôpital pendant deux ans à me battre contre la maladie. Et quand j'ai eu quatorze ans, j'ai reçu une greffe des poumons. Au début, mon corps ne l'acceptait pas mais maintenant il réagit parfaitement bien. C'est pour ça que j'ai peur pour ma vie, j'ai déjà failli la perdre, je ne veux pas que ça recommence...
- Waouh, tu n'as vraiment pas eu de chance dans ta vie, me dit-il en me déposant un léger baiser sur la joue.
- Oui, jusqu'à toi, si on n'oublient l'épisode de la fusillade, mais je t'ai eu toi. Et pour ça, j'ai eu beaucoup de chance.
Je lui souris et il me raconte son enfance, enfin l'enfance qu'il ne m'a pas encore raconté.
- J'ai grandi ici. Mon père était toujours a traîné ailleurs qu'à la maison, sûrement à aller voir les putes. Du coup, comme je suis le plus grand, j'aidais ma mère a s'occuper de mes sœurs. Je leur donnais à manger, les lavais, etc. Un jour mon père est rentré complètement ivre à la maison, il a attrapé ma mère et l'a emmené dans leur chambre. Quelques minutes plus tard, j'ai entendu ma mère crier de toutes ses forces. C'est vers mes douze ans qu'elle m'a expliqué que ce jour là, il l'avait violé, et battu de toutes ses forces. Ensuite, il est parti et ma mère a eu beaucoup d'aventures avec d'autres hommes, mais ça n'a jamais duré.
- Ta vie n'a pas été simple, dis-je en effectuant une légère pression sur sa main.
- Tout comme toi, mais maintenant qu'on est tous les deux, se sera plus facile, me dit-il en souriant.
Nous continuons à parler pendant plusieurs heures, avant de nous endormir l'un contre l'autre.
J'entends des cris qui viennent de dehors. Je me lève en même temps que Thomas, et je me dirige vers la fenêtre. J'aperçois Alison en train de rire avec tous les autres.
Je soupire en les regardant. Visiblement, ils sont tous complètement saouls.
Je regarde Thomas en soupirant avant de sourire, et on décide d'aller se coucher. Je monte dans le lit, et tire les draps pour ne pas avoir froid. L'hiver arrive, et il commence à faire vraiment froid. Thomas enserre ma taille de ses bras, ce qui me réchauffe instantanément, et je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. Ce mec me fait un effet de dingue.

Après avoir enfiler ma tenue de cheerleader, je pars à l'entraînement, qui est « exceptionnel », car nous sommes samedi. Thomas a décidé de m'accompagner pour m'encourager. Je finis de me préparer et je descends les escaliers, Thomas derrière moi. Nous sortons de la maison et on rejoignons sa voiture, pour aller à l'entraînement.
En arrivant, je sors, l'embrasse et rejoins les filles sur le terrain, tandis qu'il monte dans les gradins.
Je m'assois dans l'herbe, alignée avec les autres filles, et on commencent les étirements, qui sont plus dur que d'habitude, mais ça ne me dérange pas. Je fais ce que Faye nous dit.
Elle se lève et nous regarde avec un sourire.
- Comme vous le savez, chaque année, les quo-capitaine et capitaine sont changées, c'est vous qui le décidez, cette année la capitaine est encore moi, dit-elle en rigolant. Et la quo-capitaine est Lou'.
Je reste bouche bée. Elles ont décidés que se serait moi, alors qu'elles ne me connaissent pas vraiment. Je les remercie et Faye m'appelle. Je me lève et la rejoins.
- Bon, en tant que quo-capitaine, tu devras m'aider à trouver dans mouvements mieux que ceux qu'on effectuent en ce moment. Mais ça ne devrait pas être très dur, puisque tu étais gymnaste. Et, tu devras également les diriger si un jour je ne suis pas là, tu as compris ? Me demande-t-elle avec un sourire.
- Oui, dis-je en lui rendant son sourire.
- Cool, dit-elle. Bon, les filles, au boulot !
Nous commençons à savoir ce que les filles font le mieux.
- Bon, Lou', montres nous ce que tu sais faire d'impressionnant, me lance Faye avec un sourire.
Je m'éloigne donc de quelques pas et m'élance, je saute pour effectuer une rondade suivit de cinq flips arrière. Sur le dernier, je me laisse glisser au sol, fais le cobra et touche ma tête avec mes pieds.
Je me lève et regarde Faye, qui a l'air ravie et étonnée.
- Merci, dit-elle en rigolant. J'avais oublié que tu étais aussi douée.
Nous décidons donc, à l'unanimité que c'est moi qui ferais les figures de début et de fin dans les chorégraphies.
Nous formons une pyramide de plus de cinq mètres de haut, et encore une fois Alison se retrouve toute en haut. Je me place devant la pyramide et effectue plusieurs figures à la suite, pour terminer par un salto arrière, je me retourne et souris à Thomas.
Nous avons le droit aux applaudissements des personnes venues assister à l'entraînement.
Nous continuons pendant deux heures sans aucunes pauses, avant de pouvoir aller s'asseoir sur l'herbe et boire, pendant dix minutes.
- Salut !
Je lève la tête, et je vois Thomas, Alex, Riley, Miley, Jay et Jenny à côté de moi.
Je suis tellement épuisée que je ne les avais même pas vus arriver.
- Alors, la championne, ça va ? Me demande Jenny.
- Oui, juste très fatiguée, cet entraînement est vraiment une tuerie, je soupire en rigolant.
- Oui, au final, je suis contente de ne pas avoir été prise, rigole Riley.
Je rigole et parle avec eux de tout, et surtout de l'entraînement intensif que nous fait faire Faye.
- Aller, on se remuent ! Cri Faye en souriant.
Je me lève et retourne m'entraîner. C'est un robot cette fille, c'est pas possible autrement.
J'essaye de faire un salto avant, mais tombe sur les fesses. Je suis épuisée, mais je veux réussir. Je réessaye et au bout de dix tentatives, j'y arrive.
Je rejoins Thomas pendant quelques minutes. J'ai mal partout.
- Ça va ? Me demande-t-il.
- Oui, mais j'ai mal partout, dis-je en soupirant.
- Je veux dire, tes poumons ?
- Ah, eux ! Oui, ça va.
Je retourne avec Faye et on recommence la chorégraphie depuis le début, avec les nouvelles figures, et enchaînements. Faye lance la musique et c'est partit pour quatre minutes de danse et de gym intensives.
A la fin, je m'affale dans l'herbe, je n'en peux plus.
Je regarde l'heure : 16h28.
Je me relève et rejoins Thomas et les autres avec Alison et Anouk. J'embrasse Thomas furtivement, je suis couverte de sueur, et je me dirige vers les vestiaires pour prendre une douche.

Une fois la douche finit, je m'habille et attache mes cheveux dans une queue de cheval, et je sors pour rejoindre les autres.
- Votre entraînement était vraiment hard, dit Jay en rigolant.
- Oui, et les chutes qu'on a fait été tout aussi hard, dis-je en grimaçant.
Je suis tombée sur l'épaule, et je me la suis presque déboîtée, mais j'ai eu de la chance que non.
Au total, deux filles se sont tordues le poignet.
- Oui, surtout quand tu atterrissais sur les fesses à chaque salto, explosa-t-il de rire.
- Non, ça ce n'était absolument pas drôle ! Dis-je en croisant les bras.
- Oui, t'as raison, me dit-il en s'arrêtant de rigoler.
Thomas me prend dans ses bras et pose sa tête sur mon épaule.
- Mais, au moins, vous avez été géniales ! Me dit Alex en souriant.
- Merci, dis-je en souriant.

A New start : Gang, sexe, drogues, alcool, amour... (terminé)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant