Chapitre 3

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L'homme soupira alors que l'infirmière lui adressait un sourire radieux.

- C'est fini monsieur.

Il grogna un peu et finit par se relever. Enfin Bordel. Un raclement de gorge gêné l'empêcha de partir pour de bon. Il craignait le pire.

- Excusez moi monsieur...

Il fit volte face, impassible.

- Vous auriez besoin d'examens complémentaires.

Il fronça les sourcils et lâcha de sa voix lourde.

- Appelez le médecin chef, je veux son avis.

La jeune femme tripota son t-shirt et déclara:

- Ce sont vos résultats monsieur...

- Appelez-moi un médecin bordel ! s'emporta-t-il.

- Calmez vous monsieur.

Il s'apprêta à répliquer lorsque la porte s'ouvrit sur un médecin, le médecin chef.

- Un problème ? demanda-t-il en ajustant sa blouse.

- C'est-à- dire que... commença l'infirmière.

Le patient grogna alors que le médecin ordonna:

- Monsieur Ackerman ! Calmez vous s'il vous plaît !

Livaï soupira profondément en se pinçant l'arrête du nez. Il fallait garder son calme. Il le fallait.

- Si on exige des examens complémentaires, vous les ferez ! dit le médecin.

L'Ackerman hocha vaguement de la tête tandis que le médecin enchaîna:

- Vos résultats sont mauvais. Notamment pour votre main. Ainsi que votre sang. On va devoir vous garder pendant quelques jours sans doute.

Livaï souffla encore une fois. Ça faisait chier. Vraiment chier. Le médecin parla avec l'infirmière pendant un instant.

- Monsieur Ackerman ?

Livaï tourna la tête :

- Hum ?

- Une chambre est libre, on vous a amené un lit.

- Je crois que j'ai pas le choix, marmonna-t-il alors qu'ils quittaient la pièce.

L'infirmière le mena à travers différents couloirs avec cet air froid. Puis, elle poussa une porte blanche et dit:

- Voilà monsieur. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, appuyez...

- Sur le bouton, oui je sais, la coupa-t-il.

La jeune femme finit par soupirer puis refermala porte derrière Livaï. De toute façon, il était comme ça de nature, et il n'allait pas changer pour faire plaisir à cette... hum il préférait ne rien ajouter. Livaï soupira en gagnant son lit. Encore un séjour à l'hosto.

- Putain, jura-t-il.

En plus de cela il l'avait foutu avec quelqu'un.

- Pas moyen de vivre en paix, grogna-t-il.

Du mouvement lui parvint de derrière le rideau blanc qui le séparait de son colocataire. Oh bordel.

Ta lumière me sauvera [RivaMika]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant