𖧷•☾ ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟙𝟝 ☽•𖧷

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La semaine défila rapidement et nous nous retrouvons bientôt au week-end suivant. Je reconnais qu'entre les cours et les moments avec Jasper la sortie en prévision m'était complètement sortie de l'esprit. C'est lorsque vendredi après-midi Maëlle me lança un « à demain » radieux en partant que cela me revint. Il était convenu que nous retrouvions tous le lendemain devant le lycée pour partir ensemble dans la voiture de Nale, le seul ayant le permis.

...

Le samedi matin j'entrouvris un œil, agressé par le bip bip sonore de mon réveil qui sonnait un jour de week-end sans que je me rappelle la raison. Lorsque celle-ci me revint, je concédais à me levais et descendis petit-déjeuner.
Charlie était déjà dans le cuisine, assis à la petite table ronde où nous prenions tout nos repas. Il sirotait distraitement un café fumant en lisant le journal.

- Matinal ? Me lança-t-il en levant un sourcil interrogateur alors que je me servais un verre de jus d'orange dans le frigo.
- On a prévus une sortie avec des amis... Expliquais-je en m'asseyant à ses côtés.

En prenant place sur la petite chaise de paille je jetais un œil curieux à la une du journal qui affichait une photo aérienne de la grande forêt de sapin de Forks accompagnait d'un titre accrocheur en caractères gras.

Des agressions mystérieuses recensées dans les bois de Forks
Animaux sauvages ou meurtrier sanguinaire ?

Charlie surprit mon regard et reposa le journal en prenant soin de me dissimuler la première page.

- Qu'est ce que s'est ? Demandais-je, intriguée.

- Ne t'en fais pas pour ça, les journaux locaux s'enflamment pour un rien quand ils n'ont rien à ce mettre sous la dent. Cette histoires n'est sans doute rien de plus qu'un simple accident de forêt étant devenu une suite de meurtres passé sous la plume d'un journaliste. On est sur le coup.

J'hochais la tête machinalement en attaquant un bol de céréale. J'avais quand même noté que les sourcils de mon oncles formait un pli soucieux et que cette histoire le perturbait peut-être un peu plus qu'il n'en donnait l'air.

À huit heure du matin, je me rendis à pied au point de rendez-vous, pour ne pas déranger Bella en lui demandant de m'emmener alors que celle-ci dormait encore. Arrivée devant le lycée je m'appuyais contre le murée de pierre qui séparait la cour de l'extérieur en attendant mes amis. Maëlle ne tarda pas à arriver, suivi de Dan et Katelyn. Nale arriva le dernier dans sa cadillac bleu électrique que nous repérâmes de loin. Il nous klaxonna bruyamment en guise d'accueil et s'arrêta devant nous.

- Allez c'est partie ! En voiture Simone * ! Lança-t-il en déverrouillant les portières.

Mes amis et moi nous engouffrons dans le véhicule et la voiture pris la direction de la réserve.

Durant le trajet, Maëlle m'expliqua rapidement de quoi était constituait la Push.

- C'est une réserve indienne habitait par quelques grandes familles qui vivent là-bas tous ensemble isolés des autres.
- Ils sont trop bizarre d'ailleurs ... Me glissa Dan avec un clin d'œil.
- Oui mais bref, de toute façon nous irons directement à la plage donc on ne les croisera peut-être pas. Nuança Katelyn.
- C'est ça...Ou bien ils nous attaqueront comme un gang féroce et on ne nous retrouvera plus JAMAIS ! Ricana Dan en appuyant sur le dernier mot.

Le journal de Charlie me revint fugacement en mémoire mais je m'empressais de chasser l'idée.

Le trajet ne dura pas plus de 15 minutes et nous ne tardons pas à nous garer à proximité d'une immense baie où la mer allez s'échouer contre des rocher. Le ciel d'habitude d'une teinte grisâtre uniforme nous offrait quelques rayons de soleil et une parcelle de ciel bleu.
Nous descendîmes de voiture et je retirai mon jean et ma chemise pour ne rester qu'en maillot deux pièces. Ma peaux hâlées avait quelque peu souffert du manque d'ensoleillement de Forks mais je restais malgré tout la plus bronzés du groupe.
Nale qui avait coupé le moteur sitôt la plage en vu c'était débarrassé aussitôt de ses vêtements pour ne garder que son maillot et se jeta à l'eau sans préambule. Il ressortit la tête de l'eau et la secoua comme le faisait les acteurs dans les pubs, ses cheveux se balançant d'un sens puis de l'autre en nous éclaboussant de petites gouttelettes.
Dan éclata de rire et se jeta lui aussi à l'eau suivi de Maëlle.
Katelyn, restait au bord avec moi, me fit un petit sourire.

- Pour toi aussi se jeter dans l'eau froide n'est pas ton fort ? Me demanda-t -elle.
- Disons que de là où je viens l'eau ne descend jamais en dessous des 20 degrés ... Dis-je en riant.

Sans réfléchir, Katelyn me saisit la main et nous courrons ensemble nous jeter dans l'eau en criant comme deux malades mentales. L'eau fraîche me revigora immédiatement et me procura une sensation plus agréable que je ne l'aurais cru.
Nous commençâmes alors une folle bataille d'eau qui se termina par Dan et Nale qui tentait de se noyer l'un l'autre ( en toute amitié selon eux ) et Maëlle, Katelyn et moi qui nagions autour d'eux en les encourageant.

- Allez Dan ! Criais Maëlle en s'étouffant de rire.
- Donne tout Nale ! Répliquais Katelyn.

Je me surprit à me prendre au jeux en me mettant à scander les noms des garçons au côtés des filles.

Soudainement, Dan cessa de s'en prendre à Nale et s'en prévenir s'approcha de moi et me jeta sur son épaule.

- Ahhh ... Qu'est ce que tu fais ? M'écriais-je sans cesser de rire, euphorique.

Il se mit alors debout et couru au bord de l'eau avec moi sur ses épaules. Je criais de toute mes force et riais en même temps sous les gloussements de Maëlle et Katelyn.

Une heure plus tard, nous étions tous les quatre installés sur la plage, le soleil s'était voilée, rafraîchissant l'air et j'avais renfilé mon pull. Nous discutions de nos vies respectives et mes amis très curieux voulurent en savoir plus sur ma vie. Je n'eus malheureusement pas grand chose à leur apporter car mon existence était somme toute banal.
Tandis que nous bavardions j'aperçus une tâche sombre du coin de l'œil. En levant les yeux, j'aperçus un groupe d'adolescents torses nus qui gravissait à grand pas la butte qui menait à la falaise. Curieuse, je les observait atteindre le sommet en riant et se donnant des accolades, leur peau mates contrastés avec le ciel devenu terne. Arrivés au sommet du précipice, ils se penchèrent et sautèrent par dessus bord, se précipitant dans les eaux.

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⏰ Dernière mise à jour : Aug 12 ⏰

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