Dragon, marques et expériences [Tartali/Zhongchi]

Chap'1 - Refus

Zhongli attendait patiemment son ami au Trois Bolées du Port, tasse de thé à la main et les oreilles captivées. Mais cette fois, il n'écoutait pas le conteur, mais la ville, dans l'espoir que quelqu'un arrive. Il attendait Childe, mais ce dernier ne se montrait pas. Malgré l'assurance de la voix du rouquin quand il avait dit qu'il viendrais voir le noireau quand il reviendrais de sa mission d'Inazuma, cela faisait déjà un mois et demi qu'ils ne s'étaient pas vu. Zhongli commençait à s'inquièter pour Childe, et estimait que le mois écouler à attendre une visite était assez.

Il l'avais vu ; au restaurant Wanmin, à la Banque du Nord.. Mais Manifestement, même quand les yeux océans du roux rencontrait le regard ambré du brun, il s'efforçait de continuer son chemin dans le sens opposé, à chaque fois. Le consultant voulait des explications à ce changement de comportement mais n'étais pas dupe ;

Si Childe m'évite, c'est que quelque chose à mon égard le gêne. Peut-être est-il en colère contre moi, après avoir entendu l'entièreté du plan que Signora et moi avait mis au point dans son dos. Je devrais lui acheter quelque chose pour me faire pardonner.

Il termina son thé et entreprit une longue réflexion sur ce qui pourrait faire plaisir au rouquin. Il se décida, après une dizaine de minutes à énumérer chaque possibilités et à croiser des informations sur sa personnalités, à lui acheter une paire de baguette -il a certainement dû continuer à les utiliser à Liyue et à Inazuma- accompagnée d'une lame liyuéenne qui séduirait n'importe quel épéiste. Bien qu'il dû appelé sa chère directrice pour qu'elle paye..

Il se rendit directement à la petite maison de Childe, en hauteur de la ville, isolé. Il n'était pas même sûr qu'il soit là mais était déterminé à lui parler. Il toqua, mais aucune réponse. Il entrouvra la porte, cette fois, il entendit un léger grognement et un

Childe :  Laissez-moi! Je ne veut voir personne, personne ne m'intéresse!

La voix de Childe ressemblait à une voix de quelqu'un d'ivre, bien qu'il ai l'air de savoir ce qu'il dit, et ce détail n'échappa pas au dieu.

Zhongli : Pas même celui à qui tu as promis une visite?

Un silence s'installa. Puis..

Childe : ..Même. Je refuse de voir qui que ce soit. Part et ne revient pas.

Zhongli : Childe, tu n'as pas l'air d'aller bien.. Es-tu sûr que tu ne veut pas de visite? Tu dois te sentir seul, je ne t'ai pas vu dans la ville depuis plusieurs semaines.

Le brun entendit la voix du roux se faiblir, puis l'entendit faiblement sangloter. Il ne voulait pas rentrer sans autorisation mais il savais que Childe se sentait mal.
Le roux reprit

Childe : ..Oui, je suis sûr. Je n'ai besoin de rien ni personne.

C'était trop pour Zhongli, qui rentra malgré tout. Deux pièce simples, salle de bain pour la première et un canapé servant de lit et cuisine ouverte en coin à côté de la porte pour l'autre. La maison était noire, engloutie par l'obscurité dont les deux fenêtres seulement n'aidaient pas à illuminer l'intérieur. Le dieu entra et déposa ses cadeaux sur la table, avant de s'approcher de Childe, se cachant sous la couette. Il pleurait et sa voix tremblait, mais il voulait le cacher. Le brun dit, en enlevant doucement la couverture cachant son visage

Zhongli : Tu n'as pas besoin de te barricader de cette façon. Personne ne pourra t'aider si tu veut ça.

Childe : Je ne veut l'aide de personne. Maintenant recule, tu es trop près. Et ne me touche pas.

Le dieu soupira, et recula de quelques pas.

Zhongli : Accepte au moins l'aide que je suis prêt à t'offrir. Quand tu sera rétabli, j'aimerais te parler d'un sujet en particulier.

Childe : Quel sujet?

Zhongli : D'un contrat, si tu continue à me repousser.  Maintenant, laisse moi t'aider, veut-tu?

Childe : Pff.. Tu me considère comme faible, Morax? Pourquoi tu veut m'aider?

Zhongli : Parce que malgré tous ce que Signora et moi avons fait dans ton dos, tu reste quelqu'un dont j'apprécie la compagnie. Et en toute équité, je pense que je te dois des excuses.

Childe : Peu importe tes motifs, je n'ai pas envie de te parler et je vais très bien. Excuse toi si tu le veut, mais je ne veut pas de toi.

L'Archon eu un pincement au coeur en entendait quelqu'un qu'il considérait comme son ami dire ces mots. Mais son visage impassible ne montrait aucun signe d'une telle émotion.

Zhongli : Bien. Ton intégrité physique m'inquiète, mais je te crois capable de te débrouiller seul et de te maintenir en bonne santé.

Childe : L'Archon Géo lui même s'inquiète pour moi, mh? Arrête ton char, je te prie. Je me doute bien que tu fait ça pour x autre contrat. En fin de compte, seuls tes contrats comptent à tes yeux. J'aurais dû t'en demander un qui repose sur l'honnêteté..

Le brun le regarda parler entre deux larmes, et les paroles du roux avait vraiment blessé le consultant. Mais il ne le montrait pas, il estimait que montrait sa réaction suites à ses mots ne seraient pas une bonne idée, le roux n'en avait de toute façon certainement rien à faire.

Zhongli : Je ne t'embête pas plus alors. Tu ne veut peut-être pas le croire et c'est normal après ce qu'il s'est passé et la manière dont tu l'as appris, mais je tient à toi et je ne compte pas te laisser tomber. Si ton état venait à s'aggraver et si tu refuse de voir sieur Baizhu, je m'occuperais moi-même de toi et je t'y forcerais si je dois passer par là.

Childe : ..Tu me forcerais a accepter ton aide et tes soins, c'est ça? Il ris légèrement
Tu n'auras pas à en arriver là. Je ne suis ni blessé ni malade et ce n'est pas près d'arriver.

Il regardais à côté, il semblait ne pas se croire lui même. Le brun voulait surenchérir, il voulait ajouter
Que fait tu dans un lit avec un teint si pâle au lieu de travailler si tu va bien?
Mais il ne disa rien, ne voulant pas embarasser ou mettre en colère quelqu'un qui lui en voulait déjà.

Il tourna les talons, puis vit les cadeaux qu'il avait totalement oublié. Il se demandait si lui offrir maintenant était une bonne idée. Le rouquin voyait le brun qui, manifestement, réfléchissait à quelque chose en fixant autre chose sur la table. Il compris enfin que ces objets n'avaient rien à faire là, qu'en aucun cas il ne s'agissait d'une propriété du roux. Il voyait une boîte parsemée de ligne et de courbes dorées ainsi qu'un manche, mais le reste était noyé dans l'obscurité. Le rouquin parle

Childe : Est-ce que ce qui est sur la table est a toi? Pourquoi tu as ramené ça ici?

Zhongli : Ah, oui.. Il sortit de ses pensées en entendant la voix de Childe.
Zhongli : Je pensait que t'acheter des cadeaux pourrait te faire plaisir. J'était parti du principe que tu m'en voulait.

Childe : Des cadeaux? Tu croyais m'acheter?

Zhongli : Du tout.

Il tourna les talons puis parti en saluant Childe d'un signe de la main non rendu, les cadeaux sous le bras.