Chapitre 12 : L'histoire du boucher

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Assis dans le canapé, Monsieur Hermann dégustait un bol de pop-corn. Son regard était porté sur le télévision qui passait un journal.
Madame Hermann arriva et s'installa près de son mari. Elle se recouvra d'un pled et prit un pop-corn.

Le journal parlait de l'évasion d'un prisonnier.

- Le prisonnier purgeait une triple peine de condamnation à vie pour meurtre et vente de produits illégaux.
En effet, Patrick Betfam était boucher dans une grande surface. En 1993, il as été arreté pour meurtre, il avais tué et decoupé plusieurs personne. Il les avait ensuite vendu dans sa boucherie.

Monsieur et Madame Hermann étaient choqués. C'était un risque énorme si leurs enfants tombaient sur un monstre pareil.

- L'évasion s'est produite pendant un transfert. Betfam devait être envoyé dans une prison à plus haute sécurité, il avait pour habitude de tuer et manger ses co-détenus. Mais pendant son transfert, le combat de la bête et des deux hommes dans Paris a perturbé le trafic. Betfam en a profité pour s'enfuir.
Depuis, des recherches sont lancées et un appel à témoin également. Si vous avez n'importe quelle information sur Patrick Betfam, contactez la police.

Le journal s'est fini.
Monsieur Hermann changea de chaîne et mis un documentaire sur Betfam. Sa femme regarda Monsieur Hermann.

- Tu vas regardé ça, demanda-t-elle choquée.

- Je veux savoir si mes fils sont en danger ou pas, répondit-il.

Madame Hermann soupira et se leva. Elle embrassa son mari et monta dans sa chambre.

Monsieur Hermann écoutait le narrateur.

- Nous sommes le lundi 31 mai 1993, les gens viennent faire leur courses comme n'importe quelle autre jour.
Ce jour-là, un homme était venu inspecter l'hygiène de la boucherie Betfam. Cet homme était âgé de trente-et-un ans et il ne soufflera plus ses bougies après ce jour.
Pendant un contrôle de routine, monsieur Jean-Phillipe Poutou se rendait sur la grande surface. Après avoir fait son travail, il allait prévenir la police que le gérant de cette boucherie vendait de la viande illégale. Mais cela n'a pas plu au gérant, Patrick Betfam.
On retrouvera du corps de monsieur Poutou que son torse, sa tête et les quelques morceaux de viandes méconnaissables.
Patrick Betfam a été arrêté une semaine après. Puis condamné pour le meurtre de Monsieur Poutou et de vente de viande humaine et mise en danger de clientèle.

Des images de Betfam et de Poutou passèrent à la télé. Betfam était bien différent de l'image présente au journal plus tôt. Plus mince et avec plus de cheveux.

- Quand les policiers fouilleront la maison de Betfam, ils prirent tous un congé de plusieurs semaines pour s'en remettre. La maison était remplie de cadavres de personnes disparues depuis plus de trois ans pour la plus ancienne. Mais les autopsie révéleront que les personnes ont été très bien conservées. Betfam s'en servait pour alimenter sa boucherie.
Depuis vingt ans, Betfam nourrissait la ville avec de la viande humaine.

Une sueur froide descendit le long du dos de monsieur Hermann. Celle-ci lui glaça le sang.

- Des recherches ont été réalisées, elles ont permis de découvrir que deux personnes sur trois s'étaient rendues dans la boucherie de Betfam durant la période. Ce qui fait de lui, l'homme le plus horrible de France depuis Giles de Rai.

Un flash info coupa le documentaire. Un journaliste était devant un entrepôt. Des policiers et un homme attaché étaient derrière lui.

- On vient d'apprendre que Patrick Betfam, le cannibal et tueur en série, a été retrouvé et arrêté grâce à l'aide de deux jeunes héros.

Le reporter s'avança vers les deux garçons.

- Vous nous accordez un peu de temps, dit le reporter au garçon en long manteau.

Le garçon se tourna vers la caméra.

- Nous n'avions aucune idée de sur quoi nous allions tomber en entrant ici, dit-il.

La voix du garçon était grave et robotique.

- Mais nous avons sauvé deux personnes, même si trois autres ont péri.

- Et qui êtes vous, demanda le journaliste.

Les deux garçons se regardèrent.

- Je suis Lightning Bolt, dit le garçon en armure et pied nu.

La voix du dernier paru familière au oreilles de monsieur Hermann.

- Et moi je suis Mental, dit le premier garçon.

- Nous avons donc deux héros dans la ville, reprit le journaliste.

- Nous ne sommes pas vraiment des héros, reprit Mental, mais si l'occasion se présente, nous aideront les gens.

Le flash se finit et le documentaire reprend.

- ... C'est après trois ans en prison qu'il avoue encore cinquante meurtres. Ce qui monte le total à trois cent vingt-deux personnes. Certaines de ses victimes n'ont pas pu être identifiées car lui-même ne le savait pas. Il tuait au hasard.

Monsieur Hermann coupa la télé. Il était effrayé mais soulagé. Il prit son téléphone et tapa le numéro de son frère.

- Allô, dit l'oncle Frank au téléphone.

- Frank, dit monsieur Hermann, les garçons vont bien ? J'ai vu les infos et l'arrestation du boucher.

Un silence.

- Frank ?

- Euh oui excuse moi, dit-il, je n'ai pas vu les infos mais les garçons vont bien, je te rassure.

Monsieur Hermann soupira de soulagement.

- Garde les se soir c'est trop dangereux en se moment avec ces gens qui ont des pouvoirs. Tu les ramènera demain à l'école.

- Bien sûr, Marco, dit l'oncle Frank.

Monsieur Hermann raccrocha. Il se leva et parti dans sa chambre.

Âmes Jumelles, Charly Et WillyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant