Âmes Jumelles, Charly Et Willy

Chapitre 5 : Le gymnase, Charly

Sur la piste d'athlétisme, Charly s'échauffait. Il s'étirait et se mit en position.
L'oncle Frank se tenait à côté comme à son habitude.

- Tu ne fais qu'un tour, indiqua l'oncle Frank.

Charly aquiecsa d'un signe de tête en avant et se mit en position de course.
Il ferma les yeux et soupira. Son corps prit du volume.
Ce que remarqua l'oncle Frank, c'est le jogging que portait Charly devint serré, très serré.
L'oncle Frank tenait fermement le chrono et le sifflet.

L'instant était figé.
Dans la tête de Charly, le temps paru plus lent. Il attendit presque cinq minutes. Il resta concentré. Dans autre chose, il ne sera jamais aussi sérieux que dans la course.
Le coups de sifflet atteint ses oreilles et il leva la tête. Il donna une impulsion sur ses jambes. Puis un autre et un autre en alternant ses jambes. Les yeux fixés vers l'avant, ses bras fouettant l'air devant lui.
Ses pas lui semblaient légers. Mais plus il avançait, plus il se sentait plus lourd.
Charly voyait la fin de la piste et donna un coup sur le côté. Son corps, pris dans l'élan, tourna sur la droite. Charly se pencha presque à 45°. Il traversa la boucle. Puis vint une ligne droite. Charly se pencha en avant. Il donna de la puissance dans ses jambes.
Il traversa cette partie de la piste à toute vitesse. Une fois au bout de la piste, il donna le même coup que précédemment pour tourner. Mais ce n'était pas suffisant.
Charly donna un grand coups de pied sur le côté. Il sauta d'au moins quatre mètres selon lui. Il atterrit sur l'autre bout de la piste mais l'élan le fit partir en avant et Charly percuta violemment la barrière.

Quand il se releva, l'oncle Frank se tenait devant lui avec une barre de chocolat à la main.

- Et bien mon grand, dit-il, tu ne t'es pas loupé.

Charly se demanda ce que voulait dire son oncle. Mais rapidement il se rendit compte qu'il était mince, très mince et qu'il avait du mal à tenir debout. Charly prit la barre de chocolat et l'englouti. Il avait l'impression de ne pas avoir mangé depuis plusieurs mois.

- Encore, dit difficilement Charly, j'ai trop faim.

L'oncle Frank donna plusieurs barres de chocolat à Charly qui les engloutis comme s'il n'en avait jamais mangé.
Après un petit instant, Charly s'assit et reprit sa respiration.

- Il me faut des réserves, dit il attelant.

- Combien, demanda l'oncle Frank.

Charly regarda son oncle. Il baissa la tête en réfléchissant.

- Il faut demander à Willy, dit l'oncle Frank.

- Trois cents soixante-quinze milles à chaque course, dit Charly en relevant la tête.

L'oncle Frank regarda Charly avec un air surpris.

- Tu lui as déjà demandé, demanda t'il.

Charly ria et se releva.

- Je l'ai lu dans un comics, dit il en riant.

L'oncle Frank ria.

- J'ai pas autant sur moi, dit l'oncle Frank. Va t'habiller maintenant.

Charly sursauta, il venait de remarquer qu'il n'était plus en tenue de sport mais en sous-vêtement.

Il couru dans le gymnase a vitesse normal. Passant devant Morgane qui riait en le voyant. Et son frère qui faisait levité un ballon de basket.

Il sorti dans un nouvelle ensemble.
L'oncle Frank l'attendait près de sa voiture.

- On va faire les courses, dit il.

- Je peut venir, demanda Morgane.

Charly sursauta et recula un peu.
Morgane ria et prit la main de Charly et l'emmena à la voiture.
Ils rentrèrent tous les trois dans la voiture et l'oncle Frank démarra.

Au magasin, Charly et Morgane chercher les produits les plus caloriques. L'oncle Frank lui regarde les prix.
A la caisse, Morgane ranga tous dans son sac. L'oncle Frank paya et les trois repartirent aussitôt vers le gymnase.

L'oncle Frank parti voir comment se dérouler l'entraînement de Willy. Pendant que Charly et Morgane s'installèrent dans la cuisine du gymnase pour commencer à préparer.
Charly sortit un plat large et le tendis vers Morgane.

- Ça suffira, demanda t'il.

Morgane haussa les épaules. Elle prit le plat et sortit les ingrédients de son sac.
Charly vint s'installer à côté d'elle en lui souriant.
Ils commencèrent à cuisiner. Charly était assez peu dicipliné. Il blaguait, il chantait, mais Morgane le laissa faire. Cela l'amusait. À cause de ça, ils prirent une heure entière a préparer des barres caloriques.

- Chaque barre contient sept cent mille calories, dit Morgane, et elle coûte chacune une quinzaine d'euros.

Morgane regarda Charly.

- Donc ne les perd pas, reprit-elle.

Charly aquiecsa d'un signe de tête et prit les barres.
Il sortit sur la piste où était présent son oncle.

- C'est bon, demanda l'oncle Frank.

- Je vais être chargé à bloc, répondit Charly en se plaçant sur la piste.

Charly se mit en place. Attendant le coup de sifflet, il ferma les yeux et bassa la tête. Il soupira. Ses muscles gonflaient et déchirèrent ses vêtements mais cela n'empêcha pas Charly de lever la tête et de regarder la piste. Le coup de sifflet atteint ses oreilles. Il se leva et tapa du pied pour donner une impulsion.
Il avança, tapa du pied,
une nouvelle fois
et encore une autre.
Il fit la première ligne droite a pleine vitesse, sans ralentir.
Au tournant, Charly se pencha sur le côté et posa sa main au sol. Il s'en servit comme pivot.
Il tourne sans difficulté.
Il continua sa course et tourna une nouvelle fois avec la même méthode.
La ligne droite était devant lui.
Il sortit une des barres et l'avala. Après quelque secondes, les sept cent milles calories était dans son corps.
Charly se pencha en avant.
Il tapa du pied.
L'impulsion le fit traverser la ligne droite de moitier.
Il était heureux.
Rien ne pourrait l'arrêter.

Du moins c'est ce qu'il pensait.
Il avait à peine cligné des yeux.
Charly finit le reste de la ligne droite et même un peu plus loin en glissant et frottant violemment le sol.
Charly hurla.
L'oncle Frank accouru en panique.
Charly était relevé et hurlait.

- Charly, s'inquiéta l'oncle Frank, ça va?

L'oncle Frank aperçut le dos et le côté droit des vêtements de Charly déchirée. Mais il ne voyait aucune marque ou blessure.
Charly se tourna vers l'oncle Frank.
Charly était en colère, ses muscles étaient immenses et de la chaleur et des éclairs en sortaient.

- J'ai pris un insecte dans l'oeil, cria Charly, un putain d'insecte !

La voix de Charly était puissante, si puissante que l'oncle Frank tomba.
Charly vit tombé son oncle.
Il recula et essaya de se calmer.

- Trop, commença-t-il, d'énergie.

Charly se mit à contracter ses muscles et cria vers le ciel. Le son de sa voix créa un nuage au-dessus de lui. Un nuage gris et immense d'où on entendait des éclairs.
Les cheveux de Charly se levèrent. Il respirait rapidement et regarda son oncle. Toujours autant de rage dans les yeux.

- Oncle Frank !

La voix de Willy résonna dans la tête de l'oncle Frank.