Willy arriva chez l'oncle Frank.
Charly était déjà là avec Morgane.
Elle était en pleurs. Il chercha du regard Alice, mais les meubles détruits sur le sol et les pleurs de Morgane lui font comprendre qu'il ne l'a trouvera pas ici.Au retour de l'oncle Frank, Charly était déjà parti à la recherche d'Alice.
Willy lui n'était pas encore en état de réfléchir. Mais son esprit scanait les alentours.
Il lut chaque personne, chaque esprit et chaque pensé.
Rien.
Willy commença à s'énerver. Il se leva et tapa du poing sur la table de la cuisine et fit sursauter Morgane.- L'enfoiré ! S'exclama-t-il.
- Calme-toi, dit Morgane, c'est pas comme ça qu'on va la retrouver !
Willy se tourna vers Morgane et la fusilla du regard.
- Pourquoi tu ne l'as pas aidé, dit-il, tu as les pouvoirs pour le faire, non ?
Morgane fronça les sourcils.
- J'ai essayé, s'expliqua-t-elle, il arriver trop vite. Puis il repartit aussi vite qu'il est venu.
- Tu t'es pas envolé après lui ? Tu as des ailes pourquoi ?
- Mon travail c'est de bien m'occuper du déroulement de la partie !
Morgane eut les larmes dans les yeux. Elle donna un coup d'épaule sur le côté et une aile sortit de son dos.
L'aile fit tomber un pot en métal sur le sol recouvrant le sol de morceaux de sucres.
L'aile de Morgane avait l'air casser. Comme celle d'un oiseau qui aurait taper une vitre. L'aspect blanc de la dernière fois a était remplacé par un gris cendré. Morgane soupira de douleur. En un mouvement d'epaule, l'autre aile sortit de son dos en tapant dans l'abat-jour de l'ampoule au plafond. L'aile était tout aussi blessé que l'autre.
Willy resta sans voix.- J'ai essayé, commença Morgane, si un arbitre aide un joueur, il en paye le prix.
Willy se calma.
- Excuse-moi, dit Willy, je me suis laisser emporter.
Morgane rentra ses ailes dans son dos avec une grimace de douleur.
L'oncle Frank, qui assistait à la scène depuis la porte, jeta un regard inquiet aux deux ados.
Il soupira et sortit de la cuisine.Charly revint deux minutes plus tard. Il était mince et pâle. Son costume flottait presque. Il s'écroula sur le canapé et avala une barre d'énergie.
- Rien, dit Charly, aucune trace.
Willy vint dans le salon et s'assaya près de son frere. Il lui tendit une serviette et Charly l'attrapa.
Charly s'endormit d'un coup.- Vous deux aussi, dit l'oncle Frank à Morgane et à Willy, c'était une dure journée pour tout le monde. Allez dormir un peu.
Morgane et Willy s'exécutèrent. L'oncle Frank alla s'asseoir sur un chaise sur le balcon. Il repensa à la rencontre avec la mort.
Avant la naissance de ses neveux, il était militaire avec son frère et un ami d'enfance, Jean. Ils étaient dans un pays en guerre afin d'aider les civils à se mettre à l'abri.
L'unité dans laquel ils était atribué comportait deux hommes de plus.
Ces hommes étaient originaires du pays en question donc parler la langue locale mais aucun mot de français, ils se nommaient Amir et Khalid. Discuter avec eux était donc compliqué au début. Mais après six mois à leurs coté, Frank, Marco et Jean parlait couramment l'égyptien. Il purent donc être bien plus efficaces sur les sauvetages.Trois mois avant la naissance des garçons, Marco était rentré pour aider sa femme avec sa grossesses.
L'oncle Frank et Jean étaient dans leur camp accompagnés de Khalid et Amir. La nuit précédente avait été très mouvementée. Presque cinq heures de défense contre des combattants locaux essayant de reprendre du terrain. Jean était assis sur un lit de camp avec le bras recouvert de sang, à la fois un mélange du sien et de celui d'une femme touché à l'épaule que Jean avait dû transporté. Khalid a ses côtés qui s'occupe de soigner son bras.
L'oncle Frank observait au loin. Il y avait un camp de combattants à porter de vue.
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Âmes Jumelles, Charly Et Willy
AksiCharly et Willy sont deux jumeaux vivant dans une petite ville près de Paris. Comme tous les jumeaux, Charly et Willy sont presque identiques physiquement. Cependant, l'un est sportif et l'autre intellectuel. Cela ne les empêchent pas d'être dans un...